Philosophes.org
Structure
  1. En raccourci
  2. Origines et formation (1548 – 1564)
    1. Naissance à Grenade
    2. Les études de droit à Salamanque
  3. Jeunesse et influences formatrices (1564 – 1580)
    1. L’entrée dans la Compagnie de Jésus
    2. Des débuts difficiles
    3. La formation scolastique
  4. Première carrière et émergence (1580 – 1597)
    1. Le professeur itinérant
    2. L’appel à Rome
    3. Retour en Espagne et maturation
  5. Œuvre majeure et maturité (1597 – 1613)
    1. Les « Disputationes Metaphysicae » (1597)
    2. La chaire de Coimbra
    3. Le « Tractatus de legibus » (1612)
  6. Dernières années et synthèses (1613 – 1617)
    1. La controverse avec Jacques Ier
    2. La « Defensio Fidei » (1613)
    3. Mort à Lisbonne
  7. Héritage
    1. Le « Doctor Eximius » et la scolastique
    2. L’influence sur la philosophie moderne
Philosophes.org
Image fictive de Francisco Suárez, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
  • Biographies
  • Philosophies de la Renaissance

Francisco Suárez (1548–1617) : Le *Doctor Eximius* et la refondation de la métaphysique

  • 14/11/2025
  • 9 minutes de lecture
Total
0
Shares
0
0
0

INFOS-CLÉS

OrigineEspagne (Royaume de Castille)
Importance★★★★★
CourantsScolastique tardive, Jésuite, École de Salamanque
ThèmesMétaphysique, *Disputationes Metaphysicae*, Droit des gens (*Jus gentium*), Volontarisme, Souveraineté populaire

Francisco Suárez, théologien et philosophe jésuite espagnol, est l’une des figures les plus importantes de la scolastique tardive. Surnommé le « Docteur Exceptionnel » (Doctor Eximius), il a réalisé une synthèse magistrale de la métaphysique qui a servi de pont entre la pensée médiévale et la philosophie moderne naissante.

En raccourci

Francisco Suárez, un prêtre jésuite espagnol, est un peu le « dernier grand » philosophe scolastique, mais aussi le « premier » des modernes. Surnommé le « Docteur Exceptionnel », il a vécu à une époque charnière, entre la Renaissance et le début de l’ère moderne.

Son œuvre la plus célèbre, les « Disputes Métaphysiques » (Disputationes Metaphysicae), est un énorme livre qui a changé la façon d’enseigner la philosophie. Au lieu de simplement commenter les textes d’Aristote, Suárez a réorganisé toute la métaphysique (l’étude de ce qui « est ») de manière systématique, comme un manuel.

Ce livre est devenu la référence absolue dans les universités pendant plus d’un siècle, et des philosophes majeurs comme Descartes et Leibniz l’ont lu et s’en sont inspirés pour développer leurs propres idées.

Suárez n’était pas qu’un penseur de l’abstrait. Il s’est aussi battu (avec des mots) contre le roi d’Angleterre, Jacques Ier. Il a défendu l’idée que le pouvoir politique venait du peuple, qui le confiait ensuite au roi. Une idée très moderne qui justifiait le droit de résister à un tyran.

Origines et formation (1548 – 1564)

Naissance à Grenade

Francisco Suárez naît le 5 janvier 1548 à Grenade, dans une Espagne qui achève de consolider son unité politique et religieuse. Sa ville natale, ancien joyau du royaume nasride, a été intégrée à la Couronne de Castille à peine un demi-siècle plus tôt. Il voit le jour au sein d’une famille noble et aisée ; son père, Miguel Suárez, est un avocat de renom.

Ce contexte familial le destine naturellement à une carrière dans l’administration ou le droit, piliers de l’empire espagnol en pleine expansion.

Les études de droit à Salamanque

Conformément au projet familial, le jeune Francisco est envoyé à l’âge de treize ans à l’Université de Salamanque, le plus grand centre intellectuel de la péninsule ibérique. Il s’inscrit en 1561 pour y étudier le droit canon.

Salamanque n’est pas seulement une faculté de droit ; c’est le cœur vibrant de ce que l’on appellera la « Seconde Scolastique » ou l’École de Salamanque. Des penseurs dominicains comme Francisco de Vitoria y ont récemment redéfini le droit et la théologie morale. Bien que Suárez n’ait pas connu Vitoria (mort deux ans avant sa naissance), il entre dans une université où les questions les plus brûlantes de l’époque – la légitimité de la conquête, la nature du droit international, l’économie morale – sont débattues avec une rigueur intellectuelle féroce.

