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Structure
  1. Origines lituaniennes et formation juive
    1. Une naissance dans l’Europe orientale
    2. Formation hébraïque et culture russe
    3. Exil familial et découverte de l’Occident
  2. Formation philosophique en France
    1. Études à Strasbourg et découverte de la phénoménologie
    2. Séjour à Fribourg auprès de Husserl et Heidegger
    3. Thèse sur Husserl et introduction de la phénoménologie en France
  3. Guerre, captivité et maturation éthique
    1. Mobilisation et expérience combattante
    2. Captivité et découverte de la littérature russe
    3. Extermination familiale et traumatisme de la Shoah
  4. Elaboration de la philosophie de l’altérité
    1. Retour à la vie civile et enseignement
    2. Premiers écrits phénoménologiques
    3. « De l’existence à l’existant »
  5. « Totalité et Infini » et accomplissement systématique
    1. Publication de l’œuvre majeure
    2. Phénoménologie du visage
    3. Critique de l’ontologie et primauté de l’éthique
  6. « Autrement qu’être » et radicalisation de la pensée
    1. Approfondissement de l’analyse éthique
    2. Langage poétique et limites de la philosophie
    3. Influence grandissante et reconnaissance internationale
  7. Écrits sur le judaïsme et dialogue des traditions
    1. Lectures talmudiques et herméneutique juive
    2. Critique de l’idolâtrie et de la violence
    3. Dialogue avec le christianisme
  8. Dernières années et testament spirituel
    1. Enseignement tardif et transmission
    2. Derniers écrits et synthèses
    3. Reconnaissance institutionnelle et influence
  9. Mort et héritage éthique
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Emmanuel Levinas (1906-1995) : Le philosophe de l’altérité et de la responsabilité éthique

  • 10/09/2025
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OrigineKaunas, Lituanie
Importance★★★★★
CourantsPhénoménologie éthique
Thèmesaltérité, responsabilité, visage d'autrui, infini, éthique première, judaïsme

Philosophe français d’origine lituanienne, Emmanuel Levinas révolutionne la pensée éthique contemporaine en plaçant la relation à autrui au fondement de toute philosophie, développant une phénoménologie de l’altérité qui transforme radicalement la compréhension de la subjectivité et de la responsabilité morale.

En raccourci

Emmanuel Levinas naît en 1906 à Kaunas, en Lituanie, dans une famille juive cultivée. Cette origine orientale et cette appartenance religieuse marquent profondément sa sensibilité philosophique et nourrissent sa critique de la tradition occidentale.

Étudiant à Strasbourg puis auditeur de Husserl et Heidegger en Allemagne, il introduit la phénoménologie en France tout en développant une critique de son orientation trop intellectualiste. Il découvre dans l’expérience d’autrui une dimension irréductible à la conscience intentionnelle.

« Totalité et Infini » et « Autrement qu’être » constituent les œuvres majeures de sa philosophie de l’altérité. Il y montre que l’éthique précède l’ontologie et que la responsabilité pour autrui fonde la subjectivité authentique.

Sa mort en 1995 clôt l’œuvre du penseur qui a le plus profondément renouvelé l’éthique contemporaine en révélant la primauté de la relation asymétrique à autrui sur la conscience de soi, ouvrant de nouvelles voies à la philosophie morale et politique.

Origines lituaniennes et formation juive

Une naissance dans l’Europe orientale

Emmanuel Levinas naît le 12 janvier 1906 à Kaunas (Kovno), alors dans l’Empire russe, au sein d’une famille juive cultivée et prospère. Cette origine orientale le situe d’emblée à la périphérie de l’Europe occidentale et lui confère une sensibilité particulière aux questions d’exil, d’étrangeté et d’altérité qui nourrissent sa philosophie.

