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Table of Contents
  1. L’énigme du ready-made
  2. Qu’appelons-nous « art » depuis l’Antiquité ?
  3. Pourquoi ces définitions ne suffisent-elles plus?
  4. Quelles sont les nouvelles théories de l’art ?
  5. L’art contemporain remet-il tout en question ?
  6. Et dans la vraie vie ?
  7. L’approche étymologique
  8. L’art comme question ouverte
  9. Pour approfondir
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  • Questions philosophiques

Qu’est-ce que l’art ?

  • 06/10/2025
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Qu’est-ce que l’art ? Entre création, émotion et société

Depuis les grottes de Lascaux jusqu’aux installations contemporaines, l’art nous fascine et nous divise. Mais comment définir ce qui relève de l’art ? Entre esthétique, émotion et provocation, cette question traverse les siècles et révèle nos conceptions les plus profondes de la beauté, du sens et de la société.


L’énigme du ready-made

En 1917, Marcel Duchamp expose un urinoir renversé dans une galerie d’art new-yorkaise. Il le signe « R. Mutt » et l’intitule « Fontaine ». Scandale garanti : est-ce encore de l’art ? Cette provocation interroge nos certitudes les plus ancrées. Si n’importe quel objet du quotidien peut devenir œuvre d’art par la simple décision d’un artiste, alors qu’est-ce qui distingue vraiment l’art du non-art ?

Cette question dépasse la simple curiosité intellectuelle. Elle traverse notre époque où l’art contemporain divise, où les prix s’envolent pour des œuvres parfois incompréhensibles au grand public, où chacun peut se proclamer artiste sur les réseaux sociaux. Comprendre ce qu’est l’art, c’est saisir comment une société définit ses valeurs, ses critères de beauté et de sens.

Nous explorerons d’abord les définitions classiques de l’art, puis les théories modernes qui ont bouleversé ces conceptions, avant d’examiner les débats contemporains et leurs implications dans notre quotidien.

En 2 minutes

• L’art a longtemps été défini comme imitation de la nature ou recherche de la beauté

• Les théories modernes privilégient l’expression des émotions ou la communication d’idées

• Depuis Duchamp, l’art peut être n’importe quoi si le contexte artistique le valide

• Les débats actuels opposent élitisme culturel et démocratisation de l’art

• La question « qu’est-ce que l’art ? » révèle nos conceptions de la beauté et du sens

Qu’appelons-nous « art » depuis l’Antiquité ?

La philosophie occidentale propose trois grandes réponses traditionnelles à cette question. La première, héritée de Platon et Aristote, définit l’art comme imitation de la réalité. Pour Aristote, « l’art imite la nature » : le peintre reproduit un paysage, le sculpteur saisit la forme humaine, le poète raconte des histoires vraisemblables. Cette conception mimétique domine pendant des siècles et explique pourquoi la ressemblance était le critère principal d’évaluation artistique.

La deuxième approche, développée notamment au XVIIIe siècle par Kant, place la beauté au centre de l’art. Une œuvre d’art doit procurer un plaisir esthétique désintéressé, c’est-à-dire indépendant de tout calcul ou utilité pratique. Kant définit le beau comme « ce qui plaît universellement sans concept » : nous sommes tous capables de reconnaître la beauté d’un coucher de soleil ou d’une symphonie, même sans formation artistique particulière.

La troisième tradition, illustrée par Hegel, conçoit l’art comme expression de l’esprit d’une époque. Les cathédrales gothiques expriment la spiritualité médiévale, la peinture de la Renaissance manifeste l’humanisme naissant. L’art devient ainsi un langage symbolique qui révèle les valeurs et les aspirations collectives d’une société.

Pourquoi ces définitions ne suffisent-elles plus?

Ces conceptions classiques buttent sur les révolutions artistiques des XIXe et XXe siècles. Comment l’art-imitation peut-il expliquer l’art abstrait de Kandinsky ou Mondrian ? Que faire de la beauté quand Picasso déforme les visages dans « Les Demoiselles d’Avignon » ? Comment interpréter l’urinoir de Duchamp dans le cadre traditionnel ?

L’exemple du cubisme illustre parfaitement cette rupture. Quand Picasso peint un visage avec plusieurs perspectives simultanées, il ne cherche ni à imiter la réalité ni à créer du beau au sens classique. Il explore une nouvelle façon de voir et de représenter le monde. Sa démarche relève plutôt de l’expérimentation conceptuelle que de la reproduction ou de la décoration.

Cette crise des définitions traditionnelles pousse les philosophes à repenser entièrement la question. Trois nouvelles approches émergent au XXe siècle.