Jeunesse et influences formatrices (1564 – 1580)

L’entrée dans la Compagnie de Jésus

Le parcours de Suárez connaît un tournant décisif. En 1564, à l’âge de seize ans, il décide d’abandonner la carrière juridique pour entrer dans la vie religieuse. Il choisit la Compagnie de Jésus, un ordre religieux fondé par Ignace de Loyola quelques décennies plus tôt (1540). Les Jésuites représentent alors une force nouvelle, dynamique et résolument intellectuelle au sein de l’Église catholique, fer de lance de la Réforme catholique initiée par le Concile de Trente.

Cette décision n’est pas anodine. Elle signifie un engagement total dans l’étude de la philosophie et de la théologie, au service de la défense et de la propagation de la foi catholique.

Des débuts difficiles

L’entrée de Suárez chez les Jésuites à Salamanque n’est pas celle d’un prodige. Les hagiographes et les historiens s’accordent sur un point : ses débuts intellectuels furent laborieux. Il aurait échoué à deux reprises à l’examen d’admission en philosophie, au point que ses supérieurs doutèrent de ses capacités et que lui-même songea à abandonner.

Persévérant, il est finalement admis et, une fois les premières difficultés surmontées, son esprit se révèle. Il se transforme en un étudiant d’une puissance de travail et d’une acuité exceptionnelles. Cette expérience initiale d’une intelligence lente à s’éveiller mais profonde est peut-être à l’origine de la clarté et de la patience méthodiques qui caractériseront ses écrits.

La formation scolastique

De 1565 à 1570, Suárez étudie la philosophie et la théologie à Salamanque. Il s’immerge dans l’héritage d’Aristote, la synthèse de Thomas d’Aquin (le thomisme), mais aussi dans les critiques de Duns Scot. La Scolastique, méthode philosophique dominante, consiste en une analyse logique rigoureuse des textes, la formulation de questions (disputationes), l’examen des objections et la proposition de solutions argumentées.

Ordonné prêtre en 1572, il est immédiatement destiné à l’enseignement, signe de sa maîtrise intellectuelle désormais reconnue.

Première carrière et émergence (1580 – 1597)

Le professeur itinérant

La carrière de Suárez se dessine comme celle d’un enseignant de premier plan au service de son ordre. Il commence par enseigner la philosophie à Ségovie, puis la théologie à Ávila et Valladolid.

Sa réputation de pédagogue et de théologien d’une précision redoutable grandit rapidement. Il ne se contente pas de répéter les maîtres ; il évalue, critique, et propose ses propres synthèses sur des points de doctrine complexes.

L’appel à Rome

En 1580, son prestige est tel qu’il est appelé au cœur même de la chrétienté intellectuelle : le Collège Romain (aujourd’hui l’Université Grégorienne). Fondé par Ignace de Loyola lui-même, il s’agit de l’institution phare pour la formation des Jésuites du monde entier.

Pendant cinq ans (1580-1585), Suárez y enseigne la théologie. Ce séjour romain est crucial. Il le met en contact avec les débats doctrinaux les plus intenses de l’époque, notamment la controverse De Auxiliis sur la grâce et le libre arbitre, qui oppose les Jésuites (défenseurs d’une plus grande liberté humaine) aux Dominicains (plus stricts sur la prédestination). Il y gagne l’estime des Papes, dont Grégoire XIII.

Retour en Espagne et maturation

Après Rome, Suárez retourne en Espagne et occupe la chaire de théologie d’Alcalá de Henares (1585-1592), une autre université de premier plan. Il enseigne ensuite brièvement à Salamanque (1592-1597).

C’est durant cette période, riche de vingt-cinq ans d’enseignement et de débats, qu’il prépare méthodiquement son œuvre maîtresse. Il sent la nécessité de refonder l’enseignement de la métaphysique, non plus sur la base de commentaires dispersés, mais par un traité systématique.

Œuvre majeure et maturité (1597 – 1613)

Les « Disputationes Metaphysicae » (1597)

En 1597, alors qu’il s’apprête à quitter Salamanque pour Coimbra, Suárez publie l’œuvre qui va asseoir son autorité pour les siècles à venir : les Disputationes Metaphysicae (Disputes Métaphysiques). L’impact de ce livre est colossal.

