Philosophes.org
Structure
  1. Qu’est-ce que la “contemporanéité” selon Kierkegaard?
  2. Pourquoi Christ n’est-il pas un simple maître comme Socrate?
  3. La foi est-elle donc irrationnelle?
  4. Qu’implique cette idée de “contemporanéité” aujourd’hui?
  5. Le même choix, deux mille ans plus tard
Philosophes.org
image représentant le concept de foi
  • Philosophies

Kierkegaard et la foi : pourquoi vivre aujourd’hui ou au temps du Christ ne change rien

  • 27/01/2025
  • 7 minutes de lecture
Total
0
Shares
0
0
0

Comment croire en un événement vieux de 2000 ans avec la même ferveur qu’un témoin direct ? Kierkegaard répond par le paradoxe : pour la foi, le temps n’existe pas. Il ne s’agit pas de savoir, mais de choisir.

    Imaginez deux personnes. La première, un pêcheur galiléen en l’an 30, voit un homme marcher sur l’eau et déclarer qu’il est le fils de Dieu. La seconde, une étudiante à Paris en 2025, lit ce même récit dans un livre ancien. Laquelle a-t-il le plus facile de croire ? Intuitivement, nous répondons : le pêcheur. Il était là. Il a vu.

    Pour le philosophe danois Søren Kierkegaard (1813-1855), cette réponse est une illusion profonde. Dans ses Miettes Philosophiques (1844), il soutient que le témoin oculaire n’avait aucun avantage sur nous. Voir un homme défier la physique n’est pas une preuve de divinité ; c’est juste une énigme, peut-être un scandale pour la raison. Le pêcheur, tout comme l’étudiante, se trouve devant le même choix absolu : le « saut » de la foi.

    Cette confrontation directe est ce que Kierkegaard nomme la « contemporanéité ». C’est un concept exigeant qui déplace le christianisme du domaine de l’histoire vers celui de l’existence subjective. Si la foi n’est pas une question de preuves historiques, qu’est-elle ? Et comment un individu moderne peut-il être « contemporain » d’un événement si lointain ?

    Cet article va explorer la solution radicale de Kierkegaard. Nous définirons ce qu’implique cette « contemporanéité » en la distinguant de la simple proximité temporelle. Nous verrons ensuite pourquoi, selon lui, Christ n’est pas un simple professeur comme Socrate, mais un « paradoxe absolu » qui change la nature même de la vérité. Enfin, nous examinerons les objections à cette vision et ses implications concrètes pour la foi aujourd’hui.

    En 2 minutes

    • Pour Kierkegaard, la foi d’un croyant moderne (un « disciple de seconde main ») est aussi difficile et directe que celle des apôtres.
    • Être « contemporain » du Christ ne signifie pas vivre au 1er siècle, mais faire le « saut de la foi » face au Paradoxe maintenant.
    • La foi n’est pas une connaissance historique ou une compréhension rationnelle ; c’est un engagement subjectif et passionné face à ce que la raison ne peut saisir.
    • Contrairement à Socrate (qui aide à trouver une vérité intérieure), Kierkegaard soutient que Christ (le Dieu-Homme) apporte une vérité extérieure et la condition pour la recevoir.
    • L’histoire ne peut ni prouver ni infirmer la divinité ; elle ne fait que présenter l’occasion du choix existentiel.

    Qu’est-ce que la “contemporanéité” selon Kierkegaard?

    Lorsque nous parlons de « contemporain », nous pensons généralement à ce qui se passe « en même temps » que nous. Pour Kierkegaard, ce terme a un sens existentiel, non chronologique.

    Dans les Miettes Philosophiques, rédigées sous le pseudonyme Johannes Climacus, il s’attaque à un problème précis : le « disciple de seconde main ». C’est-à-dire, nous. Nous qui n’avons que des récits, des témoignages de témoignages. Nous semblons désavantagés par rapport au « disciple contemporain » (l’apôtre, le témoin oculaire). Kierkegaard affirme que ce désavantage est nul.