Notions clés

• Mimesis : théorie de l’art comme imitation de la nature (Aristote)

• Esthétique : branche de la philosophie qui étudie la beauté et l’art

• Avant-garde : mouvements artistiques qui rompent avec les conventions établies

• Ready-made : objet du quotidien érigé en œuvre d’art par décision de l’artiste

• Art conceptuel : art où l’idée prime sur la réalisation matérielle

Quelles sont les nouvelles théories de l’art ?

La théorie expressive, défendue notamment par Benedetto Croce et Robin Collingwood, définit l’art comme expression authentique d’émotions. L’artiste ne reproduit pas le monde extérieur mais exprime son monde intérieur. Van Gogh ne peint pas des tournesols pour les imiter, mais pour communiquer sa vision passionnée de la nature. Cette approche explique mieux l’art abstrait et justifie l’originalité comme critère artistique majeur.

Cependant, cette théorie soulève des problèmes. Toute expression d’émotion est-elle artistique ? Un cri de douleur ou de joie devient-il automatiquement art ? De plus, certaines œuvres semblent davantage intellectuelles qu’émotionnelles, comme les compositions mathématiques de Bach ou les installations conceptuelles contemporaines.

La théorie institutionnelle, formulée par Arthur Danto et George Dickie dans les années 1960, propose une solution radicalement différente. Est art ce que le « monde de l’art » reconnaît comme tel. Ce monde inclut les artistes, critiques, conservateurs, galeristes et institutions culturelles. L’urinoir de Duchamp devient art parce qu’il est exposé dans une galerie, commenté par des critiques et accepté par les institutions artistiques.

Cette approche explique pourquoi le même objet peut être art ou non-art selon le contexte. Une bicyclette dans un garage reste un moyen de transport. La même bicyclette dans un musée, signée par un artiste reconnu, devient œuvre d’art. Le contexte et la reconnaissance institutionnelle déterminent le statut artistique. Autrement dit, le même urinoir posé à l’envers par un inconnu, n’aura aucune caractéristique artistique. Idem pour une baignoire ou un lavabo. Mais si un artiste s’empare d’un lavabo (ou d‘un réfrigérateur, comme l’a fait le sculpteur Bertrand Lavier) alors c’est de l’art. Mais alors se pose la question : « qu’est-ce qu’un artiste? ». Si l’art c’est ce qui est fait par l’artiste et que l’artiste c’est celui qui fait de l’art, alors on tourne en rond.

Enfin, la théorie communicationnelle, développée par des penseurs comme John Dewey, conçoit l’art comme forme particulière de communication. L’œuvre d’art transmet des idées, des sensations ou des expériences d’une manière que les mots ou les concepts ne peuvent égaler. La musique communique des états émotionnels, la peinture partage des visions du monde, la danse exprime des mouvements de l’âme.

L’art contemporain remet-il tout en question ?

Ces débats théoriques prennent une dimension concrète avec l’art contemporain. Les installations de Jeff Koons, les performances de Marina Abramović ou les œuvres numériques d’artistes comme Rafael Lozano-Hemmer défient nos catégories habituelles. Sont-elles belles? Expriment-elles des émotions ? Imitent-elles quelque chose ?

L’art numérique pose des questions inédites. Quand une intelligence artificielle génère des images ou compose de la musique, peut-on parler d’art ? L’absence d’intention humaine consciente invalide-t-elle le statut artistique ? De la même manière, les NFT (tokens non fongibles) qui certifient la propriété d’œuvres numériques bouleversent également les notions traditionnelles d’originalité et d’authenticité : peut-on parler d’art lorsque l’objet considéré n’a pas d’existence physique ? Mais la question mérite peut-être de n’être pas posée, car si les films sont considérés comme de l’art (le 7è art), alors la réponse existe déjà.

Le street art illustre une autre tension contemporaine. Les œuvres de Banksy ou JR touchent un public bien plus large que l’art institutionnel, mais leur statut reste ambigu. Sont-elles de l’art parce qu’elles émeuvent et font réfléchir ? Ou du vandalisme parce qu’elles échappent aux circuits officiels ? Cette ambiguïté révèle l’opposition entre conception démocratique et élitiste de l’art.

Certains philosophes comme Noel Carroll défendent une approche pluraliste : il existerait plusieurs définitions de l’art, applicables selon les contextes et les époques. D’autres, comme Timothy Binkley, soutiennent que la question « qu’est-ce que l’art ? » n’a plus de sens dans un monde où tout peut potentiellement devenir art.

Et dans la vraie vie ?

Ces débats philosophiques ont des conséquences pratiques importantes. Dans l’éducation, faut-il enseigner les « grands classiques » ou ouvrir largement aux expressions contemporaines ? Les programmes scolaires français privilégient encore souvent une approche patrimoniale, mais les pédagogies alternatives intègrent davantage l’art urbain, numérique ou participatif.

