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Structure
  1. Pourquoi Kierkegaard s’est-il autant intéressé à Socrate?
  2. Qu’est-ce que l’ironie socratique selon Kierkegaard?
  3. En quoi l’ironie diffère-t-elle de la maïeutique?
  4. L’ironie socratique est-elle le but de la philosophie pour Kierkegaard?
  5. Quelle est la place de Socrate dans un monde chrétien?
  6. Le taon pique toujours
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La figure de Socrate dans l’œuvre de Kierkegaard : ironie et maïeutique

  • 06/01/2025
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Søren Kierkegaard, le penseur danois, était fasciné par Socrate. Il voyait dans le philosophe athénien non pas un simple bavard, mais le maître de l’ironie, une force capable de détruire les illusions. Mais pourquoi démolir est-il si important avant de pouvoir croire?


Imaginez la scène. Nous sommes sur l’agora d’Athènes, vers 430 avant notre ère. Un homme au physique ingrat, Socrate, aborde un notable sûr de lui. Il lui pose une question simple : « Qu’est-ce que le courage ? » . L’autre répond avec assurance. Socrate le remercie humblement, puis, par une série de questions apparemment naïves, il décompose la définition, la retourne et la vide de sa substance, laissant son interlocuteur confus, irrité, et silencieux. Socrate, lui, maintient qu’il ne sait rien.

Cette posture, ce paradoxe d’un homme qui prétend à l’ignorance tout en exposant l’ignorance de tous les autres, a hanté un jeune étudiant en théologie à Copenhague plus de deux millénaires plus tard. Pour Søren Kierkegaard, cette méthode n’était pas une simple joute rhétorique. Elle était la clé de la condition humaine.

Pourquoi Kierkegaard s’est-il autant intéressé à Socrate?

Pour Kierkegaard, le Danemark du 19e siècle ressemblait étrangement à Athènes : une société satisfaite d’elle-même, installée dans ses certitudes. Les gens « allaient à l’église » et se disaient « chrétiens » par habitude, sans jamais avoir fait face à la peur, au choix ou au paradoxe de la foi. Ils vivaient dans l’illusion. Il fallait un électrochoc, un « taon » -cette mouche qui pique violemment les chevaux- comme Socrate l’était pour Athènes, pour réveiller l’individu.

Kierkegaard voyait dans l’ironie socratique l’arme parfaite pour cette démolition. Il lui a consacré sa thèse de doctorat, Le Concept d’ironie constamment rapporté à Socrate en 1841. Evoquons ici comment Kierkegaard définit cette ironie comme une force de destruction nécessaire, comment il la distingue de l’art d’enseigner (la maïeutique), et pourquoi, pour lui, Socrate représente le sommet de l’existence humaine avant le saut décisif dans la foi.

En 2 minutes

  • Pour Kierkegaard, l’ironie de Socrate n’est pas une figure de style, mais une position existentielle : la « négativité absolue infinie ».
  • L’ironie sert à détruire les certitudes établies et les illusions de la société (la doxa), mais elle ne propose rien de positif à la place.
  • La maïeutique (l’art d’accoucher les esprits) est différente : elle suppose que la vérité est déjà à l’intérieur de l’individu.
  • Kierkegaard oppose le modèle Socratique (où le maître est un guide) au modèle du Christ (où le maître est un « Sauveur » qui donne la vérité).
  • L’ironie est une étape essentielle pour devenir un individu authentique, mais elle doit être dépassée pour atteindre le stade religieux (la foi).

Qu’est-ce que l’ironie socratique selon Kierkegaard?

Lorsque nous pensons à l’ironie, nous pensons souvent à une antiphrase : dire le contraire de ce que l’on pense pour se moquer. Pour Kierkegaard, l’ironie socratique est infiniment plus profonde. Il la nomme la « négativité absolue infinie ».

Décortiquons cela. C’est une négativité, car elle ne fait que nier et détruire. Elle ne dit jamais « voici la vérité ». Elle dit seulement « ce que vous croyez être la vérité est une illusion ». Elle est infinie, car elle peut s’appliquer à tout : la politique, la religion, la morale, la famille. Rien n’échappe à son pouvoir corrosif. Et elle est absolue, car l’ironiste se place lui-même en dehors du système qu’il critique. Il ne joue pas le jeu.

L’exemple parfait est Socrate face aux Sophistes. Les Sophistes prétendaient tout savoir et pouvoir tout enseigner contre de l’argent. Socrate, lui, affirme « Je sais que je ne sais rien ». Cette déclaration n’est pas un aveu d’ignorance banal ; c’est une arme philosophique. En affirmant son ignorance, il anéantit la prétention au savoir de tous les autres. Il vide le monde de ses certitudes.