    La « contemporanéité » (en danois, Samtidighed) n’est pas le fait d’avoir vu l’homme Jésus historiquement. C’est l’acte de se tenir, maintenant, devant le même choix que les apôtres. Le témoin oculaire voyait un homme. Pour croire que cet homme était Dieu, il devait suspendre sa raison et faire un « saut » qualitatif. Nous, en lisant le récit, voyons des mots. Pour croire que ces mots décrivent le Dieu-Homme, nous devons faire exactement le même saut.

    L’histoire, pour Kierkegaard, ne fournit que l’occasion. Elle nous dit qu’un homme nommé Jésus a existé. Mais la foi ne porte pas sur l’homme ; elle porte sur le « Paradoxe Absolu » : cet homme est Dieu. Aucune donnée historique, aucune preuve visuelle ne peut établir cela. Comme l’écrit Climacus : « Car pour ce qui est de la foi, le contemporain et le disciple de la seconde main sont sur un pied d’égalité. » (Miettes philosophiques, Gallimard, trad. P. Petit).

    Pourquoi Christ n’est-il pas un simple maître comme Socrate?

    Pour saisir la radicalité de la « contemporanéité », Kierkegaard utilise une analogie centrale : la différence fondamentale entre Socrate (le maître humain) et Christ (le Sauveur).

    Socrate pratique la « maïeutique » : l’art d’accoucher les esprits. Il part du principe que la vérité (par exemple, la nature de la justice ou de la vertu) est déjà en nous. Nous l’avons seulement oubliée (c’est la théorie platonicienne de l’anamnèse ou réminiscence). Le rôle de Socrate est donc accidentel ; il est un « moustique », un simple catalyseur. Il aide l’élève à se souvenir. Si Socrate n’avait pas existé, un autre maître aurait pu nous aider à trouver cette vérité immanente.

    Par exemple, un professeur de mathématiques ne nous donne pas la vérité que 2+2=4. Il nous aide à la découvrir en nous-mêmes par la logique. Une fois la vérité comprise, le professeur devient secondaire.

    Kierkegaard oppose à cela la figure du Sauveur. Le problème, dans le christianisme, n’est pas que nous avons « oublié » la vérité ; c’est que nous sommes dans « l’erreur » (le péché). Nous avons, selon cette perspective, perdu la condition même pour comprendre la vérité éternelle. La vérité n’est plus en nous.

    Le Sauveur doit donc faire deux choses que Socrate ne fait pas. Premièrement, il doit apporter la Vérité de l’extérieur (puisqu’Il est la Vérité). Deuxièmement, il doit nous donner la condition pour la recevoir (la foi). Le maître n’est plus accidentel ; il est essentiel. L’instant de la rencontre (le « Moment ») devient décisif.

    C’est là que surgit le « Paradoxe Absolu ». Pour nous sauver, l’Éternel (Dieu) doit entrer dans le temps et devenir un homme singulier, historique. Pour la raison, c’est une contradiction absolue, un « scandale ». On ne peut pas « comprendre » le Dieu-Homme ; on ne peut que le croire ou le rejeter. C’est pourquoi le témoin oculaire n’avait aucun avantage : voir un homme ne prouve pas qu’il est l’Éternel entré dans le temps.

    Notions clés

    • Paradoxe Absolu (Le Dieu-Homme) : L’union inconcevable et logiquement scandaleuse de l’éternel (Dieu) et du temporel (un homme historique), impossible à saisir par la raison.
    • Le Moment (Øieblikket) : L’instant décisif, hors du temps ordinaire, où l’individu est confronté au Paradoxe Absolu et doit choisir la foi.
    • Foi (Tro) : Non pas une croyance en des faits historiques, mais un engagement subjectif, passionné et continu face à l’incertitude objective.
    • Disciple de seconde main : Tout croyant n’ayant pas connu Christ historiquement (par opposition au « disciple contemporain » historique).
    • Maïeutique (Socratique) : L’art d’accoucher les esprits, de faire émerger une vérité que l’élève possède déjà en lui-même.

