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Souci de soi

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Définition et étymologie

Le souci de soi désigne l’ensemble des pratiques, exercices et attitudes par lesquels un individu se prend lui-même pour objet d’attention, de travail et de transformation en vue d’atteindre un certain mode d’être, une excellence ou une sagesse. Cette expression traduit le grec ancien epimeleia heautou (ἐπιμέλεια ἑαυτοῦ), littéralement « le soin de soi-même », et le latin cura sui. Le terme epimeleia dérive du verbe epimeleomai (prendre soin de, s’occuper de, veiller sur), composé de epi (sur, à propos de) et melos (membre, partie, souci), suggérant une attention vigilante portée à soi-même.

Le souci de soi englobe plusieurs dimensions complémentaires. Sur le plan éthique, il constitue une obligation morale envers soi-même, un devoir de cultiver son âme ou son existence. Sur le plan pratique, il se manifeste par des exercices spirituels (askèsis) : méditation, examen de conscience, disciplines corporelles, lectures philosophiques, dialogue avec un maître ou des amis. Sur le plan existentiel, il implique une conversion du regard, un retour vers soi (epistrophè) qui réoriente l’existence entière.

Le concept, central dans la philosophie antique, a été redécouvert et thématisé par Michel Foucault dans ses derniers travaux, qui y voient une alternative à la modernité centrée sur la connaissance de soi et les normes disciplinaires. Le souci de soi interroge : quelle relation dois-je établir avec moi-même ? Comment devenir sujet de ma propre existence ? Quelle éthique ne repose pas sur l’obéissance à des lois universelles mais sur un rapport esthétique et créateur à soi ?

Usage philosophique et développements

Socrate et l’injonction fondatrice

Le souci de soi trouve sa formulation inaugurale chez Socrate. Dans l’Apologie, Platon rapporte que Socrate se présente comme celui qui exhorte ses concitoyens à se soucier d’eux-mêmes : « Ô le meilleur des hommes […] n’as-tu pas honte de te soucier de ta fortune pour l’accroître le plus possible, de ta réputation et de tes honneurs, alors que tu ne te soucies ni ne t’inquiètes de la sagesse, de la vérité et de ton âme pour la rendre la meilleure possible ? » Cette interpellation publique établit le souci de soi comme impératif éthique fondamental, prioritaire sur toutes les autres préoccupations.

Dans l’Alcibiade (dialogue dont l’authenticité est débattue mais l’influence historique considérable), Socrate interroge le jeune aristocrate ambitieux : « Connais-tu un autre moyen de prendre soin de soi-même que de se connaître soi-même ? » Le souci de soi s’articule ainsi avec le célèbre précepte delphique « Connais-toi toi-même » (gnôthi seauton). Cependant, Foucault soulignera que dans l’Antiquité, le souci de soi possède la primauté : on ne se connaît que pour mieux se cultiver, la connaissance de soi est subordonnée au souci de soi.

Ce souci socratique concerne spécifiquement l’âme (psychè), non le corps ni les possessions extérieures. Prendre soin de soi, c’est cultiver son âme en pratiquant la vertu et en recherchant la vérité. La philosophie elle-même se définit comme cette pratique de soi : non accumulation de savoirs théoriques mais transformation existentielle.

Platon : purification et contemplation

Platon développe le souci de soi dans une perspective dualiste et ascétique. Dans le Phédon, la philosophie est définie comme « exercice de la mort » (meletè thanatou) : apprendre à détacher l’âme du corps, à purifier l’âme des passions corporelles pour la préparer à contempler les Idées éternelles. Le souci de soi platonicien implique une ascèse, un arrachement au sensible, une conversion du regard vers l’intelligible.

Cette conversion (periagôgè, epistrophè) structure l’allégorie de la caverne dans la République : le prisonnier doit se détourner des ombres pour contempler la lumière du Bien. Ce retournement vers le vrai constitue le souci de soi par excellence, mouvement libérateur qui fait passer de l’ignorance à la sagesse, de l’esclavage aux apparences à la liberté philosophique.

Cependant, chez Platon, le souci de soi se subordonne ultimement à la contemplation du Bien transcendant et à la justice dans la cité. Le philosophe doit redescendre dans la caverne pour gouverner selon la justice. Le souci de soi n’est pas fin en soi mais moyen d’accès à une vérité et une justice qui le dépassent.

Aristote : vie contemplative et vie éthique

Aristote maintient l’importance du souci de soi mais l’intègre dans une conception plus large de l’eudaimonia (bonheur, épanouissement). Dans l’Éthique à Nicomaque, il distingue la vie de plaisir, la vie politique et la vie contemplative (bios theôrètikos). Cette dernière, consacrée à l’actualisation de notre nature rationnelle par la contemplation philosophique, représente la forme la plus haute du souci de soi.

