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  1. Qu’est-ce que le « paradoxe de la foi »?
  2. Pourquoi Abraham n’est-il pas un simple « héros tragique »?
  3. Qu’implique ce « saut de la foi »?
  4. Pourquoi cette histoire nous concerne-t-elle aujourd’hui?
  5. Pour conclure
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Kierkegaard et le sacrifice d’Isaac : faut-il être fou pour croire?

  • 10/01/2025
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Un père lève un couteau sur son fils par obéissance à Dieu. Avec Crainte et tremblement, Kierkegaard utilise cette scène terrifiante pour explorer le paradoxe de la foi. Que se passe-t-il quand le divin exige de nous l’immoralité? Plongée dans un texte qui sépare à jamais l’éthique de la foi.


Un homme âgé gravit une montagne. C’est le mont Moriah. À ses côtés marche son fils, Isaac, l’enfant qu’il a attendu toute sa vie. Ils transportent du bois et un couteau. Le garçon demande : « Père, nous avons le feu et le bois, mais où est l’agneau pour le sacrifice ? » L’homme répond : « Dieu y pourvoira. »

L’homme, Abraham, sait qu’il n’y aura pas d’agneau. Il sait que l’ordre qu’il a reçu de Dieu, dans le secret, est de sacrifier cet enfant. Il construit l’autel, ligote son fils et lève le couteau. C’est cette image, à la seconde près avant l’intervention de l’ange, qui a obsédé le philosophe danois Søren Kierkegaard en 1843.

Cette scène pose une question insoutenable : comment Abraham peut-il être considéré comme le « père de la foi » alors qu’il s’apprête à commettre un meurtre ?

Pour Kierkegaard, qui écrit sous le pseudonyme de Johannes de Silentio (Jean le Silencieux), c’est là que réside le véritable paradoxe de la foi. La foi n’est pas une croyance confortable ; c’est une confrontation absurde avec l’éthique universelle.

Pourquoi ce texte résonne-t-il encore ? Parce qu’il explore la solitude de la décision individuelle face à la morale collective. Nous analyserons pourquoi Abraham n’est pas un héros moral, ce que Kierkegaard appelle la « suspension de l’éthique », et ce qui distingue le « chevalier de la foi » (Abraham) du « héros tragique » (un soldat ou un roi).

En 2 minutes

  • Crainte et tremblement (1843) analyse l’histoire biblique d’Abraham et d’Isaac (Genèse 22).
  • Kierkegaard (sous pseudo) soutient que la foi d’Abraham est un paradoxe : elle lui ordonne de violer la loi morale (« Tu ne tueras point »).
  • La foi implique une « suspension téléologique de l’éthique » : l’individu met la morale universelle de côté pour une relation privée et absolue avec Dieu.
  • Abraham n’est pas un « héros tragique » (qui reste compréhensible et moral) mais un « chevalier de la foi » (qui est absurde et solitaire).
  • Le livre explore les limites de la philosophie et l’angoisse de la décision purement individuelle.

Qu’est-ce que le « paradoxe de la foi »?

Le paradoxe est le suivant : la foi d’Abraham l’oblige à faire l’exact opposé de ce que dicte la morale. Si l’on retire Dieu de l’équation, Abraham n’est plus le père de la foi, il est un assassin. La morale universelle, ce que Kierkegaard appelle l’éthique, nous dit : « Tu ne tueras point », et plus encore : « Tu protégeras ton enfant. »

L’éthique, pour Kierkegaard, est le « général ». C’est l’ensemble des règles qui s’appliquent à tous, tout le temps, pour le bien de la communauté. Un acte moral est un acte que l’on peut expliquer et justifier publiquement. Par exemple, dire la vérité ou être juste est « éthique » car c’est universellement défendable.

L’acte d’Abraham, lui, est indéfendable. Il ne peut pas l’expliquer. S’il dit à sa femme Sarah ou à son serviteur : « Dieu m’a demandé de tuer notre fils », il sera pris pour un fou ou un monstre. Il doit se taire.