    La foi est-elle donc irrationnelle?

    Cette insistance sur le « saut » et le « paradoxe » place Kierkegaard en opposition directe avec deux façons courantes d’aborder la religion : la preuve historique et la compréhension rationnelle.

    La position de Kierkegaard est que la foi n’est pas irrationnelle (au sens d’être stupide ou contraire à des faits simples), mais supra-rationnelle : elle commence précisément là où la raison atteint sa limite.

    La première objection vient du rationalisme, notamment celui de Hegel, très influent à l’époque de Kierkegaard. Pour Hegel et ses disciples, la religion (et spécifiquement le christianisme) doit être « médiatisée » par la raison. Elle doit être comprise philosophiquement, intégrée dans un « Système » logique où tout s’explique. Pour Kierkegaard, cette approche est une trahison. Tenter d' »expliquer » le Paradoxe Absolu, c’est le dissoudre. C’est transformer le Dieu-Homme en un simple concept philosophique, enlevant ainsi le « risque » et la « passion » qui définissent la foi. La foi devient une connaissance confortable, et non un choix existentiel.

    La seconde objection vient de la critique historique, qui commençait à émerger (par exemple, avec David Strauss). Ces critiques analysaient les Évangiles comme des textes historiques, soulignant leurs contradictions ou leur manque de fiabilité factuelle. Leur but était de trouver le « Jésus de l’histoire » derrière le « Christ de la foi ». Pour Kierkegaard, cette quête est vaine.

    Il soutient que même si nous avions une biographie parfaite de Jésus, filmée et sans contradiction, cela ne nous aiderait pas d’un pouce. Nous saurions ce qu’il a fait, mais pas ce qu’il est (le Dieu-Homme). L’histoire ne peut fournir que des approximations et des probabilités. Or, la foi exige un engagement absolu, non une probabilité. Tenter de baser la foi sur l’exactitude historique, c’est la construire sur du sable, car un nouveau manuscrit pourrait tout remettre en cause. La foi, pour être absolue, doit se fonder sur l’Absolu (le Paradoxe) lui-même, rencontré dans le « Moment ».

    Le désaccord ne porte donc pas sur les faits historiques eux-mêmes, que Kierkegaard ne nie pas, mais sur leur utilité pour la foi. Pour des penseurs comme Thomas d’Aquin, la raison peut préparer le chemin de la foi (par exemple, en prouvant l’existence de Dieu). Pour Kierkegaard, la raison mène à un mur infranchissable : le Paradoxe.

    Qu’implique cette idée de “contemporanéité” aujourd’hui?

    L’approche de Kierkegaard, bien qu’ancrée dans un débat théologique du 19ème siècle, a des conséquences directes sur la manière de vivre (ou de ne pas vivre) la foi dans un monde sécularisé.

    D’abord, elle élimine l’excuse de l’histoire. Elle interdit au croyant moderne de se lamenter : « Si seulement j’avais vécu à l’époque, si j’avais vu les miracles, croire serait facile. » Kierkegaard rétorque que le défi est identique. La distance temporelle n’est qu’un leurre. La seule question pertinente est : êtes-vous prêt, maintenant, à faire le saut face au Paradoxe que l’histoire vous présente ?

    Ensuite, elle déplace l’autorité. La foi ne repose pas sur l’infaillibilité d’une institution (l’Église) ou d’un texte (la Bible en tant que document historique), mais sur la rencontre subjective de l’individu avec le Paradoxe. Cela ouvre la voie à une foi profondément personnelle, intérieure, centrée sur la « subjectivité » (que Kierkegaard définit comme « la vérité » dans son Post-scriptum).

