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Structure
  1. En raccourci
  2. Origines et formation
    1. Une jeunesse de courtisan
  3. La conversion et la triple mission
    1. Le projet d’une vie
  4. L’élaboration de l’Ars Magna
    1. Une logique combinatoire
    2. De la théorie à la pratique
  5. L’apôtre infatigable
    1. Le dialogue en terre d’Islam
  6. Dernières années et postérité
    1. L’héritage du « Doctor Illuminatus »
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Raymond Lulle, basé sur le sujet de l'article, et précisant que l'image est imaginaire et non une représentation réelle.
  • Biographies
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Raymond Lulle (c. 1232-c. 1316) : L’Art de la raison universelle

  • 01/11/2025
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INFOS-CLÉS

Nom d’origineRamon Llull
OrigineRoyaume de Majorque (Espagne)
Importance★★★★★
CourantsPhilosophie médiévale, Scolastique, Mysticisme
ThèmesArs Magna, Logique combinatoire, Dialogue interreligieux

En raccourci

Ramon Llull naît vers 1232 à Palma de Majorque. Il mène d’abord une vie de courtisan et de troubadour, marié et père de famille. Vers l’âge de trente ans, une série de visions du Christ crucifié bouleverse son existence. Il abandonne sa vie mondaine. Il se fixe une triple mission : apprendre l’arabe, fonder des écoles de langues pour missionnaires et écrire le « meilleur livre du monde » pour la conversion des non-croyants.

Le cœur de son projet est l’Ars Magna (le Grand Art). C’est un système de logique combinatoire. Il repose sur des principes fondamentaux (les « Dignités divines » comme la Bonté, la Grandeur, l’Éternité) représentés par des lettres. À l’aide de figures géométriques et de cercles concentriques rotatifs, son Art prétend générer toutes les propositions vraies sur Dieu et le monde.

Lulle pense que cette méthode, purement rationnelle, peut convaincre juifs et musulmans de la supériorité de la foi chrétienne. Pour cela, il apprend l’arabe auprès d’un esclave. Il fonde le monastère de Miramar à Majorque en 1276 pour former des missionnaires.

Infatigable voyageur, il parcourt la Méditerranée. Il enseigne à Paris. Il harcèle les papes et les rois pour financer ses écoles et lancer une nouvelle croisade. Il se rend plusieurs fois en Afrique du Nord (Tunis, Bejaia) pour débattre publiquement avec des oulémas. Selon la légende, c’est au cours d’une de ces missions qu’il meurt, lapidé par une foule à Bejaia vers 1316. Son œuvre, immense, a profondément influencé la logique et la mystique, de Nicolas de Cues jusqu’à Leibniz.

Origines et formation

La trajectoire de Raymond Lulle est celle d’une rupture. Elle commence dans les privilèges de la cour de Majorque avant qu’une crise spirituelle ne réoriente toute son existence.

Raymond Lulle naît vers 1232 à Palma. L’île de Majorque vient d’être reprise aux Almohades par Jacques Ier d’Aragon. Son père, un noble barcelonais ayant participé à la conquête, y reçoit des terres. Le jeune Ramon grandit dans un milieu cosmopolite. Il est au contact quotidien des trois grandes cultures monothéistes : chrétienne, musulmane et juive. Il reçoit l’éducation d’un chevalier.

Une jeunesse de courtisan

Très tôt, il entre à la cour de Jacques II de Majorque, d’abord comme page, puis comme sénéchal. Il mène la vie dissipée d’un aristocrate. Il se marie en 1257 avec Blanca Picany, dont il a deux enfants, Domènec et Magdalena. Il compose des poèmes d’amour courtois dans la pure tradition des troubadours.

Cette existence mondaine, qu’il décrira plus tard comme vaine et pécheresse, ne laisse rien présager de sa future vocation. Il est un homme de son temps, immergé dans les codes de la chevalerie et de la fin’amor. Lulle est alors un laïc, instruit mais sans formation théologique ou philosophique formelle.

La conversion et la triple mission

Cette vie bascule radicalement. Vers 1263, Lulle a une trentaine d’années. Une série d’expériences mystiques intenses va déterminer le cours des cinquante prochaines années de sa vie.

La tradition hagiographique, largement basée sur son autobiographie (Vita coetanea), rapporte un événement fondateur. Alors qu’il compose un poème d’amour pour une dame, il aurait eu, à cinq reprises, la vision du Christ sur la croix. Ces visions le laissent dans un état de profond bouleversement spirituel. Il y voit un reproche divin pour sa vie dissolue.

