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Structure
  1. En raccourci
  2. Origines et formation
    1. Un prodige de Cambridge
    2. Le pèlerinage intellectuel européen
  3. Le savant de la Reine
    1. Conseiller de la Couronne
    2. Le mathématicien et le « British Empire »
    3. La bibliothèque de Mortlake
  4. Le tournant mystique
    1. L’insatisfaction du savoir humain
    2. L’arrivée d’Edward Kelley
    3. Le langage énochien
  5. L’errance européenne et la désillusion
    1. Voyage à la cour de Rodolphe II
    2. La rupture avec Kelley
  6. Dernières années et postérité
    1. Le retour à Mortlake
    2. Une fin de vie précaire
    3. Pour aller plus loin
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John Dee, mathématicien et philosophe élisabéthain, basé sur le sujet de l'article. L'image est imaginaire et non une représentation réelle.
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John Dee (1527-1609) : La quête d’un savoir mathématique et divin

  • 04/11/2025
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OrigineAngleterre (Royaume-Uni)
Importance★★★★
CourantsPhilosophie de la Renaissance, Hermétisme, Platonisme
ThèmesMathématiques, Navigation, Magie énochienne, Kabbale, Astrologie

En raccourci

John Dee naît à Londres en 1527. C’est un esprit universel, un véritable prodige de la Renaissance. Il excelle en mathématiques, en astronomie et en navigation. Il devient le conseiller scientifique et l’astrologue personnel de la reine Elizabeth Iʳᵉ. Il joue un rôle majeur dans la promotion des sciences mathématiques en Angleterre et soutient les grands voyages d’exploration. Il est le premier à utiliser l’expression « Empire britannique ».

Insatisfait des limites du savoir humain, Dee se tourne vers le mysticisme. Il cherche à contacter Dieu et les anges pour obtenir une connaissance directe et parfaite. En 1582, il s’associe à Edward Kelley, un voyant (ou « scryer »). Ensemble, ils mènent des « conversations angéliques » durant lesquelles ils affirment recevoir un langage céleste, « l’énochien ».

Leur quête les mène à travers l’Europe, notamment à la cour de l’empereur Rodolphe II à Prague. Mais leur association se termine mal. Dee rentre en Angleterre en 1589, ruiné et sa réputation ternie. Il meurt dans la pauvreté à Mortlake en 1609, laissant une œuvre immense où la science la plus rigoureuse côtoie l’occultisme le plus profond.

Origines et formation

La trajectoire intellectuelle de John Dee commence par une maîtrise exceptionnelle des savoirs académiques de son temps. Sa jeunesse est marquée par une boulimie de connaissances.

Un prodige de Cambridge

Né à Londres, John Dee est le fils d’un officier de la cour d’Henri VIII. Il entre au St. John’s College de Cambridge à l’âge de 15 ans. Il s’y distingue par une ardeur au travail presque surhumaine. Il affirmera plus tard ne s’accorder que quatre heures de sommeil par nuit.

Il se passionne pour les mathématiques, l’astronomie et la mécanique. Il conçoit même des effets spéciaux pour une représentation théâtrale, créant un scarabée mécanique volant qui lui vaut une première réputation de « magicien ».

Le pèlerinage intellectuel européen

Trouvant l’Angleterre trop limitée sur le plan scientifique, Dee entreprend un long voyage d’études sur le continent. Il étudie à Louvain, aux Pays-Bas, où il rencontre le célèbre cartographe Gerardus Mercator. Il se rend ensuite à Bruxelles et à Paris.

En 1550, à Paris, il donne des conférences publiques sur les Éléments d’Euclide. Ses cours attirent des foules considérables. Il démontre la puissance des mathématiques non seulement comme outil, mais comme une clé philosophique pour comprendre l’univers. Il refuse plusieurs postes académiques prestigieux, préférant poursuivre ses recherches en toute indépendance.

Le savant de la Reine

De retour en Angleterre, Dee se place sous la protection de la couronne. Il devient une figure indispensable de l’ère élisabéthaine, mettant son savoir encyclopédique au service de l’État.

Conseiller de la Couronne

Dès 1555, il est arrêté sous le règne de Marie Tudor pour avoir dressé des horoscopes. Il est accusé de « calculer » la mort de la reine. Il est emprisonné, mais sera finalement innocenté. L’avènement d’Elizabeth Iʳᵉ en 1558 change son destin.

La nouvelle reine lui accorde sa confiance. Dee devient son conseiller personnel pour les questions scientifiques et astrologiques. C’est lui qui choisit la date la plus propice pour le couronnement d’Elizabeth en se fondant sur ses calculs. Il restera proche de la souveraine, qui lui rendra visite dans sa demeure de Mortlake.

Le mathématicien et le « British Empire »

La contribution la plus durable de Dee à l’Angleterre est sa promotion des mathématiques. En 1570, il rédige une Préface mathématique influente pour la première traduction anglaise d’Euclide. Il y défend les mathématiques comme le fondement de tous les autres arts et sciences, de l’architecture à la navigation.

Il applique ses connaissances à la navigation, formant les grands explorateurs comme Martin Frobisher et Francis Drake. Il leur fournit cartes et instruments. C’est dans ses écrits sur l’expansion maritime qu’il utilise pour la première fois l’expression « Empire britannique » (British Empire), formulant une vision impériale pour l’Angleterre fondée sur la maîtrise des mers.

La bibliothèque de Mortlake

À Mortlake, près de Londres, Dee rassemble une bibliothèque personnelle gigantesque. Elle compte entre 3 000 et 4 000 volumes, un nombre prodigieux pour l’époque. C’est l’un des plus grands centres de savoir de l’Europe.