Dans son ouvrage Le Concept d’ironie, Kierkegaard souligne que l’ironie de Socrate est une rupture totale entre l’intérieur (ce qu’il pense) et l’extérieur (ce qu’il dit). « [Avec l’ironie] le phénomène n’est pas l’essence, mais le contraire de l’essence » (Kierkegaard, Du concept d’ironie constamment rapporté à Socrate, 1841). Socrate utilise le langage non pas pour communiquer une vérité, mais pour montrer que le langage commun est vide.


En quoi l’ironie diffère-t-elle de la maïeutique?

Si l’ironie est l’arme de destruction, la maïeutique est souvent présentée comme l’outil de construction de Socrate. C’est « l’art d’accoucher les esprits ». Kierkegaard, cependant, établit une distinction nette entre les deux, notamment dans ses Miettes Philosophiques (1844).

Pour comprendre la différence, utilisons une analogie. Imaginez que vos croyances sont une maison.

L’ironie est l’équipe de démolition. Son seul travail est de prouver que les fondations sont pourries, que les murs sont en carton et que le toit fuit. L’ironiste abat la structure et repart, vous laissant dans un champ de ruines. C’est une œuvre négative. Elle vous libère de votre mauvaise maison, mais vous laisse sans abri.

La maïeutique est l’architecte qui vous aide à trouver vos propres plans. Cette méthode ,que Kierkegaard associe davantage à Platon qu’à Socrate lui-même, suppose que vous avez déjà les plans de la maison idéale en vous. C’est la théorie de la réminiscence : la vérité est innée, mais oubliée. Le maître-accoucheur, par ses questions, vous aide seulement à vous « ressouvenir » de ce que votre âme a toujours su.

Le point capital pour Kierkegaard est le statut de l’enseignant. Dans la maïeutique socratique, le maître est accidentel. Il n’est qu’une occasion, un « moucheron ». Vous auriez pu trouver la vérité par vous-même, cela aurait juste pris plus de temps. Le maître ne vous donne rien que vous n’ayez déjà.

C’est là que Kierkegaard trace sa ligne de démarcation. L’ironie vide le sujet de ses illusions. La maïeutique platonicienne l’aide à trouver la vérité en lui-même. Mais pour Kierkegaard, il existe une troisième possibilité, qu’il juge supérieure : celle où l’individu est si corrompu par l’erreur (le péché) qu’il ne possède pas la vérité. La vérité doit lui être donnée de l’extérieur.

Notions clés

  • Négativité absolue infinie : La posture existentielle de Socrate, qui consiste à nier la validité du monde établi et des opinions communes sans jamais affirmer un absolu positif.
  • Maïeutique : (Du grec maieutikè, « art de l’accoucheuse ») Méthode socratique décrite par Platon, où le philosophe aide un interlocuteur à « accoucher » de ses propres pensées par le questionnement.
  • Communication indirecte : Stratégie (utilisée par Socrate et Kierkegaard) qui évite l’enseignement direct (le sermon) pour forcer l’individu à faire un choix personnel et subjectif.
  • Réminiscence : La théorie platonicienne (exposée dans le Ménon) selon laquelle « apprendre » n’est en fait que « se ressouvenir » d’une vérité que l’âme a contemplée avant la naissance.
  • Le Paradoxe : Pour Kierkegaard, le concept central de la foi chrétienne. C’est une vérité qui défie la raison humaine, comme l’idée que Dieu (éternel) puisse devenir un homme (temporel) et mourir.

L’ironie socratique est-elle le but de la philosophie pour Kierkegaard?

Absolument pas. C’est le point de départ indispensable, mais s’y arrêter serait une catastrophe. Kierkegaard voit l’ironie comme la « frontière » entre deux stades de l’existence.

Position 1 : L’ironie romantique (l’impasse)

À l’époque de Kierkegaard, l’ironie était à la mode chez les Romantiques allemands (comme Friedrich Schlegel). Pour eux, l’ironie était la liberté absolue du poète, le pouvoir de l’ego de créer et de détruire des mondes par la seule force de sa volonté. C’était un jeu. Kierkegaard méprisait cette posture. Il la jugeait immature, vaine et nihiliste. C’est l’ironie qui se prend pour une fin en soi, un individu qui plane au-dessus du monde sans jamais s’y engager.

Position 2 : Le Système de Hegel (l’abstraction)

Le philosophe dominant de l’époque, Hegel, avait lui aussi analysé Socrate. Mais pour Hegel, Socrate n’était qu’un « moment » dans le grand développement de l’Esprit Absolu. Il était l’introduction de la « subjectivité » dans l’histoire, un pion nécessaire qui devait être « dépassé » (ou aufgehoben) par le Système philosophique. Kierkegaard s’opposait violemment à cette vision. Pour lui, Hegel avait transformé un individu existentiel, un homme en chair et en os, en un concept abstrait. Il avait absorbé la singularité de Socrate dans une machine logique.

