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Structure
  1. Les fondements de la critique platonicienne
  2. L’analyse des mécanismes démocratiques
  3. La tyrannie de la majorité et ses dangers
  4. L’éducation comme préalable à la participation politique
  5. Le modèle du philosophe-roi
  6. Les institutions de la cité idéale
  7. L’héritage critique de Platon
  8. Pertinence contemporaine des analyses platoniciennes
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La critique de la démocratie chez Platon

  • 27/01/2025
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Platon développe dans La République une critique approfondie du système démocratique athénien, mettant en lumière les dangers d’une liberté excessive et proposant des alternatives fondées sur la sagesse philosophique et l’éducation.

En raccourci…

Imaginez une société où tout le monde a le droit de donner son avis sur tout, même sans rien y connaître. C’est exactement ce qui inquiétait Platon quand il observait la démocratie athénienne au IVe siècle avant J.-C. Pour ce grand philosophe grec, la démocratie était certes séduisante par sa promesse de liberté, mais elle cachait des dangers redoutables.

Dans La République, Platon compare la démocratie à un navire où tous les passagers voudraient être capitaine, même sans connaître la navigation. Le problème fondamental qu’il identifie, c’est que dans une démocratie, les décisions importantes sont souvent prises par des gens qui n’ont pas les connaissances nécessaires. Pire encore, ces personnes peuvent être facilement manipulées par des orateurs habiles qui savent flatter leurs désirs plutôt que leur dire la vérité.

Platon craint particulièrement ce qu’on appelle aujourd’hui « la tyrannie de la majorité » : quand la majorité impose ses vues aux minorités, simplement parce qu’elle est plus nombreuse, et non parce qu’elle a raison. Il observe aussi que la démocratie tend à privilégier les plaisirs immédiats au détriment du bien commun à long terme.

Face à ces problèmes, Platon propose une solution radicale : confier le pouvoir aux philosophes-rois, ces personnes qui ont passé leur vie à étudier la justice et le bien. Il imagine aussi un système éducatif rigoureux qui formerait des citoyens capables de prendre des décisions éclairées. Pour Platon, la véritable démocratie ne peut fonctionner que si les citoyens sont d’abord correctement éduqués et formés à la réflexion critique.

Cette vision peut sembler élitiste, mais elle soulève des questions qui restent d’actualité : comment concilier liberté d’expression et compétence ? Comment éviter que les passions du moment ne l’emportent sur la raison ? Les réflexions de Platon sur la démocratie continuent d’alimenter nos débats politiques contemporains.

Les fondements de la critique platonicienne

La vision que Platon développe de la démocratie s’enracine dans sa philosophie politique globale et sa conception de la nature humaine. Dans La République, il ne se contente pas de critiquer un système politique, mais interroge plus profondément les conditions d’une société juste. Sa méfiance envers la démocratie athénienne naît de l’observation directe des dysfonctionnements qu’il constate autour de lui.

L’Athènes du Ve et IVe siècle avant J.-C. offre effectivement un laboratoire politique unique. La démocratie directe qui s’y pratique permet à tous les citoyens de participer aux débats sur l’agora et de voter les grandes décisions. Cependant, Platon observe que cette participation se transforme souvent en spectacle où l’éloquence l’emporte sur la vérité. Les orateurs les plus habiles parviennent à convaincre l’assemblée en flattant ses passions plutôt qu’en éclairant son jugement.

Cette situation révèle selon lui une contradiction fondamentale : comment peut-on confier des décisions complexes à une foule qui n’a pas nécessairement les compétences pour les prendre ? Platon établit une analogie célèbre avec l’art médical : personne ne songerait à confier un diagnostic médical au vote populaire, alors pourquoi en serait-il autrement pour les affaires de l’État ?

L’analyse des mécanismes démocratiques

Platon identifie plusieurs mécanismes par lesquels la démocratie peut se dégrader. Le premier concerne la nature même du débat public. Dans l’assemblée démocratique, les citoyens sont appelés à se prononcer sur des questions qu’ils ne maîtrisent pas toujours, en se fondant sur des discours qui privilégient l’effet de persuasion plutôt que la recherche de la vérité.