L’éthique aristotélicienne implique un souci de soi pratique : cultiver les vertus morales par l’habitude (éthos), développer la prudence (phronèsis) qui permet de bien délibérer et agir dans les situations concrètes, viser l’excellence (aretè) dans tous les domaines de l’existence. Ce souci éthique de soi n’est pas solipsiste : il s’exerce dans la cité, par l’amitié (philia) et la participation politique. Le souci de soi authentique conduit nécessairement au souci de la communauté.

Le stoïcisme : gouvernement de soi et exercices spirituels

C’est avec le stoïcisme que le souci de soi atteint son développement le plus systématique et le plus pratique. Les stoïciens développent une véritable technologie du soi, ensemble de pratiques concrètes transformant le rapport à soi et au monde.

Épictète, dans les Entretiens et le Manuel, insiste sur la vigilance permanente à exercer sur soi-même. Le souci de soi stoïcien se focalise sur la distinction fondamentale entre ce qui dépend de nous (nos jugements, nos désirs, nos assentiments) et ce qui n’en dépend pas (événements extérieurs, corps, biens, réputation). Prendre soin de soi consiste à concentrer toute notre attention et notre énergie sur ce qui relève véritablement de notre pouvoir, renonçant à contrôler le reste.

Cette discipline implique plusieurs exercices spirituels identifiés par Pierre Hadot : l’attention (prosochè) continue à ses représentations mentales, examinant si elles concernent ce qui dépend de nous ; la méditation (meletè) des maximes philosophiques pour les intérioriser ; l’examen de conscience quotidien, particulièrement développé par Sénèque qui recommande de passer en revue chaque soir ses actions, pensées et omissions ; la praemeditatio malorum (préméditation des maux), exercice de visualisation négative imaginant d’avance les malheurs possibles pour s’y préparer psychologiquement.

Marc Aurèle, dans ses Pensées (littéralement À soi-même, Ta eis heauton), pratique l’écriture de soi comme exercice spirituel. Ces notes intimes ne sont pas journal intime au sens moderne mais rappels philosophiques, exhortations adressées à soi-même pour maintenir la tension éthique, la vigilance stoïcienne. « Au matin, dis-toi par avance : je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent… » Cette anticipation permet de ne pas être surpris, de réagir rationnellement plutôt qu’émotionnellement.

Le souci de soi stoïcien vise l’apatheia (absence de passion), l’ataraxia (tranquillité de l’âme) et ultimement l’eudaimonia (bonheur). Il ne s’agit pas de narcissisme ou d’égoïsme mais de liberté intérieure : se gouverner soi-même selon la raison plutôt qu’être esclave de ses passions et des événements extérieurs.

L’épicurisme : souci de soi hédoniste

Épicure propose une variante hédoniste du souci de soi dans sa Lettre à Ménécée. Prendre soin de soi consiste à rechercher le plaisir (hèdonè) compris non comme débauche mais comme ataraxia (absence de trouble) et aponia (absence de douleur). Ce souci de soi épicurien implique plusieurs pratiques : étudier la philosophie naturelle (atomisme) pour dissiper les craintes superstitieuses ; classer rationnellement les désirs (naturels et nécessaires, naturels et non nécessaires, ni naturels ni nécessaires) ; cultiver l’amitié philosophique ; vivre retiré (lathe biôsas, « vivre caché »).

La tetrapharmakos (quadruple remède) épicurienne résume ce souci de soi thérapeutique : les dieux ne sont pas à craindre, la mort n’est rien pour nous (« Quand nous sommes, la mort n’est pas là ; quand la mort est là, nous ne sommes pas »), le bien est facile à atteindre, le mal est facile à supporter. Cette thérapie philosophique de l’âme constitue le cœur du souci de soi épicurien.

Le cynisme : souci de soi radical

Les cyniques (Diogène de Sinope, Cratès) pratiquent un souci de soi ascétique et provocateur. Prendre soin de soi implique se libérer radicalement des conventions sociales (nomos), des besoins artificiels, du conformisme. Diogène vivant dans un tonneau, se masturbant publiquement, défiant Alexandre le Grand (« Ôte-toi de mon soleil ») incarne cette parrhèsia (franc-parler) cynique, cette liberté scandaleuse qui constitue le souci de soi le plus intransigeant.

L’askèsis cynique (entraînement, exercice) est physique autant que mental : marcher pieds nus l’hiver, s’habituer à la faim et au froid, réduire ses possessions au strict minimum. Ce dépouillement matériel vise l’autarkeia (autarcie, autosuffisance), forme radicale d’indépendance. Le souci de soi cynique est insurrectionnel, subversif, contestant toutes les valeurs établies au nom d’une nature (phusis) supposément plus authentique.

Le néoplatonisme : souci de soi comme retour à l’Un

Plotin, dans les Ennéades, développe un souci de soi mystique. Prendre soin de soi consiste à opérer le retour (epistrophè) de l’âme vers l’Un, principe transcendant dont elle émane. Ce retour implique purification, contemplation, finalement union extatique avec l’Un au-delà de toute dualité. Le souci de soi néoplatonicien est ascension spirituelle, mouvement d’intériorisation et de dépassement : « Rentre en toi-même et regarde ; si tu ne te vois pas encore beau, fais comme le sculpteur d’une statue qui doit devenir belle. »

Cette dimension mystique du souci de soi influence profondément le christianisme, bien qu’avec des transformations significatives.