Kaunas, importante communauté juive de Lituanie, vit alors une période d’effervescence culturelle marquée par la renaissance de l’hébreu et l’émergence du sionisme moderne. Cette atmosphère intellectuelle stimulante expose le jeune Levinas aux débats sur l’identité juive moderne et l’articulation entre tradition religieuse et modernité européenne.

Formation hébraïque et culture russe

La famille Levinas appartient à cette bourgeoisie juive éclairée qui concilie fidélité religieuse et ouverture à la culture moderne. Emmanuel reçoit une solide formation hébraïque traditionnelle tout en s’initiant à la littérature russe, particulièrement Dostoïevski et Tolstoï qui marquent durablement sa sensibilité morale.

Cette double formation, religieuse et littéraire, développe chez lui une acuité particulière face aux questions éthiques et une méfiance instinctive envers les systèmes philosophiques totalisants. L’expérience précoce de la pluralité culturelle nourrit sa future critique de l’identité close sur elle-même.

Exil familial et découverte de l’Occident

En 1914, l’invasion allemande contraint la famille Levinas à l’exil vers l’Ukraine, première expérience de déracinement qui révèle la précarité de l’existence juive en Europe orientale. Cette épreuve développe sa conscience aiguë de la vulnérabilité et de la responsabilité envers les persécutés.

Le retour à Kaunas en 1920, devenue capitale de la Lituanie indépendante, coïncide avec l’adolescence de Levinas et sa découverte de la philosophie occidentale. Cette rencontre entre tradition juive et pensée grecque structure sa problématique philosophique future et nourrit sa réflexion sur les rapports entre Athènes et Jérusalem.

Formation philosophique en France

Études à Strasbourg et découverte de la phénoménologie

En 1923, Levinas quitte la Lituanie pour poursuivre ses études à l’université de Strasbourg, alors foyer de renouveau intellectuel dans l’Alsace récemment redevenue française. Cette installation définitive en France marque le début de son intégration à la culture française et de sa vocation philosophique.

À Strasbourg, il découvre la phénoménologie de Husserl grâce à l’enseignement de Maurice Pradines et Jean Hering. Cette révélation méthodologique lui révèle une voie nouvelle pour dépasser l’opposition stérile entre empirisme et idéalisme et fonde sa conviction que la philosophie doit partir de l’expérience vécue plutôt que de concepts abstraits.

Séjour à Fribourg auprès de Husserl et Heidegger

En 1928-1929, Levinas séjourne à Fribourg pour suivre les derniers cours de Husserl et assister aux premières leçons de Heidegger. Cette formation directe auprès des maîtres de la phénoménologie allemande lui donne une connaissance exceptionnelle de cette tradition philosophique qu’il introduit en France.

L’enseignement de Heidegger produit sur lui un impact considérable par sa radicalité et sa puissance d’innovation conceptuelle. Cependant, cette admiration initiale se transforme progressivement en critique à mesure qu’il découvre les implications politiques de la philosophie heideggérienne et développe sa propre conception de l’éthique.

Thèse sur Husserl et introduction de la phénoménologie en France

Sa thèse de doctorat, « Théorie de l’intuition dans la phénoménologie de Husserl » (1930), constitue la première présentation systématique de la phénoménologie en français. Cette œuvre pédagogique révèle déjà sa capacité exceptionnelle d’exposition et son talent pour rendre accessible la pensée allemande la plus complexe.

Cette introduction de la phénoménologie en France établit immédiatement sa réputation d’expert de la philosophie allemande contemporaine et lui ouvre l’accès aux cercles intellectuels parisiens. Elle révèle également son projet de féconder la tradition française par l’apport de la phénoménologie allemande.

Guerre, captivité et maturation éthique

Mobilisation et expérience combattante

Naturalisé français en 1930, Levinas est mobilisé en 1939 comme interprète d’allemand et de russe. Cette expérience militaire le confronte à la violence de l’histoire et développe sa réflexion sur la responsabilité collective face aux événements tragiques de l’époque.

