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Structure
  1. En raccourci
  2. Origines et formation
    1. L’héritage de Mantoue
    2. L’effervescence de Padoue
  3. L’enseignement et la controverse
    1. Le maître de Bologne
    2. Le scandale de l’âme (1516)
    3. La défense et la « double vérité »
  4. La maturité d’un naturaliste
    1. Le destin et la liberté (De fato)
    2. Démystifier le surnaturel (De incantationibus)
  5. Héritage et postérité
    1. La morale sans immortalité
    2. L’influence sur la pensée moderne
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Pietro Pomponazzi, image conceptuelle imaginaire et non une représentation réelle.
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Pietro Pomponazzi (1462-1525) : mortalité de l’âme et limites de la raison

  • 31/10/2025
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INFOS-CLÉS

Nom d’originePietro Pomponazzi
OrigineItalie (Mantoue, Padoue, Ferrare, Bologne)
Importance★★★★
CourantsPhilosophie de la Renaissance, Aristotélisme (Alexandrisme), Naturalisme
ThèmesImmortalité de l’âme, Naturalisme, Double vérité, École de Padoue

En raccourci

Né à Mantoue, Pietro Pomponazzi devint le philosophe le plus controversé de son temps. Formé à l’Université de Padoue, bastion de l’aristotélisme en Europe, il s’immerge dans les débats complexes sur l’interprétation correcte d’Aristote. Alors que beaucoup suivaient l’interprétation d’Averroès, qui proposait un intellect unique et immortel pour toute l’humanité, Pomponazzi se tourne vers un commentateur antique, Alexandre d’Aphrodise.

Il publie en 1516 son traité Sur l’immortalité de l’âme. Il y affirme que, si l’on s’en tient strictement à la méthode philosophique et aux textes d’Aristote, on doit conclure que l’âme humaine est mortelle, car elle dépend entièrement du corps pour percevoir et penser. Cette conclusion choque l’Église, qui venait de décréter l’immortalité de l’âme comme dogme officiel. Accusé d’hérésie, son livre est brûlé, mais Pomponazzi se défend habilement. Il explique qu’il distingue deux ordres : celui de la raison philosophique (qui conclut à la mortalité) et celui de la foi religieuse (qui affirme l’immortalité). Il soutient que la foi est supérieure et doit être considérée comme vraie, même si elle était indémontrable par la logique humaine. Par la suite, il explore le destin et le libre arbitre (De fato) et cherche des explications naturelles aux miracles et à la magie (De incantationibus), devenant un pionnier du naturalisme philosophique.

Origines et formation

L’héritage de Mantoue

Pietro Pomponazzi naît à Mantoue en 1462, dans une famille de la petite noblesse. Sa jeunesse se déroule dans un centre culturel vibrant de la Renaissance italienne, sous le mécénat de la famille Gonzague. Ce contexte favorise une éducation précoce et soignée, orientée vers les humanités classiques et la philosophie. Mantoue, bien que moins centrale que Florence ou Venise, participe pleinement à l’effervescence intellectuelle qui cherche à redécouvrir les textes antiques dans leur pureté originelle, libérés des gloses médiévales.

Dès son jeune âge, Pomponazzi manifeste une aptitude remarquable pour la logique et la médecine, deux disciplines alors intimement liées. Il quitte sa ville natale pour rejoindre l’institution la plus prestigieuse de l’époque dans le domaine de la philosophie naturelle et de l’aristotélisme : l’Université de Padoue.

L’effervescence de Padoue

L’arrivée à Padoue, sous l’influence politique de la République de Venise, est déterminante. L’université y jouit d’une liberté intellectuelle considérable, protégée des ingérences directes de l’Église romaine. Padoue est le cœur vivant de l’aristotélisme européen, mais un aristotélisme divisé. La querelle principale oppose deux lectures d’Aristote sur la nature de l’âme et de l’intellect.