L’innovation structurelle
Sa première grande nouveauté est sa forme. Depuis le Moyen Âge, l’enseignement de la métaphysique se faisait presque exclusivement sous la forme de Commentaires des livres de la Métaphysique d’Aristote. Suárez rompt avec cette tradition. Il produit le premier traité de métaphysique entièrement systématique, organisé non pas selon l’ordre des textes d’Aristote, mais selon un ordre logique et pédagogique (ordo doctrinae) dicté par la matière elle-même. Il s’agit du premier « manuel » de métaphysique au sens moderne.

L’objet de la métaphysique
Suárez redéfinit l’objet même de la discipline. Pour lui, la métaphysique est la science de l’être en tant qu’être réel (ens in quantum ens reale). Cette définition lui permet d’établir un concept unifié de « l’être » qui s’applique aussi bien à Dieu (l’être infini) qu’aux créatures (les êtres finis), sans les confondre. Il peut ainsi traiter de la métaphysique générale (l’ontologie) avant la métaphysique spéciale (la théologie naturelle, la psychologie).

La distinction de l’essence et de l’existence
Dans les débats scolastiques, la question de savoir si l’essence (ce qu’une chose est) et l’existence (le fait qu’elle soit) sont réellement distinctes était centrale. Suárez propose une voie moyenne originale. Contre certains thomistes, il nie une « distinction réelle » (comme entre deux objets), mais il affirme plus qu’une simple distinction logique : il s’agit d’une distinction de raison avec un fondement dans la réalité (distinctio rationis cum fundamento in re). Pour une créature, l’existence n’est pas incluse dans son essence ; elle lui advient.

La chaire de Coimbra

La publication des Disputationes lui vaut une renommée européenne. Le roi Philippe II d’Espagne, qui est aussi roi du Portugal, l’envoie personnellement à l’Université de Coimbra en 1597, avec pour mission explicite de rehausser le prestige de sa chaire de théologie.

Suárez y enseignera pendant près de vingt ans, exerçant une influence profonde sur la vie intellectuelle portugaise et espagnole. C’est à Coimbra qu’il rédige son autre œuvre majeure.

Le « Tractatus de legibus » (1612)

En 1612, il publie son Tractatus de legibus ac Deo legislatore (Traité des lois et de Dieu législateur). C’est un monument de philosophie du droit et de théorie politique.

Le volontarisme de la loi
Suárez y définit la loi. Pour lui, la loi n’est pas seulement un acte de l’intellect (qui discerne le bien), mais fondamentalement un acte de la volonté du législateur (qui commande et oblige). Ce volontarisme (l’accent mis sur la volonté) est une caractéristique de sa pensée. La loi doit être juste et ordonnée au bien commun, mais elle tire sa force contraignante du commandement.

Le droit des gens (Jus gentium)
S’inspirant de Vitoria, Suárez affine la théorie du droit international. Il distingue nettement le droit naturel (les principes moraux universels et immuables) du jus gentium (le droit des gens). Pour lui, le jus gentium n’est pas simplement le droit naturel, mais un ensemble de lois humaines et positives, issues de la coutume et du consentement mutuel des nations.
Il justifie ce droit par la nécessité : l’humanité, bien que divisée en peuples et royaumes, forme une communauté mondiale (communitas humana). Ces États souverains ont besoin de règles communes pour réguler leurs interactions, fondant ainsi un droit international positif.

Dernières années et synthèses (1613 – 1617)

La controverse avec Jacques Ier

Les dernières années de Suárez sont marquées par une célèbre polémique politique. Le roi Jacques Ier d’Angleterre (Jacques VI d’Écosse) est le principal théoricien de la « monarchie de droit divin ». Selon cette doctrine, le roi reçoit son pouvoir directement de Dieu, n’est responsable que devant Dieu, et ses sujets lui doivent une obéissance absolue.

Après une tentative d’attentat (la Conspiration des Poudres), Jacques Ier impose un serment d’allégeance qui oblige ses sujets catholiques à rejeter l’autorité du Pape en matière politique.

La « Defensio Fidei » (1613)

En réponse, le Pape Paul V demande à Suárez de réfuter la doctrine du roi d’Angleterre. Suárez publie alors sa Defensio Fidei Catholicae adversus Anglicanae sectae errores (Défense de la foi catholique contre les erreurs de la secte anglicane).