Cette dynamique créé ce que Platon appelle un « règne de l’opinion » (doxa) au détriment de la connaissance véritable (epistêmê). Les décisions politiques deviennent alors le résultat d’un rapport de forces entre opinions concurrentes plutôt que l’aboutissement d’une recherche rationnelle de la meilleure solution.

Le philosophe athénien pointe également du doigt la tendance de la démocratie à niveler par le bas. Dans un système où tous les avis se valent en droit, la expertise tend à être discréditée au profit d’un égalitarisme qui confond égalité des droits et égalité des compétences. Cette confusion peut conduire à des décisions irresponsables, prises sans considération pour leurs conséquences à long terme.

La tyrannie de la majorité et ses dangers

L’une des critiques les plus pénétrantes de Platon concerne ce qu’on appellera plus tard la « tyrannie de la majorité ». Il observe que dans une démocratie, la majorité peut facilement opprimer les minorités, non pas parce qu’elle aurait raison, mais simplement parce qu’elle dispose du nombre. Cette situation peut créer une forme de despotisme collectif aussi dangereuse que la tyrannie d’un seul.

Platon illustre ce mécanisme en montrant comment les passions populaires peuvent être manipulées par des démagogues habiles. Ces derniers flattent les désirs de la foule, lui promettent ce qu’elle veut entendre, et utilisent sa force numérique pour éliminer leurs opposants. Le démagogue devient ainsi un tyran qui règne au nom du peuple, tout en le manipulant pour servir ses propres intérêts.

Cette analyse révèle une intuition profonde sur la fragilité des institutions démocratiques. Platon comprend que la démocratie porte en elle les germes de sa propre destruction, car elle peut être utilisée pour détruire la démocratie elle-même. L’histoire lui donnera raison à travers de nombreux exemples de régimes autoritaires arrivés au pouvoir par la voie démocratique.

L’éducation comme préalable à la participation politique

Face à ces constats, Platon ne propose pas l’abandon pur et simple de toute forme de participation politique, mais repense entièrement les conditions de cette participation. Pour lui, le problème central de la démocratie réside dans le fait qu’elle confie des responsabilités politiques à des individus qui n’y ont pas été préparés.

Sa solution passe par une refonte complète du système éducatif. Dans la République, il développe un programme éducatif rigoureux qui vise à former des citoyens capables de distinguer le juste de l’injuste, le vrai du faux. Cette éducation ne se limite pas à l’acquisition de connaissances techniques ; elle vise avant tout à développer le caractère moral et la capacité de raisonnement critique.

L’éducation platonicienne procède par étapes successives. Elle commence par la gymnastique et la musique pour former le corps et l’âme, se poursuit par l’étude des mathématiques pour développer la capacité d’abstraction, et culmine dans la philosophie qui permet d’accéder à la connaissance du bien. Seuls ceux qui ont accompli ce parcours seraient selon Platon légitimes à exercer des responsabilités politiques.

Le modèle du philosophe-roi

Cette réflexion sur l’éducation conduit Platon à proposer son modèle politique alternatif : le gouvernement des philosophes-rois. Cette idée, souvent mal comprise, ne consiste pas à confier le pouvoir à des intellectuels coupés du monde, mais à des individus qui ont développé une compréhension profonde de la justice et du bien commun.

Le philosophe-roi platonicien est caractérisé par sa capacité à dépasser les intérêts particuliers pour se concentrer sur l’intérêt général. Ayant accédé à la connaissance des Idées éternelles, notamment l’Idée du Bien, il peut gouverner en conformité avec la justice absolue plutôt qu’en fonction des opinions changeantes de la foule.

Platon reconnaît lui-même le caractère utopique de cette proposition. Il souligne que les philosophes authentiques n’ont généralement aucun goût pour le pouvoir, tandis que ceux qui recherchent le pouvoir sont rarement de véritables philosophes. Cette tension révèle un paradoxe fondamental : ceux qui seraient les plus aptes à gouverner sont précisément ceux qui s’en détournent.

