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Structure
  1. En raccourci
  2. Des Highlands à l’armée : la formation d’un esprit martial
    1. L’héritage gaélique et la formation cléricale
    2. L’aumônier du « Black Watch »
    3. L’entrée dans les Lumières
  3. Le professeur d’Édimbourg et la naissance de la sociologie
    1. La chaire de philosophie morale
    2. L’histoire naturelle de l’humanité
  4. L’Essai sur l’histoire de la société civile : L’œuvre maîtresse
    1. « Le résultat de l’action humaine, non du dessein humain »
    2. Le conflit comme moteur du progrès
  5. La critique de la société commerciale : vertu contre opulence
    1. L’ambivalence face à la division du travail
    2. Le péril de la corruption et le modèle de Rome
    3. La défense de la milice civique
  6. L’historien de Rome et les dernières années
    1. L’échec de la mission américaine
    2. L’Histoire de la République romaine
    3. Retraite et postérité
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Adam Ferguson (1723-1816) : Le conflit comme moteur de la société civile

  • 23/10/2025
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OrigineÉcosse (Perthshire, Édimbourg), Royaume-Uni
Importance★★★★
CourantsLumières écossaises, Philosophie politique, Sociologie précoce, Républicanisme classique
ThèmesSociété civile, Conflit social, Lumières écossaises, *Essay on the History of Civil Society*, Conséquences inattendues

Philosophe, historien et l’un des pères fondateurs de la sociologie, Adam Ferguson fut une figure centrale des Lumières écossaises. Contemporain de Hume et Smith, il se distingue par une pensée plus sombre, forgée au combat, qui place le conflit au cœur du progrès humain et met en garde contre la corruption morale des sociétés commerciales.

En raccourci

Né en Écosse en 1723, Adam Ferguson fait partie du cercle brillant des Lumières écossaises, aux côtés d’Adam Smith et David Hume. Mais il n’avait rien d’un pur théoricien. Avant de devenir professeur, il a été aumônier militaire dans un régiment des Highlands (le « Black Watch ») et a participé à des batailles. Cette expérience de la guerre a profondément marqué sa philosophie.

Son livre le plus célèbre est « L’Essai sur l’histoire de la société civile » (1767). C’est l’une des premières grandes œuvres de sociologie. Il y retrace l’évolution de l’humanité à travers trois stades : sauvage, barbare et civilisé.

Sa grande idée, qui le distingue de ses amis, est que le conflit est une bonne chose. Il pensait que la lutte, la compétition et même la guerre étaient nécessaires pour forger le caractère, maintenir la liberté et faire progresser la société. Pour lui, le pire ennemi était l’apathie, la « corruption » d’une société devenue trop riche et trop confortable.

Ferguson est aussi l’un des premiers grands critiques de la « division du travail ». Alors qu’Adam Smith y voyait la source de la richesse, Ferguson alertait sur ses dangers : il craignait qu’en répétant toute sa vie la même tâche minuscule, l’ouvrier ne devienne aliéné, stupide et déshumanisé, « un simple fragment de l’atelier ». Il a ainsi anticipé les critiques de Marx.

Inspiré par les Romains, il craignait que l’Écosse et l’Angleterre, en devenant riches, ne perdent leur « vertu civique » et ne finissent par tomber sous le joug d’un despote. Il a passé sa vie à avertir que la liberté ne s’obtient que par une vigilance et une « agitation » constantes.

Des Highlands à l’armée : la formation d’un esprit martial

L’héritage gaélique et la formation cléricale

Adam Ferguson naît en 1723 à Logierait, dans le Perthshire, au cœur des Highlands écossais. Cette origine est déterminante. Il grandit dans une société encore largement clanique, de langue gaélique (qu’il parlera toute sa vie), où les traditions martiales et la loyauté communautaire priment sur l’individualisme naissant des plaines (Lowlands).

Fils de pasteur, il est naturellement destiné à une carrière ecclésiastique. Il étudie la théologie aux universités de St Andrews et d’Édimbourg. Il y reçoit une formation classique rigoureuse, se passionnant pour les auteurs latins, notamment Tite-Live et Salluste, qui lui transmettent l’idéal du républicanisme classique : une vision politique centrée sur la vertu civique (virtus), la participation du citoyen à la vie publique et la crainte permanente de la corruption.

L’aumônier du « Black Watch »

La trajectoire de Ferguson bascule radicalement. Au lieu de prendre une paroisse, son énergie et sa connaissance du gaélique le désignent pour un poste hors du commun : en 1745, il est nommé aumônier adjoint du 42e Régiment d’infanterie, le célèbre « Black Watch ».

Ce n’est pas un poste symbolique. Ferguson rejoint son régiment dans les Flandres, en pleine guerre de Succession d’Autriche. Selon la légende, lors de la bataille de Fontenoy (1745), il aurait refusé de rester à l’arrière avec les médecins et aurait chargé à la tête de ses hommes, une épée à la main, n’étant arrêté que par l’ordre direct de son colonel. Qu’elle soit vraie ou non, l’anecdote illustre le caractère de l’homme. Contrairement à Smith, qui analysera la division du travail dans une usine d’épingles, Ferguson a observé la nature humaine dans le feu du combat. Cette expérience de la camaraderie martiale, du danger et du sacrifice collectif le persuade que les vertus les plus nobles ne naissent pas du confort, mais de l’adversité.