La foi, ici, n’est donc pas une version supérieure de la morale ; elle est un saut hors de la morale. C’est un engagement absolu de l’individu (Abraham) envers l’Absolu (Dieu), qui prime sur le « général » (la loi morale). Kierkegaard nomme cela la suspension téléologique de l’éthique : la morale est mise en pause (suspension) au nom d’un but (telos) supérieur, qui n’est pas le bien public, mais la relation privée avec Dieu.


Pourquoi Abraham n’est-il pas un simple « héros tragique »?

Pour saisir l’unicité d’Abraham, Kierkegaard utilise une analogie puissante : la comparaison avec le héros tragique. Le meilleur exemple est Agamemnon, le chef grec qui doit sacrifier sa fille Iphigénie pour que les vents se lèvent et que la flotte puisse partir faire la guerre à Troie.

L’acte d’Agamemnon est horrible, mais il est compréhensible. Il sacrifie son amour personnel (sa fille) pour un bien éthique supérieur (le salut de la nation, le devoir du chef). Agamemnon reste dans le domaine de l’éthique. Nous pouvons le plaindre, le comprendre, pleurer avec lui. Il peut expliquer son geste à son peuple, qui reconnaîtra son sacrifice.

Abraham, lui, est incompréhensible. Il ne sacrifie pas Isaac pour sauver une nation ou pour accomplir un devoir civique. Il le fait uniquement parce que Dieu l’a demandé, dans une conversation privée. Il n’y a pas de « bien supérieur » visible pour la communauté. Son acte est inutile et absurde aux yeux de la morale.

C’est pourquoi Kierkegaard l’appelle le chevalier de la foi.

  • Le héros tragique (Agamemnon) renonce au personnel pour le général (la morale). Il est admiré.
  • Le chevalier de la foi (Abraham) renonce au général (la morale) pour l’Absolu (Dieu). Il est seul et ne peut être compris.

Le pseudonyme de Kierkegaard, « Jean le Silencieux », vient de là : il admet que lui, le philosophe, ne comprend pas Abraham. Il ne peut que se taire devant cet acte.

Notions clés

  • L’Éthique (ou le Général) : Le domaine des lois morales universelles, compréhensibles par la raison et applicables à toute la communauté (ex: « Tu ne tueras point »).
  • Suspension téléologique de l’éthique : Mettre la loi éthique en pause (suspension) au nom d’un but (telos) supérieur, ici la relation absolue et privée avec Dieu.
  • Héros tragique : Personnage (ex: Agamemnon) qui sacrifie un devoir éthique (famille) pour un autre devoir éthique supérieur (État). Il reste compréhensible et moral.
  • Chevalier de la foi : Personnage (Abraham) qui sort de l’éthique pour obéir à Dieu. Il est incompréhensible, paradoxal et solitaire.
  • Angoisse (Angest) : Le sentiment de vertige face à la liberté absolue, ici la solitude d’Abraham qui ne peut justifier son acte à personne.

Qu’implique ce « saut de la foi »?

L’implication la plus radicale de Crainte et tremblement est que la foi n’a rien à voir avec la raison ou la philosophie. La philosophie s’arrête là où la foi commence.

De plus, la foi selon Kierkegaard n’est pas un simple espoir en l’au-delà. C’est la conviction absurde qu’on retrouvera tout, ici et maintenant. C’est ce qu’il appelle le double mouvement :

Le mouvement de la résignation infinie : D’abord, Abraham renonce vraiment à Isaac. Il accepte de le perdre pour toujours. Il ne se dit pas : « Dieu bluffe, un ange va m’arrêter ». Il accepte la perte totale. C’est un mouvement que la raison peut encore comprendre.

Le mouvement de la foi : En même temps, et c’est là l’absurdité, Abraham croit qu’il récupérera Isaac. Non pas au paradis, mais ici, sur terre, « en vertu de l’absurde ». Il croit que pour Dieu, tout est possible, y compris lui rendre l’enfant qu’il vient de sacrifier.