Dans le domaine économique, la définition de l’art détermine ce qui peut être subventionné, exposé dans les musées ou vendu aux collectionneurs. Quand l’État finance une installation contemporaine controversée, le débat public ressurgit : l’argent public doit-il soutenir toutes les formes d’expression artistique ou seulement celles qui correspondent à une certaine idée de l’art ?

Les réseaux sociaux transforment également la donne. Instagram permet à chacun de diffuser ses créations visuelles, TikTok démocratise la vidéo créative, les plateformes de streaming donnent accès à tous les genres musicaux. Cette démocratisation remet en question le rôle des intermédiaires traditionnels : critiques, galeristes, maisons de disques.

Pourtant, cette accessibilité ne résout pas la question de la qualité. Comment distinguer l’art authentique de la simple communication ou du divertissement ? Les algorithmes de recommandation des plateformes numériques influencent-ils nos goûts artistiques ? Ces questions pratiques renvoient aux enjeux théoriques fondamentaux.

L’approche étymologique

Si l’on remonte à la racine indo-européenne, les mots art (latin ars) et ordre (latin ordo) ont une racine commune. Le mot latin ars, artis, que les étymologistes rattachent à la racine PIE *h₂er- « ajuster, joindre, mettre en ordre » (via un nom *h₂r̥tís « ajustement, convenance ») et le mot latin ordo, ordinis « rangée, arrangement », que Watkins (suivi avec prudence par de Vaan) relie aussi à une variante de la même racine PIE **ar- / h₂er- « assembler, agencer ». Les deux concepts renvoient à l’idée d’« ajuster, assembler, mettre en rang ». En latin ecclésiastique ordinator peut désigner « celui qui met en ordre » (on parle même de Dieu comme ordinator rerum, “ordonnateur des choses”),

On peut donc considérer que l’art est, au fond, une opération d’ordonnancement : un geste qui met en forme, sélectionne, hiérarchise, fait tenir ensemble. Il s’agit une vision du monde, une manière de relier les choses, de « faire du sens » donc quelque chose d’éminemment personnel.

Cet ordonnancement touche en même temps à ce qui structure la réalité elle-même, c’est-à-dire l’ordre ou le sens qu’on lui prête, dimension proprement métaphysique. C’est une opération au cours de laquelle l’auteur se positionne d’une certaine façon au même niveau que Dieu, puisqu’il est celui qui met en ordre d’après ses propres critères : l’artiste nous donne à voir « son ordre du monde » tel que lui le perçoit. Est-ce pour cette raison que certaines religions bannissent l’art figuratif ?

Voici en tous cas une réponse possible à la question que nous posions plus haut « qu’est-ce que c’est qu’un artiste » : celui qui nous donne à voir sa vision de l’ordre du monde.

De là découle qu’il ne peut exister aucune définition exacte et universelle de l’art : chaque définition étant d’ailleurs déjà un choix d’ordre, c’est à dire un point de vue parmi d’autres.

L’art comme question ouverte

L’urinoir de Duchamp nous ramène finalement à une intuition simple : l’art commence peut-être là où nos certitudes vacillent. Plutôt que de chercher une définition définitive, nous pourrions considérer l’art comme une question perpétuellement ouverte, qui nous oblige à examiner nos critères de beauté, de sens et de valeur.

Cette ouverture n’implique pas que tout se vaut. Elle suggère plutôt que la richesse de l’art réside précisément dans sa capacité à nous surprendre, nous émouvoir et nous faire réfléchir de manières toujours renouvelées. L’art ne serait alors ni pure imitation, ni simple expression, ni validation institutionnelle, mais l’espace où l’humanité explore ses possibilités créatives et interroge continuellement ses propres limites.

Méthodologie & sources

Cet article synthétise les principales théories esthétiques occidentales des XXe et XXIe siècles, en s’appuyant sur des sources académiques reconnues : la Stanford Encyclopedia of Philosophy pour les définitions philosophiques, les travaux d’Arthur Danto (The Transfiguration of the Commonplace, 1981), de George Dickie (Art and the Aesthetic, 1974) et de Noel Carroll (A Philosophy of Mass Art, 1998) pour les théories contemporaines. Les limites incluent le focus sur la tradition occidentale et l’impossibilité de traiter exhaustivement les esthétiques non-occidentales dans ce format.

Pour approfondir

#Ontologie-de-l’art
Arthur C. Danto — La Transfiguration du banal : Une philosophie de l’art (Points)

#Définition-morale-de-l’art
Léon Tolstoï — Qu’est-ce que l’art ? (PUF)

#Esthétique-et-politique
Jacques Rancière — Le Partage du sensible : Esthétique et politique (La Fabrique)

#Panorama-historique
E. H. Gombrich — Histoire de l’art (Phaidon France)

#Sociologie-de-l’art
Nathalie Heinich — La sociologie de l’art (La Découverte)

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