La souveraineté populaire
L’ouvrage de Suárez est une attaque frontale contre l’absolutisme de droit divin. Il y développe une théorie claire de la souveraineté populaire :

  • Tout pouvoir politique vient de Dieu.
  • Cependant, Dieu ne le donne pas directement à un individu (le roi), mais à la communauté politique, au peuple dans son ensemble.
  • C’est le peuple qui, par un acte de consentement (un quasi-contrat), délègue ce pouvoir à un souverain (un roi, une assemblée) pour qu’il gouverne en vue du bien commun.

Le droit à la résistance
La conséquence logique est explosive : si le souverain brise ce pacte, ne gouverne plus pour le bien commun mais pour son propre profit, et devient un tyran, le peuple conserve un droit de résistance. Ce droit peut, dans des cas extrêmes et sous des conditions très strictes, aller jusqu’au tyrannicide.

L’ouvrage fit scandale. Il fut condamné et brûlé publiquement à Londres sur ordre de Jacques Ier, mais aussi à Paris par le Parlement de Paris, qui y voyait une menace pour l’autorité du roi de France.

Mort à Lisbonne

Épuisé par une vie de travail intellectuel intense, Francisco Suárez se retire de l’enseignement en 1616. Il meurt à Lisbonne le 25 septembre 1617. Selon la tradition, ses derniers mots furent : « Je n’aurais jamais cru qu’il fût si doux de mourir ».

Héritage

Le « Doctor Eximius » et la scolastique

Francisco Suárez fut, de son vivant, salué comme le plus grand philosophe et théologien de son temps, ce que son surnom de Doctor Eximius (Docteur Exceptionnel) atteste. Il représente l’apogée de la Seconde Scolastique, une pensée capable de dialoguer avec les défis de la modernité (l’émergence des États-nations, le droit international, la science nouvelle) tout en restant ancrée dans la tradition.

L’influence sur la philosophie moderne

L’héritage le plus durable de Suárez est peut-être son influence directe sur la philosophie moderne qui, paradoxalement, se construira en opposition à la scolastique.

Ses Disputationes Metaphysicae devinrent le manuel de métaphysique de référence dans toute l’Europe pendant plus d’un siècle. Fait notable, elles furent adoptées non seulement dans les universités catholiques, mais aussi dans les universités protestantes d’Allemagne et de Hollande.

Par ce biais, l’œuvre de Suárez a formé l’esprit des pères de la modernité :
René Descartes a été éduqué par les Jésuites (à La Flèche) sur la base de manuels inspirés de Suárez. De nombreux concepts cartésiens (sur la causalité, la substance, les distinctions) sont un dialogue direct avec Suárez.
Gottfried Wilhelm Leibniz le lisait abondamment et le considérait comme un métaphysicien majeur, s’inspirant de ses analyses sur les « possibles » et l’individuation.
Christian Wolff, qui a systématisé la philosophie allemande avant Kant, est un héritier direct de la structure et du vocabulaire de la métaphysique suarézienne.
Même des penseurs plus tardifs, comme Arthur Schopenhauer, le loueront comme un « véritable condensé de toute la sagesse scolastique ».

Francisco Suárez incarne un moment de transition crucial. Il est le dernier grand bâtisseur de la cathédrale scolastique, mais il en a réorganisé les plans et modernisé les matériaux. En systématisant la métaphysique, il a créé l’espace conceptuel et le vocabulaire que la philosophie moderne allait à la fois utiliser et combattre. En fondant la souveraineté sur le consentement du peuple, il a fourni des arguments décisifs aux théoriciens du contrat social et aux critiques de l’absolutisme, marquant durablement la philosophie politique et juridique.

Total
0
Shares
Share 0
Tweet 0
Share 0
Sujets liés
  • Droit
  • Métaphysique
  • Philosophie politique
  • Scolastique
  • Volonté
Article précédent
Image fictive d'Anthony Ashley-Cooper, 3ᵉ comte de Shaftesbury, qui ne représente pas réellement le philosophe anglais
  • Biographies
  • Philosophie moderne

Anthony Ashley-Cooper, 3ᵉ comte de Shaftesbury (1671–1713) : philosophe du sens moral et de l’harmonie universelle

  • 14/11/2025
Lire l'article
Article suivant
  • Biographies
  • Philosophie Médiévale Islamique

Abū Bakr ibn Furāk (vers 941–1015) : artisan de la théologie ash’arite et défenseur de l’orthodoxie rationnelle

  • 14/11/2025
Lire l'article
Vous devriez également aimer
Image fictive représentant Erwin Schrödinger, ne correspondant pas à son apparence réelle, illustrant le physicien et philosophe autrichien
Lire l'article
  • Biographies