La défaite de 1940 et sa capture par l’armée allemande marquent profondément sa compréhension de la fragilité humaine et de l’exposition à autrui. Cette expérience de la vulnérabilité nourrit sa future philosophie de la responsabilité et sa critique de l’héroïsme viril de la tradition occidentale.

Captivité et découverte de la littérature russe

Durant sa captivité dans un stalag allemand (1940-1945), Levinas approfondit sa connaissance de la littérature russe et découvre l’œuvre de Vassily Grossman qui révèle la dimension éthique de la résistance au mal radical. Cette période de réclusion forcée devient paradoxalement un temps de maturation intellectuelle intense.

L’expérience carcérale lui révèle concrètement la réduction de l’homme à l’état d’objet et la négation de son humanité par les systèmes totalitaires. Cette épreuve personnelle nourrit sa critique philosophique de la violence et sa recherche d’un fondement éthique indestructible de l’humain.

Extermination familiale et traumatisme de la Shoah

Pendant sa captivité, sa famille restée en Lituanie est exterminée par les nazis et leurs collaborateurs locaux. Cette perte irréparable transforme radicalement sa compréhension de l’histoire occidentale et nourrit sa critique de la civilisation européenne qui a rendu possible l’entreprise génocidaire.

Ce traumatisme personnel et collectif oriente définitivement sa philosophie vers la question de la responsabilité pour autrui et la critique de l’ontologie occidentale accusée de préparer la violence par sa réduction de l’autre au même. La Shoah devient l’horizon tragique qui éclaire toute sa réflexion ultérieure.

Elaboration de la philosophie de l’altérité

Retour à la vie civile et enseignement

Libéré en 1945, Levinas reprend sa carrière d’enseignant tout en dirigeant l’École normale israélite orientale qui forme les cadres de la communauté juive française. Cette double activité, philosophique et pédagogique, révèle sa volonté de concilier réflexion universelle et fidélité communautaire.

Son enseignement, d’abord secondaire puis universitaire, développe ses qualités pédagogiques exceptionnelles et sa capacité à transmettre les questions philosophiques les plus abstraites avec une clarté remarquable. Cette pratique pédagogique nourrit sa conception dialogique de la philosophie.

Premiers écrits phénoménologiques

Les années d’après-guerre voient naître ses premiers écrits phénoménologiques originaux qui développent une critique de l’intentionnalité husserlienne et révèlent l’expérience d’autrui comme irréductible à la conscience constituante. Ces articles annoncent les thèmes majeurs de sa philosophie mature.

« Le Temps et l’Autre » (1947) constitue la première esquisse de sa philosophie de l’altérité en montrant que la temporalité authentique naît de la relation à autrui plutôt que de la conscience de soi. Cette découverte transforme radicalement l’approche phénoménologique traditionnelle.

« De l’existence à l’existant »

En 1947, Levinas publie « De l’existence à l’existant », analyse phénoménologique de l’émergence du sujet à partir de l’être anonyme et impersonnel. Cette œuvre développe sa critique de l’ontologie heideggérienne et révèle la dimension éthique de la subjectivation.

Cette analyse révèle l’expérience de l’insomnie et de la fatigue comme révélation de l’être brut antérieur à toute signification. Elle prépare sa conception ultérieure de la responsabilité comme éveil de la conscience par l’appel d’autrui qui interrompt la suffisance ontologique du sujet.

« Totalité et Infini » et accomplissement systématique

Publication de l’œuvre majeure

En 1961, Levinas publie « Totalité et Infini », œuvre majeure qui expose systématiquement sa philosophie de l’altérité et établit définitivement sa réputation de philosophe original. Cette somme révolutionnaire transforme radicalement l’approche des questions éthiques et métaphysiques.

L’œuvre développe une critique systématique de la tradition ontologique occidentale accusée de réduire l’altérité d’autrui à la compréhension totalisante du même. Cette critique révèle l’impossibilité principielle de saisir autrui dans un système et fonde l’éthique sur cette résistance à la totalisation.