L’entrée dans les Lumières

Après avoir quitté l’armée, Ferguson rompt avec sa carrière ecclésiastique, bien qu’il conserve le titre de révérend. Il s’installe à Édimbourg, alors en pleine ébullition intellectuelle. En 1757, il succède à son ami David Hume au poste de bibliothécaire de l’Advocates’ Library, un poste de prestige qui le place au centre névralgique du savoir.

Il devient une figure incontournable de l’élite intellectuelle. Il est membre de la « Select Society », puis du « Poker Club », des cercles de discussion où il débat chaque semaine avec Adam Smith, David Hume, William Robertson (l’historien), Joseph Black (le chimiste) ou encore Lord Kames. Ferguson apporte à ce groupe d’esprits polis une énergie plus brute, une conviction morale plus ardente, forgée par une expérience du monde que ses pairs n’ont pas.

Le professeur d’Édimbourg et la naissance de la sociologie

La chaire de philosophie morale

En 1759, la carrière académique de Ferguson s’envole. Il est nommé professeur de philosophie naturelle à l’Université d’Édimbourg, avant d’obtenir, en 1764, la chaire qu’il convoitait : celle de philosophie morale. Il succède à Adam Smith (parti pour la France) comme l’un des professeurs de philosophie les plus importants de Grande-Bretagne.

Ses cours sont un succès retentissant. Ils sont le reflet de son esprit : une combinaison d’histoire romaine, d’éthique stoïcienne et d’observations sociologiques aiguës sur l’état de la société commerciale moderne. Il attire des étudiants de toute l’Europe, qui viennent écouter ce penseur analyser la société non pas comme elle devrait être, mais comme elle est, dans sa complexité et ses contradictions.

L’histoire naturelle de l’humanité

C’est de ces cours qu’émerge son œuvre maîtresse, publiée en 1767 : An Essay on the History of Civil Society (Essai sur l’histoire de la société civile). Cet ouvrage est l’un des textes fondateurs de la sociologie et de l’histoire sociale modernes.

À l’instar d’autres penseurs des Lumières (comme Smith ou Turgot), Ferguson propose une « histoire naturelle » ou « conjecturale » de l’humanité. Il rejette l’idée d’un « état de nature » abstrait, que ce soit celui, belliqueux, de Hobbes ou celui, idyllique, de Rousseau. Pour lui, l’homme est social par nature ; on ne le trouve jamais seul. Il écrit : « L’humanité doit être prise en groupes, comme elle a toujours existé. »

Il retrace le développement des sociétés à travers trois grands stades, définis par leur mode de subsistance : l’état sauvage (chasseurs-cueilleurs, sans propriété), l’état barbare (pasteurs et agriculteurs, où la propriété apparaît et crée des rangs) et l’état civilisé ou commercial (marqué par la subordination, les lois complexes et la division du travail).

L’Essai sur l’histoire de la société civile : L’œuvre maîtresse

« Le résultat de l’action humaine, non du dessein humain »

La contribution la plus durable de Ferguson à la pensée sociale est peut-être sa formulation la plus célèbre. En analysant le développement de la propriété, du langage ou du droit, il observe qu’ils ne sont pas le fruit d’un plan concerté ou d’un grand législateur. Ils sont le résultat cumulé d’innombrables actions individuelles visant des objectifs immédiats.

Il résume cela par une formule saisissante : « Les nations tombent sur des établissements qui sont, à la vérité, le résultat de l’action humaine, mais non l’exécution d’un dessein humain. » Il identifie le concept d’ordre spontané (ou émergent), qui deviendra central chez les économistes de l’école autrichienne (comme Friedrich Hayek). La société n’est pas une machine conçue par un ingénieur ; c’est un organisme qui croît de manière organique et souvent imprévisible.

Le conflit comme moteur du progrès

Là où Ferguson se sépare radicalement de ses contemporains, c’est dans son analyse du conflit. Alors que Hume et Smith voient dans la « société polie » et le commerce des facteurs d’apaisement, Ferguson, le vétéran de Fontenoy, y voit un danger mortel.

Pour lui, l’apathie est la mort de la liberté. Le conflit, la compétition, la rivalité et même la guerre sont les moteurs nécessaires de la grandeur humaine. Il écrit : « Il [l’homme] préfère, dans l’ignorance du futur, la situation qui lui fait courir des périls, dans la société de ses amis, à celle d’une froide sécurité. » C’est la lutte qui forge les vertus (courage, loyauté, patriotisme) et qui maintient la « tension » nécessaire à une société libre. Une société pacifiée, recherchant uniquement le confort et la richesse, est une société « corrompue », mûre pour le despotisme.