Erwin Schrödinger (1887–1961) : dialogue entre physique quantique et philosophie de la conscience

  • Philosophes.org
  • 15/11/2025
Image imaginaire de Zoroastre, fondateur du zoroastrisme, ne représentant pas le personnage historique réel
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophies antiques

Zoroastre (vers 1500–550 av. J.-C.) : prophète du monothéisme iranien et fondateur du mazdéisme

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Représentation fictive et imaginaire de David Chalmers, cette image ne représente pas réellement le philosophe australien né en 1966
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie analytique

David Chalmers (1966–) : la conscience et les frontières de l’esprit

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Lire l'article
  • Autres Philosophies Orientales
  • Biographies

Jeong Jedu (1649-1736) : Le cœur-esprit comme voie d’accès à la sagesse innée

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie Médiévale Juive

Rabbi Akiva (50–135) : fondateur de l’herméneutique rabbinique et architecte de la loi orale

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie Médiévale Juive

Shimon bar Yohaï (vers 100–vers 160) : maître de la mystique juive et symbole de résistance

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie Médiévale Islamique

Abū Bakr ibn Furāk (vers 941–1015) : artisan de la théologie ash’arite et défenseur de l’orthodoxie rationnelle

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025
Image fictive d'Anthony Ashley-Cooper, 3ᵉ comte de Shaftesbury, qui ne représente pas réellement le philosophe anglais
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie moderne

Anthony Ashley-Cooper, 3ᵉ comte de Shaftesbury (1671–1713) : philosophe du sens moral et de l’harmonie universelle