Cette foi n’est pas une certitude, elle est une angoisse. Abraham est angoissé non pas parce qu’il doute de Dieu, mais parce qu’il sait qu’il est en train de faire quelque chose d’immoral et qu’il ne peut l’expliquer à personne. Il est seul, dans le silence, face à Dieu.

Les critiques, notamment dans l’existentialisme athée (comme Albert Camus), verront dans cet « absurde » non pas une foi en Dieu, mais la condition humaine. Pour Camus, le véritable héros absurde (comme Sisyphe) ne fait pas le saut de la foi ; il vit avec l’absurdité sans y chercher un sens divin. Il rejette la « résignation » de Kierkegaard.


Pourquoi cette histoire nous concerne-t-elle aujourd’hui?

Crainte et tremblement n’est pas un manuel de théologie. C’est une exploration de la subjectivité et de la décision. Le livre nous demande : qu’est-ce qui guide nos choix les plus profonds quand la morale universelle ne suffit plus ?

Notre époque est largement sécularisée, et l’Absolu n’est plus forcément « Dieu ». Mais nous sommes toujours confrontés à des situations où les règles collectives entrent en conflit avec une conviction intime.

Pensons à l’objecteur de conscience qui refuse la guerre au nom d’un principe que ses compatriotes ne partagent pas. Ou au lanceur d’alerte qui brise la loi (le secret professionnel) au nom d’une vérité qu’il est le seul à voir.

Ces figures, comme Abraham, se retrouvent seules. Elles ne peuvent pas prouver aux autres que leur choix est le bon en utilisant la logique éthique commune. Elles font un « saut » basé sur une conviction intérieure. Elles vivent l’angoisse de ne pas être comprises.

Kierkegaard nous force à regarder la foi non pas comme une assurance confortable ou une morale facile, mais comme un risque total. Il nous demande si nous sommes capables de supporter le silence de Dieu et l’incompréhension des hommes.

Pour conclure

Le couteau d’Abraham reste levé sur le mont Moriah. Pour Kierkegaard, la philosophie ne peut pas comprendre cet instant. La raison ne peut que reculer, horrifiée, en parlant de folie. Seul le silence assourdissant de la foi peut habiter ce moment.

Crainte et tremblement ne nous dit pas s’il faut imiter Abraham. Il nous montre le prix de la foi absolue : la solitude, l’angoisse et la rupture avec le monde confortable de la morale partagée. Il nous laisse avec une question qui tremble : si nous entendions une telle voix, la prendrions-nous pour celle de Dieu, ou pour celle de la folie ?


Méthodologie & sources

Cet article est une analyse vulgarisée de l’œuvre Crainte et tremblement de Søren Kierkegaard. Il s’appuie sur des sources académiques de référence et sur le texte original.

  • Søren Kierkegaard (sous le pseudonyme de Johannes de Silentio), Crainte et tremblement (1843).
  • Stanford Encyclopedia of Philosophy (SEP), « Kierkegaard’s Fear and Trembling ».
  • Internet Encyclopedia of Philosophy (IEP), « Søren Kierkegaard ».
  • C. Stephen Evans, Kierkegaard’s ‘Fear and Trembling’: A Critical Guide, Cambridge University Press, 2006.
  • Nelly Viallaneix, Écoute, Kierkegaard : Essai sur la communication de la parole, Paris, Éditions du Cerf, 1979.

Pour approfondir

#Foi et éthique
Søren Kierkegaard — Crainte et tremblement (Rivages poche)

#Biographie
Joakim Garff — Søren Kierkegaard, une biographie (1813-1855) (Lambert-Lucas)

#Étude classique
Jean Wahl — Études kierkegaardiennes (Vrin)

#Introduction contemporaine
Vincent Delecroix — Singulière philosophie : Essai sur Kierkegaard (Éditions du Félin)

#Vulgarisation
Robert Ferguson — Petits préceptes de vie selon Kierkegaard (Pocket)

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