Cette collection attire des savants de tout le continent. Elle reflète l’ambition de Dee : maîtriser l’intégralité du savoir humain, de la géométrie grecque à la Kabbale hébraïque, en passant par l’alchimie et la philosophie néoplatonicienne.

Le tournant mystique

Malgré son érudition et son influence, John Dee est tourmenté. La connaissance humaine, fondée sur les textes et la raison, lui semble insuffisante pour percer les secrets ultimes de la création.

L’insatisfaction du savoir humain

Dee est un homme pieux. Il est convaincu que Dieu a écrit le monde en langage mathématique, mais que la clé de ce langage a été perdue. Il cherche une connaissance directe, une révélation divine. Il est persuadé qu’il est possible de communiquer avec les anges.

Il commence des expériences mystiques, utilisant des prières et des cristaux de divination (scrying). Il cherche un intermédiaire, un « voyant » capable de percevoir les messages que lui-même ne peut voir.

L’arrivée d’Edward Kelley

Après plusieurs tentatives infructueuses avec divers médiums, Dee rencontre Edward Kelley en 1582. Kelley est un personnage trouble, un alchimiste à la réputation sulfureuse, dont les oreilles auraient été coupées pour faux-monnayage. Pourtant, il s’avère être un voyant d’une puissance stupéfiante.

Dès leurs premières séances, Kelley affirme voir apparaître des anges dans la « shew-stone » (pierre de vision) de Dee. Une collaboration intense commence. Dee, le savant méticuleux, dirige les rituels et consigne scrupuleusement tout ce que Kelley décrit.

Le langage énochien

Pendant des années, les deux hommes se livrent à ces « conversations angéliques ». Les anges leur révèlent un système cosmologique complexe et un langage complet, avec son propre alphabet et sa propre grammaire : l’énochien.

Dee est convaincu d’avoir retrouvé la langue originelle parlée par Adam avant la Chute, une langue d’une puissance magique absolue. Il remplit des journaux entiers de ces révélations, cherchant la sagesse universelle.

L’errance européenne et la désillusion

La quête de Dee et Kelley les pousse à quitter l’Angleterre. Ils espèrent trouver un mécène royal qui comprendra l’importance de leur mission divine.

Voyage à la cour de Rodolphe II

En 1583, ils partent pour le continent à l’invitation d’un noble polonais, Albert Łaski. Leur voyage les mène jusqu’à Prague, à la cour de l’empereur Rodolphe II. Ce dernier est un mécène notoire de l’occultisme et de l’alchimie.

Dee tente d’impressionner l’empereur avec ses révélations angéliques. Il l’exhorte à une réforme spirituelle de la chrétienté. Mais l’entreprise échoue. Rodolphe II reste sceptique et les agents du pape les accusent de sorcellerie.

La rupture avec Kelley

Dee et Kelley trouvent refuge en Bohême sous la protection du comte Vilém de Rožmberk. Leur relation devient de plus en plus tendue. Kelley, qui s’intéresse davantage à l’alchimie et à la transmutation des métaux, supporte mal d’être le simple instrument de Dee.

La rupture survient en 1589 après un épisode controversé. Kelley annonce que les anges exigent qu’ils mettent leurs épouses en commun. Dee, dévasté mais obéissant à ce qu’il croit être un ordre divin, accepte. Cet événement brise leur association. Kelley reste en Bohême où il connaîtra une fin tragique, tandis que Dee décide de rentrer en Angleterre.

Dernières années et postérité

Le retour de John Dee dans son pays natal est amer. Sa longue absence et sa réputation de « conjurateur » ont ruiné son crédit scientifique et politique.

Le retour à Mortlake

Dee rentre en Angleterre en 1589. Il découvre que sa précieuse bibliothèque de Mortlake a été pillagée en son absence. De nombreux livres et instruments de valeur ont disparu. La reine Elizabeth Iʳᵉ le reçoit, mais son influence à la cour a disparu.

Il passe des années à tenter de justifier ses actions. Il cherche à se défendre des accusations de sorcellerie, insistant sur la piété de ses intentions. Il obtient finalement de la reine un poste modeste de directeur du Christ’s College à Manchester.

Une fin de vie précaire

Son poste à Manchester est un échec. Il ne parvient pas à s’entendre avec le personnel de l’université, qui se méfie de lui. Après la mort d’Elizabeth en 1603, son successeur, Jacques Ier, qui déteste l’occultisme, lui retire tout soutien.

John Dee retourne à Mortlake. Il passe ses dernières années dans la pauvreté, vendant ses biens pour survivre. Il meurt en 1609, abandonné de tous, à l’exception de sa fille qui s’occupe de lui.

John Dee laisse un héritage profondément ambivalent. Il fut l’un des esprits scientifiques les plus brillants de son temps, un promoteur essentiel des mathématiques et de la navigation qui contribua à l’essor de l’Angleterre. Parallèlement, sa quête d’un savoir absolu l’a conduit sur les chemins les plus obscurs de la mystique. Sa vie illustre la grande contradiction de la Renaissance : un monde où la rationalité la plus aiguë n’excluait pas la croyance en une communication directe avec le divin. Il fut à la fois un précurseur de la science moderne et le dernier des grands mages.

 

Pour aller plus loin

  • John Dee, La Monade hiéroglyphique: Réimpression de la traduction française de Grillot de Givry, avec les illustrations des éditions de 1564 & de 1591,
  • Wil Kinghan, L’Oracle du Dr John Dee,
  • John Dee, Les Cinq Livres des Mystères – L’Heptarchie Mystique – Enochiana T1,
  • Arnold Waldstein, John Dee, le sorcier de la reine Elisabeth,
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