  • Philosophes.org
  • 14/11/2025

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

novembre 2025
LMMJVSD
 12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
« Oct    
Tags
Action (23) Aristotélisme (31) Bouddhisme (57) Christianisme (20) Connaissance (35) Conscience (50) Cosmologie (31) Critique (30) Dao (36) Dialectique (34) Dieu (26) Existence (23) Existentialisme (22) Foi (25) Franc-maçonnerie (24) Herméneutique (34) Histoire (34) Humanisme (22) Justice (28) Langage (21) Liberté (34) Logique (45) Morale (75) Mystique (34) Métaphysique (97) Nature (23) Ontologie (22) Philosophie de la religion (23) Philosophie politique (27) Phénoménologie (22) Pouvoir (26) Raison (43) Rationalisme (26) Sagesse (78) Sciences (21) Société (20) Spiritualité (37) Stoïcisme (37) Théologie (48) Tradition (29) Vertu (26) Voie (37) Vérité (20) Épistémologie (31) Éthique (130)
Affichage des tags
Épistémologie Volonté Singularité Destin Infini Monadologie Persuasion Fonctionnalisme Réincarnation Ordre Climat Interpellation Tyrannie Philosophie politique Ironie Communisme Âme Synthèse Entropie Séparation Société Émancipation Héritage Éveil Devenir Métamorphoses Sociologie Statistique Spontanéité Brahmanes Impérialisme Solitude Péché Idéalisme Sémantique Homère Soupçon Fatalisme Capitalisme Honneur Rites initiatiques Beauté Politique Inégalité Confucianisme Naturalisme Modération Égalité Déontologie Communautarisme Sacré Quotidien Philosophie islamique Éducation Croyances Nationalisme Prédiction Philosophie morale Maïeutique Hospitalité Individualité Nihilisme Physiologie Réductionnisme Taoïsme Transmission Éléatisme Pessimisme Falsifiabilité Gnose Création Séduction Possible Communication Expérience Abduction Sublime Autrui Musique Pluralité Opinion Platonisme Émotions Narcissisme Ataraxie Martyre Fondements Imagination créatrice Aliénation Pari Cognition Richesse Haine Commentaire Réforme Essentialisme Propriété Contrat social Théorie Indétermination Philosophie de la culture Diplomatie Réfutation Colonialisme Trauma Anarchisme Stoïcisme Résilience Voyages Phénoménologie Positivisme logique Possession Impératif Anthropologie Adversité Langage Compréhension Polémique Terreur Formalisation Choix Christianisme Temporalité Sciences humaines Déterminisme Raison Dictature Ambiguïté Soufisme Rupture Culture Logos Ethnographie Utilitarisme Principe Tautologie Sensibilité Institutions Biologie Simplicité Vertu Rationalisme Deuil Paradoxes Pluralisme Règles Mathématiques Dieu Philosophie religieuse Déisme Salut Linguistique Symbole Passions Économie Altruisme Sciences cognitives Méthode Bonheur Corps Réalisme Matérialisme Pouvoir Philologie Décadence Confession Autarcie Tradition Jugement Mythe Certitudes Presse Névrose Progrès Psychologie Conscience Doute Exemplarité Médiation Fidélité Dualisme Janséisme Providence Altérité Causalité Interprétation Philosophie analytique Désespoir Neurologie Kabbale Franc-maçonnerie Philosophie de l’esprit Habitude Physique Sciences Philosophie des sciences Bien Ascétisme Féminisme Autonomie Inconscient Temps Pardon Révolution Judaïsme Controverse Nature Sacrifice Provocation Réalité Astronomie Catharsis Pragmatisme Colère Oisiveté Contrôle Sens moral Discipline Botanique Cynisme Idées Expressivité Médias Socialisme École Mémoire Littérature Liberté Nombre Violence Géométrie Voie Référence Philosophie première Angoisse Scolastique Humilité Paradigmes Rêves Nécessité Vérité Mal Contradiction République Personnalité Philosophie de l’art Typologie Syllogisme Qualia Archétypes Amitié Mécanique Changement Absolu Holisme Usage Allégorie Esprit Privation Narration Philosophie de l’expérience Maîtrise de soi Synchronicité Vacuité Métaphysique Modernité Connaissance Détachement Antiquité Dilemme Éthique Transcendance Légitimité Culpabilité Influence Apologétique Flux Averroïsme Dépassement Comportement Harmonie Méditation Philosophie naturelle Impermanence Critique Exégèse Technique Relativisme Relation Démonstration Hellénisme Positivisme Dao Esthétique Philosophie de la technique Plaisir Substance Gouvernement Spiritualisme Engagement Observation Existence Intellect Cycles Pédagogie Système Droit Gestalt Consolation Pulsion Cosmologie Prophétie Propositions Karma Lycée Philosophie sociale Histoire Médecine Individuation Révélation Charité Humanisme Sotériologie Syncrétisme Dialectique Bibliothèque Sophistique Contingence Technologie Cartésianisme Praxis Constructivisme Négativité Finalisme Présocratiques Dialogue Guerre Totalitarisme Être Syntaxe Motivation Différance Tolérance Rome Téléologie Subjectivité Comparatisme philosophique Objectivité Travail Transfert Hébraïsme Unité Philosophie de l’information Universaux Justice Athéisme Scepticisme Induction Fortune Narrativité Métaphore Bienveillance Théodicée Action Perception Éternité Spiritualité Justification Alchimie Responsabilité Fiabilisme Connotation Thérapie Misère Monothéisme Expression Folie Attention Immanence Bouddhisme Autorité Hédonisme Sens Axiomatique Théologie Renaissance Panthéisme Intentionnalité Réversibilité Utopie État Psychanalyse Néant Savoir Clémence Individualisme Philosophie médiévale islamique Questionnement Illumination Épicurisme Populisme Erreur Atomisme Sagesse Condition humaine Éloquence Surveillance Empirisme Libre arbitre Rivalité Manuscrits Hébreu Néoplatonisme Désir Grammaire Grandeur Durée Philosophie juive Mouvement Grâce Normalisation Transformation Silence Mystique Augustinisme Purification Idéologie Compassion Illusion Logique Devoir Inde Aristotélisme Souveraineté Ennui Thomisme Traduction Évolution Émanation Géographie Égoïsme Philosophie de la nature Rhétorique Réduction Ontologie Intuition Complexité Risque Franciscanisme Démocratie Visage Indifférence Eudémonisme Foi Nominalisme Catalepsie Art Identité Mort Zen Philosophie du langage Morale Déduction Modalité Contemplation Monisme Prédestination Exemplarisme Internalisme Religion Herméneutique Agnosticisme Intelligence artificielle Représentation Amour Situation Sexualité Philosophie de la religion Reconnaissance Existentialisme Intelligence Probabilités Authenticité Population Trace Marxisme Souffrance Romantisme Déconstruction Divertissement Finitude Modélisation Apeiron Civilisation Opposés Conversion Acceptation Optimisme Matière Libéralisme
Philosophes.Org
  • A quoi sert le site Philosophes.org ?
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation
  • Contact
  • FAQ – Questions fréquentes
  • Les disciplines d’intérêt pour la philosophie
  • Newsletter
La philosophie au quotidien pour éclairer la pensée

Input your search keywords and press Enter.