Les institutions de la cité idéale

Dans la République, Platon ne se contente pas de critiquer la démocratie ; il esquisse les contours d’une organisation politique alternative. Sa cité idéale repose sur une division fonctionnelle stricte entre trois classes : les producteurs, les gardiens et les dirigeants. Chaque classe a une fonction spécifique et doit se contenter de l’exercer sans empiéter sur les prérogatives des autres.

Cette organisation hiérarchique peut sembler rigide, mais elle répond selon Platon à une exigence de justice. De même que dans l’âme individuelle, la raison doit commander aux passions avec l’aide du courage, dans la cité, les dirigeants philosophes doivent commander aux producteurs avec l’aide des gardiens-guerriers. Cette analogie entre l’âme et la cité constitue l’un des fondements de la philosophie politique platonicienne.

Les dirigeants de cette cité idéale vivent dans un strict dénuement matériel. Ils ne possèdent rien en propre et vivent en communauté pour éviter toute tentation de corruption. Cette austérité vise à garantir qu’ils gouvernent uniquement pour le bien commun et non pour leur enrichissement personnel.

L’héritage critique de Platon

La critique platonicienne de la démocratie a exercé une influence considérable sur la pensée politique occidentale. Elle a nourri une tradition de méfiance envers le pouvoir populaire qui traverse les siècles, de l’aristocratie antique aux réflexions contemporaines sur les limites de la démocratie.

Des penseurs aussi différents qu’Aristote, Montesquieu, Tocqueville ou Benjamin Constant se sont inspirés des analyses platoniciennes pour développer leurs propres critiques des régimes démocratiques. L’idée selon laquelle la démocratie peut dégénérer en ochlocratie (gouvernement de la foule) ou en tyrannie trouve ses racines dans les observations de Platon.

Cependant, cette influence n’a pas été univoque. La critique platonicienne a aussi suscité de nombreuses réfutations et a contribué paradoxalement à l’approfondissement de la théorie démocratique. En pointant les faiblesses du système démocratique, Platon a incité ses défenseurs à rechercher des moyens de les corriger plutôt qu’à abandonner l’idéal démocratique.

Pertinence contemporaine des analyses platoniciennes

Les interrogations de Platon sur la démocratie résonnent de manière particulièrement actuelle dans nos sociétés contemporaines. Les phénomènes de désinformation, de manipulation de l’opinion publique par les réseaux sociaux, ou encore la montée des populismes semblent donner raison à certaines de ses préoccupations.

La question de la compétence des citoyens à juger de questions techniques complexes reste plus que jamais d’actualité. Comment peut-on demander aux électeurs de se prononcer sur des enjeux scientifiques, économiques ou géopolitiques qui nécessitent des années d’étude pour être maîtrisés ? Cette interrogation traverse de nombreux débats contemporains, des référendums sur des questions techniques aux controverses sur l’expertise en politique.

De même, l’analyse platonicienne des dangers de la démagogie trouve un écho dans les préoccupations actuelles concernant le populisme. Les mécanismes par lesquels des leaders charismatiques peuvent manipuler l’opinion publique en flattant ses préjugés plutôt qu’en l’éclairant rappellent étrangement les avertissements du philosophe athénien.

Néanmoins, il convient de replacer la critique platonicienne dans son contexte historique. La démocratie athénienne que Platon observait était très différente de nos démocraties représentatives modernes. Les mécanismes de séparation des pouvoirs, de protection des droits individuels, ou encore d’éducation civique que nous connaissons aujourd’hui étaient alors inexistants.

La pensée de Platon sur la démocratie conserve donc sa valeur non pas comme un rejet définitif de l’idéal démocratique, mais comme un avertissement permanent sur les conditions nécessaires à son bon fonctionnement. Elle nous rappelle que la démocratie n’est pas un acquis, mais un défi permanent qui exige vigilance, éducation et engagement civique.

Pour approfondir

#Politique
Platon — La République (Flammarion)

#Amour
Platon — Le Banquet (Flammarion)

#Éthique
Platon — Apologie de Socrate — Criton (Flammarion)

#Corpus
Platon — Œuvres complètes (Flammarion)

#GuideDeLecture
Luc Brisson & Francesco Fronterotta — Lire Platon (PUF)

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