    Cela explique aussi pourquoi la foi, selon lui, est inséparable de l’angoisse et du doute. Puisqu’elle n’est pas une certitude objective (comme 2+2=4 ou le fait que Paris est en France), elle doit être constamment renouvelée. La foi n’est pas un état acquis une fois pour toutes, mais un « mouvement » passionné et répété, une relation maintenue « sur 70 000 brasses de fond ».

    Dans notre monde contemporain saturé d’informations, de « fact-checking » et de scepticisme historique, l’idée de Kierkegaard apparaît radicale. Elle suggère que les débats pour « prouver » ou « réfuter » scientifiquement ou historiquement des événements religieux passent à côté de l’essentiel. L’essentiel n’est pas le fait brut, mais la signification existentielle du Paradoxe pour ma propre vie.


    Le même choix, deux mille ans plus tard

    Le pêcheur de Galilée, voyant un homme prétendre être Dieu, se tenait face à un scandale pour sa raison. L’étudiante parisienne, lisant ce récit, se tient face au même scandale. L’un comme l’autre ne dispose d’aucune preuve objective suffisante pour forcer la conviction. L’histoire n’a fait que transmettre l’occasion de la rencontre.

    En définissant la « contemporanéité » non comme une proximité dans le temps mais comme une décision dans l’instant, Kierkegaard ne facilite pas la foi ; il la rend possible à tout moment, mais tout aussi difficile qu’au premier jour. Il la sauve de l’érosion du temps et des critiques de l’histoire, mais pour la placer entièrement sur les épaules de l’individu.

    La seule question qui demeure n’est pas « que s’est-il passé exactement en l’an 30 ? » mais « face à ce Paradoxe, que choisissez-vous maintenant ?

    Pour approfondir

    #Foi et éthique
    Søren Kierkegaard — Crainte et tremblement (Rivages poche)

    #Biographie
    Joakim Garff — Søren Kierkegaard, une biographie (1813-1855) (Lambert-Lucas)

    #Étude classique
    Jean Wahl — Études kierkegaardiennes (Vrin)

    #Introduction contemporaine
    Vincent Delecroix — Singulière philosophie : Essai sur Kierkegaard (Éditions du Félin)

    #Vulgarisation
    Robert Ferguson — Petits préceptes de vie selon Kierkegaard (Pocket)

    Total
    0
    Shares
    Share 0
    Tweet 0
    Share 0
    Sujets liés
    • Christianisme
    • Existentialisme
    • Foi
    • Paradoxes
    • Subjectivité
    Article précédent
    Photo Medieval manuscript
    • Philosophie Médiévale Chrétienne

    Jean Scot Érigène : La théorie de la connaissance dans le Periphyseon

    • 27/01/2025
    Lire l'article
    Article suivant
    Photo Medieval manuscript
    • Philosophie Médiévale Chrétienne

    Jean Scot Érigène : La théorie des causes primordiales

    • 27/01/2025
    Lire l'article
    Vous devriez également aimer
    Jakob Böhme, basé sur le sujet de l'article, illustrant ses concepts mystiques. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
    Lire l'article
    • Biographies
    • Philosophie moderne

    Jakob Böhme (1575–1624) : le cordonnier de Dieu

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    Paracelse, philosophe et alchimiste de la Renaissance, basé sur le sujet de l'article. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
    Lire l'article
    • Biographies
    • Philosophies de la Renaissance

    Paracelse (v. 1493-1541) : La médecine par l’alchimie et la nature

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    Cornelius Agrippa, philosophe et érudit de la Renaissance, basé sur le sujet de l'article. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
    Lire l'article
    • Biographies
    • Philosophies de la Renaissance

    Cornelius Agrippa (1486-1535) : La magie comme philosophie, le doute comme méthode

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    John Dee, mathématicien et philosophe élisabéthain, basé sur le sujet de l'article. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
    Lire l'article
    • Biographies
    • Philosophies de la Renaissance