Il abandonne sa femme, ses enfants et sa position à la cour. Il se retire pour une période de méditation. De cette crise émerge une résolution inflexible, articulée autour d’un projet en trois points.

Le projet d’une vie

D’abord, il décide de consacrer sa vie à la conversion des « infidèles », principalement les musulmans et les juifs. Son approche se distingue de l’esprit de croisade militaire dominant. Lulle est convaincu que la conversion doit se faire par la démonstration rationnelle et le débat, non par l’épée.

Ensuite, pour mener à bien cette conversion, il comprend qu’il doit maîtriser la langue de ses interlocuteurs. Il se met en tête d’apprendre l’arabe. Il achète un esclave sarrasin à qui il impose de lui enseigner sa langue pendant neuf ans. Il étudie aussi la philosophie et la théologie musulmanes.

Enfin, il conçoit le projet d’écrire « le meilleur livre du monde ». Cet ouvrage fournirait une méthode infaillible pour prouver les articles de la foi chrétienne, comme la Trinité et l’Incarnation, par des « raisons nécessaires ». Il fonde aussi son plan sur la création d’écoles. Celles-ci seraient dédiées à l’enseignement des langues orientales (arabe, hébreu) pour former une nouvelle génération de missionnaires.

L’élaboration de l’Ars Magna

Après sa conversion, Lulle passe neuf ans en étude et en pèlerinage. La mise au point de sa méthode universelle devient son unique préoccupation. C’est le fruit d’une illumination.

En 1274, alors qu’il est retiré en ermite sur le mont Randa à Majorque, il reçoit ce qu’il décrit comme une illumination divine. Le système qu’il cherchait lui est « révélé ». C’est la naissance de l’Ars Magna, le Grand Art. Il formalise immédiatement cette méthode dans un premier ouvrage, l’Ars compendiosa inveniendi veritatem (Art abrégé de la découverte de la vérité).

Une logique combinatoire

L’Art de Lulle n’est pas une simple méthode de discussion. C’est un système de logique métaphysique. Il repose sur l’idée que toute la création est structurée selon des principes premiers, qu’il appelle les « Dignités divines ». Ces attributs de Dieu sont au nombre de neuf dans la version la plus connue de l’Art : Bonté, Grandeur, Éternité, Pouvoir, Sagesse, Volonté, Vertu, Vérité et Gloire.

Ces principes sont communs aux trois monothéismes. Lulle les considère comme des axiomes métaphysiques évidents pour tous. Il les représente par des lettres (de B à K). L’Art consiste à combiner ces lettres et principes.

Pour ce faire, Lulle invente des dispositifs visuels. Il utilise des tableaux, des diagrammes en arbre et, surtout, des figures de cercles concentriques rotatifs. En faisant tourner les cercles les uns par rapport aux autres, l’utilisateur peut générer des milliers de combinaisons de principes (BB, BC, BD…). Chaque combinaison est censée correspondre à une question ou à une proposition sur Dieu ou le monde. L’Art est une machine logique. Il doit produire mécaniquement des arguments irréfutables en faveur de la foi.

De la théorie à la pratique

Lulle est persuadé que cet Art est l’outil définitif pour la conversion. Il le voit comme un langage universel. Il pense qu’il peut résoudre toutes les disputes théologiques.

Fort de cette conviction et de l’approbation du futur Jacques II, il met en œuvre le troisième volet de sa mission. En 1276, il obtient le soutien royal pour fonder le monastère de Miramar à Majorque. Ce n’est pas un monastère ordinaire. C’est une école de langues et de formation de missionnaires. Treize frères franciscains y sont formés à l’arabe et à l’utilisation de l’Ars Magna. C’est la première institution de ce type en Europe.

L’apôtre infatigable

Sa méthode étant fixée et son école fondée, Raymond Lulle entame la phase la plus active de sa vie. Il devient un voyageur infatigable, un « fou de Dieu » parcourant l’Europe et l’Afrique du Nord pour promouvoir son Art.

Son premier objectif est d’obtenir l’appui des plus hautes autorités de la chrétienté. Il se rend à Rome à plusieurs reprises. Il tente de convaincre les papes successifs (d’Honorius IV à Clément V) de l’efficacité de sa méthode. Il leur demande de rendre l’étude de l’arabe, de l’hébreu et du chaldéen obligatoire dans les universités. Il plaide pour une réorganisation de la mission.