La critique de la société commerciale : vertu contre opulence

L’ambivalence face à la division du travail

Cette crainte de la corruption place Ferguson en opposition directe avec son ami Adam Smith sur un point crucial : la division du travail. Smith, dans la Richesse des nations (qui paraîtra neuf ans après l’Essai de Ferguson), célèbre la division du travail comme la source de l’opulence.

Ferguson en reconnaît l’efficacité économique, mais il est le premier à en dénoncer avec une force prophétique les conséquences sociales et psychologiques. Il prévient que la spécialisation extrême transforme l’homme en un être partiel et aliéné. Dans une société où le travail est morcelé, l’ouvrier n’a plus aucune vue d’ensemble. « L’ignorance est la mère de l’industrie aussi bien que de la superstition », ironise-t-il.

Dans un passage qui sera repris presque mot pour mot par Karl Marx un siècle plus tard, Ferguson écrit que dans les manufactures modernes, « l’homme lui-même est traité comme un fragment de l’atelier », un simple rouage déshumanisé. Cette critique de l’aliénation par le travail est l’un de ses apports majeurs.

Le péril de la corruption et le modèle de Rome

La pensée de Ferguson est hantée par l’exemple de la République romaine, qu’il voit comme le parangon de la vertu civique détruite par sa propre richesse et son expansion. La société commerciale moderne, en encourageant l’intérêt privé, le luxe et le confort, éteint l’esprit public.

Il craint que ses contemporains écossais et anglais ne suivent le même chemin. En déléguant leur défense à une armée de métier (une armée permanente) pour se consacrer à leurs profits, ils se rendent vulnérables. Le citoyen-soldat de la République fait place au marchand égoïste et au soldat mercenaire. C’est la porte ouverte au despotisme militaire, comme César franchissant le Rubicon.

La défense de la milice civique

La solution de Ferguson à ce déclin est le républicanisme classique. Il plaide avec ferveur pour le maintien d’une milice civique, où chaque citoyen serait armé et entraîné pour défendre la patrie. Ce n’est pas seulement une question militaire ; c’est une question morale. Le port d’armes est pour lui l’école de la vertu, le rappel permanent que la liberté a un coût et exige un engagement personnel.

Sa pensée politique est un équilibre complexe : il est un libéral sur le plan économique (il croit au marché), mais un républicain classique sur le plan moral et politique, exigeant que l’individu subordonne son intérêt privé au bien public lorsque la liberté est en jeu.

L’historien de Rome et les dernières années

L’échec de la mission américaine

La réputation de Ferguson est telle qu’il est appelé à des fonctions publiques. En 1778, il est choisi pour faire partie de la « Commission Carlisle », une délégation envoyée en Amérique du Nord pour tenter de négocier une paix avec les colons insurgés, en leur offrant l’autonomie mais pas l’indépendance.

La mission est un échec complet. Le Congrès américain, enhardi par sa victoire à Saratoga et l’alliance française, refuse de négocier. Ferguson rentre en Écosse, mais cette expérience du terrain politique le conforte dans ses analyses sur les conflits qui fondent les nations.

L’Histoire de la République romaine

À son retour, il se consacre à son second grand projet intellectuel : The History of the Progress and Termination of the Roman Republic (Histoire des progrès et de la chute de la République romaine), qui paraît en 1783. C’est une œuvre historique monumentale, qui connaît un grand succès en Europe.

Ce livre est le pendant historique de son Essai philosophique. C’est une étude de cas détaillée de son thème favori : la corruption de la vertu civique par l’expansion, le luxe et la professionnalisation de l’armée. Il y analyse la chute de la République non comme un accident, mais comme la conséquence inévitable de la perte du caractère martial et de l’esprit public des citoyens, remplacés par des factions avides et des généraux ambitieux.

Retraite et postérité

Victime d’une attaque (probablement un AVC) en 1780, il se rétablit en adoptant un régime végétarien et sobre, qui lui permettra de vivre avec une vigueur intellectuelle intacte pendant encore trente-six ans. Il quitte sa chaire de philosophie morale en 1785 (la laissant à son élève Dugald Stewart) pour celle, moins exigeante, de mathématiques.

Il rédige une dernière synthèse de sa pensée, Principles of Moral and Political Science (1792), et voyage en Europe, où il est reçu comme une légende vivante. Il meurt en 1816 à St Andrews, à l’âge de 92 ans, survivant à tous les grands noms de sa génération.

Adam Ferguson, « le Highlander », reste le contrepoint nécessaire à Adam Smith. Là où Smith voyait l’harmonie des intérêts, Ferguson voyait la nécessité de la tension. Il est le philosophe qui a compris que la société civile n’est pas un état de repos, mais un équilibre dynamique maintenu par l’agitation constante. En identifiant l’ordre spontané, le rôle structurant du conflit et l’aliénation par le travail, il n’a pas seulement fondé la sociologie ; il a posé les questions les plus dérangeantes sur la viabilité morale de la modernité capitaliste.

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