Phénoménologie du visage

L’innovation majeure de l’œuvre réside dans la phénoménologie du visage d’autrui qui révèle une expérience irréductible à l’intentionnalité de la conscience. Le visage se donne comme trace de l’infini et commandement éthique qui précède toute liberté et toute connaissance.

Cette analyse révèle que la rencontre d’autrui transforme radicalement la subjectivité en la constituant comme responsabilité infinie. Cette découverte phénoménologique révolutionne l’éthique en montrant que la responsabilité précède la liberté et fonde l’humanité du sujet.

Critique de l’ontologie et primauté de l’éthique

Levinas développe une critique radicale de l’ontologie occidentale depuis Parménide jusqu’à Heidegger, accusée de privilégier l’être sur l’étant et de réduire l’altérité à la compréhension. Cette critique révèle la complicité de l’ontologie avec la violence et la guerre.

À cette ontologie totalitaire, il oppose l’éthique comme philosophie première qui respecte l’altérité infinie d’autrui. Cette révolution philosophique transforme la métaphysique en éthique et fonde la politique juste sur la responsabilité pour le visage de l’autre.

« Autrement qu’être » et radicalisation de la pensée

Approfondissement de l’analyse éthique

En 1974, « Autrement qu’être ou au-delà de l’essence » radicalise l’analyse lévinassienne en explorant les structures pré-ontologiques de la subjectivité éthique. Cette œuvre difficile pousse l’analyse phénoménologique à ses limites pour révéler la constitution passive du sujet par l’appel d’autrui.

L’œuvre développe une conception hyperbolique de la responsabilité qui précède toute liberté et constitue le sujet comme otage d’autrui. Cette radicalisation de l’éthique révèle la structure sacrificielle de la subjectivité authentique et transforme la philosophie du sujet.

Langage poétique et limites de la philosophie

Cette dernière œuvre systématique révèle les limites du langage philosophique traditionnel pour dire l’expérience éthique et développe une écriture poétique qui cherche à exprimer l’ineffable de la relation à autrui. Cette évolution stylistique témoigne de la radicalité de sa découverte.

Le recours à la métaphore et à l’hyperbole révèle la nécessité de dépasser la prose conceptuelle pour approcher la vérité de l’expérience éthique. Cette innovation langagière influence la philosophie contemporaine et ouvre de nouvelles voies à l’expression philosophique.

Influence grandissante et reconnaissance internationale

La publication de ces œuvres majeures établit définitivement la réputation internationale de Levinas et influence profondément la philosophie contemporaine. Son enseignement à Nanterre puis à la Sorbonne forme une génération de disciples qui diffusent sa pensée.

Cette reconnaissance tardive mais éclatante révèle la fécondité de sa découverte et sa capacité à renouveler les questions philosophiques fondamentales. Elle témoigne également de l’actualité de sa critique de la violence et de sa recherche d’un fondement éthique de l’humanité.

Écrits sur le judaïsme et dialogue des traditions

Lectures talmudiques et herméneutique juive

Parallèlement à son œuvre philosophique, Levinas développe une œuvre d’herméneutique juive qui révèle la fécondité de la tradition talmudique pour la pensée contemporaine. Ses lectures talmudiques montrent la convergence entre sagesse juive et philosophie critique.

Cette œuvre juive ne constitue pas une application de sa philosophie mais révèle la source vivante de son inspiration éthique. Elle témoigne de sa fidélité à la tradition de ses pères et de sa volonté de faire dialoguer Athènes et Jérusalem sans les confondre.

Critique de l’idolâtrie et de la violence

Ses écrits juifs développent une critique de l’idolâtrie comprise comme réduction du divin à l’immanent et justification de la violence par le sacré. Cette critique révèle la dimension prophétique de sa pensée et sa fidélité à l’inspiration biblique.