Position 3 : L’ironie de Kierkegaard (le passage)

Kierkegaard défend Socrate contre les Romantiques et contre Hegel. L’ironie socratique n’est pas un jeu (comme chez les Romantiques), elle est profondément sérieuse et éthique. Et elle n’est pas un concept abstrait (comme chez Hegel), elle est vécue par un individu.

Pour Kierkegaard, l’ironie est le moteur qui fait passer l’individu du stade esthétique (la vie de plaisir, d’ennui et de fuite de soi) au stade éthique (la vie du choix, de la responsabilité et de la loi morale). L’ironie détruit l’esthétique en montrant que ses plaisirs sont vides. Elle force l’individu à se poser la question : « Maintenant que mes illusions sont détruites, qui vais-je choisir d’être ? ».

La limite de Socrate, c’est qu’il s’arrête là. Il est le maître de l’éthique, le sommet de ce que la raison humaine peut accomplir. Mais il reste dans l’immanence (le monde humain). Il ne fait pas le saut vers la transcendance (Dieu).


Quelle est la place de Socrate dans un monde chrétien?

C’est la question centrale des Miettes Philosophiques. Kierkegaard y oppose radicalement deux figures d’enseignants : Socrate et le Christ.

Socrate est l’enseignant humain. Il part du principe que l’élève (l’homme) possède la vérité en lui (la réminiscence). Le maître n’est qu’un « accoucheur ». Il n’y a pas de drame. Apprendre, c’est se souvenir. Le moment de l’apprentissage n’est pas important.

Le Christ est le « Sauveur » divin. Il part du principe inverse : l’élève (l’homme) est dans la « non-vérité ». Il ne possède pas la vérité ; pire, il est activement dans l’erreur, un état que Kierkegaard nomme le péché. L’homme ne peut pas se sauver lui-même par la raison. La vérité doit lui être donnée par un acte de Dieu.

Ce n’est plus une « maïeutique », c’est une « renaissance ». Le maître n’est plus accidentel, il est la condition sine qua non de la vérité. Ce n’est plus un guide, c’est Dieu lui-même. Et cette vérité n’est pas logique, c’est le Paradoxe absolu (l’éternel entrant dans le temps), qui ne peut être accepté que par un « saut de la foi ».

Socrate est donc la figure tragique de l’homme le plus admirable… qui ne peut pas se sauver. Il nous amène au seuil de la foi en nous apprenant l’humilité (l’ignorance) et le sérieux (l’éthique). Kierkegaard lui-même adoptera une posture socratique. Il utilisera des pseudonymes et une « communication indirecte » pour ne pas donner la foi (ce qui est impossible), mais pour, ironiquement, forcer ses lecteurs à réaliser qu’ils ne l’ont pas.


Le taon pique toujours

Le Socrate qui arpentait l’agora a été condamné à boire la ciguë parce que son ironie menaçait l’ordre établi. Le Socrate recréé par Kierkegaard a une autre fonction. Il ne menace pas seulement la cité, il menace l’individu dans son confort intellectuel.

Kierkegaard utilise le « taon » athénien pour piquer la chrétienté endormie de Copenhague. Il nous conduit aussi à nous demander si nos croyances les plus chères (qu’elles soient religieuses, politiques ou morales) sont le fruit d’un véritable choix existentiel, ou si elles ne sont que des illusions confortables, des certitudes héritées que nous n’avons jamais examinées.

L’ironie socratique, dans les mains de Kierkegaard, devient plus qu’une relique philosophique. Elle est le premier acte de l’existence authentique : l’acte de douter de tout ce que l’on tient pour acquis. Ce n’est pas la destination, mais c’est le seul chemin qui mène hors de la caverne.


Sources principales :

Muench, Paul M. Kierkegaard’s Socratic Point of View. (Oxford University Press, 2013).

Kierkegaard, Søren. Le Concept d’ironie constamment rapporté à Socrate. (1841).

Kierkegaard, Søren. Miettes philosophiques. (1844).

Hannay, Alastair. Kierkegaard: A Biography. (Cambridge University Press, 2001).

Mooney, Edward. « Søren Kierkegaard » in Stanford Encyclopedia of Philosophy (Hiver 2020 Edition).

Pour approfondir

#Foi et éthique
Søren Kierkegaard — Crainte et tremblement (Rivages poche)

#Biographie
Joakim Garff — Søren Kierkegaard, une biographie (1813-1855) (Lambert-Lucas)

#Étude classique
Jean Wahl — Études kierkegaardiennes (Vrin)

#Introduction contemporaine
Vincent Delecroix — Singulière philosophie : Essai sur Kierkegaard (Éditions du Félin)

#Vulgarisation
Robert Ferguson — Petits préceptes de vie selon Kierkegaard (Pocket)

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