D’un côté, les averroïstes latins, suivant le commentateur arabe Averroès. Ils soutiennent que l’intellect « agent » (la faculté de penser) est une substance unique, éternelle et séparée, commune à toute l’humanité. L’âme individuelle, pour eux, n’est qu’une manifestation temporaire de cet intellect universel. De l’autre côté, les alexandrins, s’inspirant du commentateur grec Alexandre d’Aphrodise. Ils proposent une lecture plus naturaliste : l’âme est la « forme » du corps, indissociable de lui, et périt donc avec lui.

Pomponazzi étudie sous la direction de maîtres renommés, dont Nicoletto Vernia, une figure de proue de l’averroïsme. Il obtient son doctorat en philosophie en 1487, puis en médecine en 1494. Sa formation est donc double, médicale et philosophique, ce qui ancre sa pensée dans une observation concrète du monde physique. Bien qu’initialement influencé par l’averroïsme dominant, sa réflexion critique le pousse à remettre en question l’interprétation de Vernia. Il commence à explorer la voie alexandrine, y voyant une lecture plus fidèle à la lettre même d’Aristote, indépendamment des conséquences théologiques.

L’enseignement et la controverse

Le maître de Bologne

Après avoir enseigné à Padoue, puis brièvement à Ferrare, Pomponazzi obtient en 1512 la chaire de philosophie naturelle à l’Université de Bologne. Bologne fait partie des États pontificaux, un environnement intellectuel bien moins libéral que Padoue la vénitienne. C’est pourtant là que sa pensée atteint sa pleine maturité et qu’il rédige ses œuvres les plus audacieuses. Sa réputation d’enseignant est immense. Ses cours attirent des étudiants de toute l’Europe, fascinés par sa rigueur analytique et sa capacité à disséquer les textes d’Aristote sans crainte.

Surnommé Peretto (diminutif de Pietro) par ses étudiants, il est décrit comme un homme petit, à l’esprit vif, parfois caustique mais profondément honnête intellectuellement. Il insiste sur une méthode stricte : la philosophie doit suivre ses propres principes, ceux de la raison naturelle et de l’expérience, sans chercher à se conformer d’emblée aux vérités révélées de la théologie. Cette séparation méthodologique est au cœur de son entreprise.

Le scandale de l’âme (1516)

En 1516, Pomponazzi publie le traité qui va sceller sa réputation : Tractatus de immortalitate animae (Traité sur l’immortalité de l’âme). L’ouvrage fait l’effet d’une bombe. Le contexte est explosif. Le Cinquième concile du Latran (1512-1517) vient tout juste, en 1513, de condamner les thèses niant l’immortalité de l’âme et de l’ériger en dogme officiel de l’Église catholique. Le traité de Pomponazzi arrive comme un défi direct à cette proclamation.

Sa thèse est rigoureuse et implacable. Il examine la question de l’immortalité non pas en théologien, mais en pur philosophe aristotélicien. Son analyse, fondée sur une lecture rigoureuse d’Aristote via le commentateur Alexandre d’Aphrodise, conclut que l’intellect humain est indissociablement lié aux sens et au corps. Pour penser, l’âme a besoin des « phantasmes », les images issues de l’expérience sensible. Sans corps, l’âme ne peut ni percevoir ni penser. L’immortalité devenait ainsi indémontrable par la seule raison.

Pomponazzi va plus loin. Il soutient que non seulement l’immortalité est indémontrable, mais que la position philosophique la plus cohérente, basée sur Aristote, est celle de la mortalité de l’âme. Il rejette la solution averroïste (l’intellect unique) comme étant philosophiquement absurde et encore moins compatible avec le christianisme que la mortalité pure et simple.

La défense et la « double vérité »

La réaction est immédiate et violente. Le livre est brûlé publiquement à Venise. Des théologiens, comme Agostino Nifo, sont mandatés pour réfuter Pomponazzi. L’Inquisition ouvre une enquête. Pomponazzi risque le procès pour hérésie.