Il enseigne son Art à l’Université de Paris. Il y affronte l’hostilité des averroïstes. Il se rend à Montpellier, Gênes, Pise, Chypre. Il harcèle les rois de France et d’Aragon pour obtenir des fonds. Ses demandes sont souvent reçues avec indifférence. Sa persévérance lui vaut une réputation d’excentrique.

Le dialogue en terre d’Islam

Lulle ne se contente pas de prêcher en Europe. Fidèle à sa mission, il décide d’aller lui-même débattre sur le terrain. En 1293, il se rend à Tunis. Il obtient une audience avec les oulémas (docteurs de la loi) locaux. Il leur propose un débat public, affirmant pouvoir prouver la rationalité de la Trinité grâce à son Art.

Le débat est tendu. Les savants musulmans sont impressionnés par sa maîtrise de l’arabe et de leur propre philosophie. Ils sont cependant scandalisés par son audace. Lulle est arrêté, emprisonné, puis expulsé sous peine de mort.

Cette expérience ne le décourage pas. En 1307, âgé de plus de 70 ans, il se rend à Bejaia (Bougie), en Algérie actuelle. Il prêche ouvertement la Trinité sur la place publique. Il est immédiatement arrêté et jeté en prison. Il y passe six mois, continuant à débattre avec les érudits musulmans depuis sa cellule. Il écrit une partie de son œuvre en prison. Il est finalement expulsé une nouvelle fois.

Dernières années et postérité

Les échecs répétés n’entament pas la détermination de Lulle. Il continue d’écrire, de voyager et de plaider sa cause. Son œuvre écrite est colossale. Elle compte plus de 260 ouvrages en catalan, latin et arabe, touchant à la théologie, la philosophie, la logique, mais aussi la mystique, la pédagogie et même le roman (avec Blanquerna).

En 1311, il obtient enfin une victoire. Le Concile de Vienne, convoqué par Clément V, décrète la création de chaires d’hébreu, d’arabe et de chaldéen dans les grandes universités (Paris, Oxford, Bologne, Salamanque). C’est la consécration tardive d’une partie de son projet initial.

En 1314, âgé de plus de 80 ans, il entreprend un troisième et dernier voyage en Afrique du Nord. Il retourne à Tunis. La fin de sa vie est entourée de légendes. La tradition la plus répandue veut qu’il se soit rendu de Tunis à Bejaia. Là, prêchant à nouveau, il aurait été saisi par une foule furieuse et lapidé en 1315. Gravement blessé, il aurait été recueilli par des marchands génois. Il serait mort sur le navire le ramenant à Majorque en 1316. Cette histoire de martyr, bien que contestée par les historiens modernes, a façonné son image.

L’héritage du « Doctor Illuminatus »

L’influence de Raymond Lulle est paradoxale. Son objectif principal, la conversion du monde par l’Ars Magna, fut un échec. Son Art fut souvent incompris, parfois soupçonné d’hérésie ou assimilé à la magie et à l’alchimie, ce qu’il a toujours combattu.

Pourtant, son héritage intellectuel est immense. Il est considéré comme le père de la littérature catalane, ayant utilisé la langue vernaculaire pour des sujets philosophiques et mystiques de haut niveau. Son Livre de l’Ami et de l’Aimé est un chef-d’œuvre de la poésie mystique.

Sa contribution la plus durable reste l’Ars Magna. Des penseurs de la Renaissance comme Nicolas de Cues et Giordano Bruno s’en sont inspirés. Surtout, Gottfried Wilhelm Leibniz, au 17ᵉ siècle, verra dans l’Art de Lulle une intuition fondamentale. Il y reconnaîtra la première tentative de characteristica universalis (caractéristique universelle) et de calculus ratiocinator (calcul logique). Lulle est ainsi vu aujourd’hui comme un lointain précurseur de la logique formelle et de l’intelligence artificielle.

Raymond Lulle demeure une figure inclassable. Il est à la fois un logicien rigoureux et un mystique extatique, un scolastique et un troubadour. Il a incarné la tentative médiévale de réconcilier totalement la foi et la raison. Il était convaincu que si l’homme est créé à l’image de Dieu, sa raison doit pouvoir comprendre la structure de la création divine. Son Art fut la grande tentative de sa vie pour cartographier cette structure.

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