Cette réflexion sur l’idolâtrie éclaire sa critique philosophique de la totalité et révèle l’enracinement biblique de sa conception de l’infini. Elle témoigne de l’unité profonde de son inspiration malgré la dualité de ses registres d’expression.

Dialogue avec le christianisme

Levinas développe un dialogue respectueux mais critique avec la tradition chrétienne, particulièrement avec la théologie de la libération et la pensée de Paul Ricœur. Ce dialogue révèle les convergences et les divergences entre judaïsme et christianisme sur les questions éthiques.

Cette ouverture œcuménique témoigne de sa conviction que la vérité éthique transcende les appartenances confessionnelles tout en respectant leurs spécificités. Elle révèle également sa contribution au renouveau du dialogue judéo-chrétien après la Shoah.

Dernières années et testament spirituel

Enseignement tardif et transmission

Les dernières années de Levinas sont consacrées à l’enseignement et à la transmission de sa découverte à une nouvelle génération de philosophes. Ses cours et séminaires révèlent la profondeur inépuisable de sa réflexion et sa capacité à renouveler constamment son approche.

Cette période de transmission révèle ses qualités de maître spirituel autant que de philosophe et sa capacité à former des disciples sans les enfermer dans l’orthodoxie. Elle témoigne de sa conception vivante de la tradition philosophique comme dialogue permanent entre les générations.

Derniers écrits et synthèses

Ses derniers livres, notamment « De Dieu qui vient à l’idée » et « Entre nous », rassemblent ses principales intuitions et révèlent l’unité de son parcours intellectuel. Ces synthèses tardives facilitent l’accès à sa pensée et révèlent sa cohérence profonde.

Ces écrits tardifs témoignent également de l’évolution de sa réflexion vers les questions politiques et sociales contemporaines. Ils révèlent la fécondité de sa découverte éthique pour penser les défis de la mondialisation et de la justice internationale.

Reconnaissance institutionnelle et influence

La fin de sa vie voit croître sa reconnaissance institutionnelle et son influence sur la philosophie mondiale. Ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues et étudiées dans les universités du monde entier, témoignant de l’universalité de sa découverte.

Cette reconnaissance tardive mais éclatante révèle l’actualité de sa critique de la violence et de sa recherche d’un fondement éthique de l’humanité. Elle témoigne de la capacité de sa pensée à nourrir la réflexion contemporaine sur les droits de l’homme et la justice internationale.

Mort et héritage éthique

Emmanuel Levinas s’éteint le 25 décembre 1995 à Paris, laissant une œuvre philosophique qui transforme radicalement la compréhension de l’éthique et de la responsabilité. Sa mort marque la fin d’un parcours intellectuel exceptionnel qui a su concilier fidélité à la tradition juive et innovation philosophique universelle.

Son héritage révolutionne la philosophie morale contemporaine en révélant la primauté de l’éthique sur l’ontologie et la constitution de la subjectivité par la responsabilité pour autrui. Cette découverte influence profondément la philosophie politique, la théologie et les droits de l’homme contemporains.

Plus profondément, son œuvre révèle la possibilité d’une philosophie post-métaphysique qui respecte l’altérité sans sombrer dans le relativisme et fonde l’universalité sur la singularité de la responsabilité éthique. Levinas demeure ainsi l’un des penseurs contemporains les plus influents, celui qui a le mieux su articuler rigueur conceptuelle et exigence éthique dans la perspective d’une humanité réconciliée par le respect de l’altérité.

Pour aller plus loin

  • Emmanuel Lévinas, Éthique comme philosophie première, Rivages
  • Emmanuel Levinas, Humanisme de l'autre homme, Poche
  • Emmanuel Levinas, Ethique et Infini, Poche
  • Emmanuel Levinas, Le temps et l'autre, Puf
  • Emmanuel Levinas, Totalité et infini : essai sur l'extériorité, Poche
  • Emmanuel Lévinas, Autrement qu'être ou Au-delà de l'essence, Poche
  • Emmanuel Levinas, En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger, Vrin
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