    John Dee (1527-1609) : La quête d’un savoir mathématique et divin

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    Isaac Casaubon, érudit et philologue de la Renaissance, basé sur le sujet de l'article. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
    Lire l'article
    • Biographies
    • Philosophies de la Renaissance

    Isaac Casaubon (1559-1614) : La philologie comme critique de la tradition

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    Lire l'article
    • Philosophies

    Hermès Trismégiste et l’alchimie : aux origines de la tradition hermétique

    • Philosophes.org
    • 04/11/2025
    Image fictive représentant Jamblique d'Apamée, philosophe néoplatonicien ; cette représentation imaginaire ne correspond pas au personnage historique
    Lire l'article
    • Biographies
    • Néoplatonisme

    Jamblique (242–330) : théurgie et hiérarchie du divin dans le néoplatonisme syrien

    • Philosophes.org
    • 03/11/2025
    Lire l'article
    • Philosophies

    Quand la Septante transforme le Dieu d’Israël

    • Philosophes.org
    • 03/11/2025

    Laisser un commentaire Annuler la réponse

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    novembre 2025
    LMMJVSD
     12
    3456789
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930
    « Oct    
    Tags
    Action (23) Aristotélisme (21) Bouddhisme (56) Connaissance (33) Conscience (48) Cosmologie (29) Critique (29) Dao (36) Dialectique (31) Dieu (20) Existence (23) Existentialisme (21) Foi (24) Franc-maçonnerie (24) Herméneutique (25) Histoire (30) Humanisme (19) Justice (27) Liberté (34) Logique (41) Modernité (19) Morale (72) Mystique (22) Métaphysique (82) Nature (23) Ontologie (19) Philosophie de la religion (20) Philosophie politique (26) Phénoménologie (20) Politique (20) Pouvoir (25) Raison (39) Rationalisme (24) Sagesse (76) Sciences (20) Société (20) Spiritualité (32) Stoïcisme (35) Subjectivité (19) Théologie (41) Tradition (24) Vertu (25) Voie (37) Épistémologie (25) Éthique (122)
    Affichage des tags
    Transfert Justification Gouvernement Exemplarité Sémantique Temps Tautologie Philosophie morale Trauma Conscience Substance Authenticité Méthode Misère Formalisation Fortune Culpabilité Autarcie Philosophie politique Pessimisme Grandeur Entropie Syntaxe Civilisation Culture Nature Stoïcisme Soupçon Idéologie Autorité Désespoir Voie Philosophie de la nature Rationalisme Cosmologie Philosophie de la religion Réforme Sens Propositions Déduction Maîtrise de soi Amitié Évolution Rivalité Responsabilité Psychanalyse Taoïsme Pluralité Utilitarisme Idéalisme Propriété Religion Déconstruction Holisme Esprit Oisiveté Mystique Symbole Positivisme Séparation Praxis Existentialisme Identité Devenir Résilience Transcendance Économie Maïeutique Métaphysique Indétermination Charité Travail Nihilisme Persuasion Autrui Cognition Modalité Commentaire Réfutation Éthique Illusion Ennui Histoire Foi Déterminisme Expérience Constructivisme Création Changement Philosophie de l’information Impératif Philosophie de l’expérience Physiologie Certitudes Mécanique Altruisme Gestalt Immanence Terreur Essentialisme Relation Solitude Linguistique Provocation Dialectique Habitude Absolu Complexité Statistique Spontanéité Anthropologie Communautarisme Bien Liberté Principe Sexualité Attention Normalisation Philosophie de l’art Mémoire Ascétisme Dualisme Doute Erreur Émanation Existence Folie Droit Idées Marxisme Narrativité Controverse Optimisme Ordre Révolution Risque Nationalisme Totalitarisme Dialogue Traduction Être Scolastique Privation Influence Métamorphoses Déontologie Contradiction