Le christianisme : transformation du souci de soi

Le christianisme hérite du souci de soi antique mais le transforme radicalement. La cura sui devient suspecte de péché d’orgueil ; l’attention à soi risque de détourner de Dieu. Le monachisme chrétien développe néanmoins des pratiques de soi sophistiquées : confession, direction spirituelle, examen de conscience approfondi scrutant les moindres mouvements de l’âme.

Augustin, dans les Confessions, pratique une introspection radicale, mais orientée vers Dieu : « Tu étais au-dedans de moi et moi j’étais au-dehors. » Le souci de soi augustinien est paradoxal : je dois rentrer en moi-même (in te redi) mais pour y trouver Dieu, non pour me complaire narcissiquement en moi-même. La vérité habite l’homme intérieur (in interiore homine habitat veritas).

Thomas d’Aquin subordonne explicitement le souci de soi à l’amour de Dieu : on doit s’aimer soi-même, mais pour Dieu et en Dieu, non pour soi-même. Cette charité ordonnée hiérarchise les amours : Dieu d’abord, puis le prochain, enfin soi-même. Le souci de soi devient souci du salut de son âme immortelle, préparation à la béatitude éternelle.

Foucault : archéologie du souci de soi

Michel Foucault redécouvre et réhabilite le souci de soi dans ses derniers travaux, particulièrement L’Usage des plaisirs (1984), Le Souci de soi (1984) et les cours au Collège de France L’Herméneutique du sujet (1981-1982) et Le Courage de la vérité (1984).

Foucault montre que le souci de soi constitue le cadre général dans lequel s’inscrit le précepte « Connais-toi toi-même ». Dans l’Antiquité, on ne se connaît que pour mieux se gouverner, se transformer, se styliser. La modernité, depuis Descartes, inverse cette hiérarchie : la connaissance de soi devient fin en soi, fondement du savoir objectif, tandis que le souci de soi disparaît ou se transforme en narcissisme pathologique.

Foucault identifie trois moments historiques du souci de soi. Le moment socratico-platonicien subordonne le souci de soi à la connaissance de l’âme et à la contemplation des Idées. L’âge d’or hellénistique et romain (stoïcisme, épicurisme) développe le souci de soi comme fin en soi, pratique autonome, art de vivre. Enfin, le moment chrétien transforme le souci de soi en herméneutique du désir, techniques de déchiffrement des pensées cachées, aveu obligatoire des moindres mouvements de l’âme au directeur spirituel.

Pour Foucault, le souci de soi antique offre une alternative éthique à la morale moderne fondée sur des codes normatifs universels. Il propose une « esthétique de l’existence » : faire de sa vie une œuvre d’art par un travail de soi sur soi, selon ses propres critères esthétiques, non par obéissance à des lois hétéronomes. Cette éthique du souci de soi privilégie la « subjectivation » (devenir sujet de sa propre existence) sur l’« assujettissement » (être soumis à des normes disciplinaires).

Postérité et débats contemporains

Pierre Hadot, tout en appréciant les travaux de Foucault, critique sa lecture « esthétisante » du souci de soi antique. Pour Hadot, les exercices spirituels anciens visaient la sagesse, la transformation éthique, l’accord avec la raison universelle (stoïcisme) ou la contemplation du Bien (platonisme), non la création esthétique de soi comme œuvre d’art singulière. Le souci de soi n’était pas narcissisme raffiné mais dépassement de soi vers l’universel.

Arnold Davidson, Alexander Nehamas et autres poursuivent l’exploration foucaldienne du souci de soi comme alternative aux éthiques déontologiques (Kant) et conséquentialistes (utilitarisme), proposant une troisième voie : l’éthique perfectionniste centrée sur l’excellence personnelle, le développement de ses capacités, la stylistique de l’existence.

Les critiques féministes (Judith Butler, Nancy Fraser) interrogent les dimensions potentiellement élitistes et masculinistes du souci de soi antique : pratique réservée aux hommes libres, présupposant esclaves et femmes assurant la reproduction matérielle, célébrant une maîtrise virile de soi sur le modèle de la domination politique. Elles proposent néanmoins de réarticuler souci de soi et souci de l’autre, autonomie et vulnérabilité, résistance éthique et solidarité politique.

Le souci de soi demeure ainsi un concept philosophiquement fertile qui interroge notre modernité : comment se rapporter à soi-même ? Quelle liberté est possible dans les sociétés disciplinaires et de contrôle ? Comment résister aux normalisations sans tomber dans le narcissisme ? Le souci de soi antique, réactualisé, offre des ressources pour penser une éthique de la liberté, de l’autonomie et de la création de soi dans le contexte contemporain.

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