Populisme Libéralisme Dao Expression Abduction Intuition Modélisation Psychologie Unité Humanisme Monadologie Population Référence Réduction Zen Système Durée Modernité Esthétique Synthèse Nombre Individualisme Sciences humaines Prédiction Méditation Flux Trace Cynisme Paradoxes République Amour Tyrannie Éveil Presse Catalepsie Providence Devoir Motivation Action Réalité Cartésianisme Matérialisme Aristotélisme Réductionnisme Détachement Pulsion Impermanence Universaux Phénoménologie Fidélité Éléatisme Philosophie naturelle Salut Karma Altérité Thérapie Grâce Finalisme Fonctionnalisme Socialisme Possession Eudémonisme Harmonie Narration Névrose Séduction Raison Physique Prophétie Contingence Vertu Pédagogie Temporalité Individualité Paradigmes Philosophie sociale Possible Épistémologie Philosophie des sciences Géométrie Règles Internalisme Inconscient Consolation Expressivité Logos Sciences Hédonisme Archétypes Philosophie analytique Agnosticisme Égalité Interprétation Empirisme Géographie Colonialisme Engagement Philosophie de la culture Ataraxie Richesse Libre arbitre Humilité Mort Intelligence artificielle Angoisse Intelligence Compassion Rites initiatiques Pouvoir Renaissance Nominalisme Atomisme Intellect Médias Beauté Individuation Capitalisme Justice Panthéisme Impérialisme Athéisme Légitimité Clémence Tolérance Destin Visage Féminisme Indifférence Intentionnalité Morale Axiomatique Souffrance Judaïsme Usage Christianisme Littérature Épicurisme Syncrétisme Jugement Confession Technologie Politique Falsifiabilité Causalité Émancipation Plaisir Bonheur Anarchisme Philosophie de la technique Fiabilisme Opinion Philosophie du langage Sophistique Différance Finitude Probabilités Deuil Romantisme Compréhension Mathématiques Émotions Sagesse Alchimie Péché Honneur Sublime Institutions Transmission Adversité Naturalisme Observation Mal Quotidien Réalisme Volonté Logique Dépassement Transformation Médiation Art Condition humaine Théodicée École Typologie Acceptation Progrès Autonomie Vérité Questionnement Apeiron Technique État Néant Rupture Divertissement Confucianisme Choix Inégalité Simplicité Exégèse Métaphore Induction Sacrifice Hospitalité Téléologie Conversion Négativité Pardon Dieu Astronomie Contrôle Allégorie Contrat social Herméneutique Vacuité Théorie Dilemme Corps Révélation Médecine Violence Démonstration Aliénation Situation Illumination Pragmatisme Neurologie Démocratie Ontologie Guerre Âme Philosophie première Opposés Fatalisme Purification Thomisme Éloquence Ironie Franc-maçonnerie Éternité Monisme Infini Connotation Communication Philosophie religieuse Langage Synchronicité Singularité Discipline Critique Contemplation Scepticisme Théologie Connaissance Bouddhisme Mythe Décadence Janséisme Sensibilité Subjectivité Société Nécessité Dictature Rêves Prédestination Philosophie de l’esprit Syllogisme Spiritualité Silence Matière Sacré Pluralisme Objectivité Relativisme Souveraineté Pari Savoir Croyances Catharsis Interpellation Surveillance Haine Fondements Narcissisme Égoïsme Désir Ambiguïté Perception Réversibilité Rhétorique Modération Passions Éducation Mouvement Bienveillance Climat Réincarnation Cycles Comportement Reconnaissance Spiritualisme Communisme Tradition Musique Représentation Personnalité Utopie Sociologie
    Philosophes.Org
    • A quoi sert le site Philosophes.org ?
    • Politique de confidentialité
    • Conditions d’utilisation
    • Contact
    • FAQ – Questions fréquentes
    • Les disciplines d’intérêt pour la philosophie
    • Newsletter
    La philosophie au quotidien pour éclairer la pensée

    Input your search keywords and press Enter.