Il se défend avec une subtilité remarquable dans deux écrits ultérieurs, son Apologia (1517) et son Defensorium (1519). Il n’a jamais, insiste-t-il, affirmé que l’âme est mortelle. Il a seulement affirmé que la philosophie, limitée à ses propres outils, ne peut prouver le contraire. Il se présente comme un chrétien fidèle : « Je crois en tant que chrétien ce que je ne peux prouver en tant que philosophe ». L’immortalité de l’âme est une vérité de foi, révélée par les Écritures et l’Église, et doit être acceptée comme telle, de manière surnaturelle.

On l’accuse de soutenir la doctrine de la « double vérité », selon laquelle une chose peut être vraie en philosophie et fausse en théologie, et vice-versa, thèse condamnée attribuée aux averroïstes. Pomponazzi rejette cette accusation. Pour lui, il n’y a qu’une seule vérité, celle de la foi. Mais la raison humaine, naturelle et faillible, n’a pas les moyens d’y accéder seule. Il établit une distinction non pas entre deux vérités, mais entre deux ordres de connaissance : la raison et la foi. Cette défense habile, couplée à la protection de puissants cardinaux comme Pietro Bembo, lui permet d’échapper à une condamnation formelle. Il conserve sa chaire à Bologne jusqu’à sa mort.

La maturité d’un naturaliste

Après la tempête sur l’immortalité, Pomponazzi continue d’appliquer sa méthode critique à d’autres sujets brûlants, consolidant sa position de penseur naturaliste.

Le destin et la liberté (De fato)

En 1520, il publie le De fato, de libero arbitrio et de praedestinatione (Sur le destin, le libre arbitre et la prédestination). Il y affronte l’un des problèmes théologiques les plus complexes : comment concilier l’omniscience et la toute-puissance de Dieu avec la liberté humaine ? Si Dieu sait tout à l’avance, nos choix sont-ils vraiment libres ?

Avec la même rigueur analytique, Pomponazzi examine les positions stoïciennes (qui affirment un déterminisme absolu) et la position chrétienne (qui défend le libre arbitre). Philosophiquement, il penche fortement vers le déterminisme stoïcien. La raison semble indiquer que tout événement est lié à une chaîne causale ininterrompue, régie par la providence divine ou un ordre naturel. Le libre arbitre, dans ce cadre rationnel, apparaît comme une illusion.

Là encore, il opère une dissociation. En tant que philosophe, il expose les apories insolubles de la liberté. Mais en tant que chrétien, il affirme tenir le libre arbitre pour vrai, car il est nécessaire à la morale et enseigné par l’Église. Il montre l’incapacité de la raison humaine à résoudre le mystère, renvoyant une nouvelle fois la solution au domaine de la foi.

Démystifier le surnaturel (De incantationibus)

Son dernier grand ouvrage, De naturalium effectuum causis, sive de incantationibus (Sur les causes des effets naturels, ou Sur les incantations), rédigé en 1520 mais publié après sa mort, est peut-être le plus moderne. Pomponazzi s’attaque à la question des miracles, de la magie, des prophéties et des apparitions de démons.

À l’époque, la croyance à la sorcellerie est omniprésente, mais il propose une explication purement naturaliste. Il soutient que tous ces phénomènes prétendument surnaturels peuvent être expliqués par des causes naturelles, même si elles sont encore inconnues. Il ne nie pas les événements, mais leur attribution à des démons ou à Dieu. Il fait appel à l’influence des astres, aux propriétés cachées (magnétiques, par exemple) de la matière, et à la puissance de l’imagination et de la suggestion.

Pour Pomponazzi, les fondateurs de religions, y compris Moïse, le Christ et Mahomet, étaient de grands philosophes et législateurs qui ont utilisé leur connaissance des forces naturelles (notamment l’astrologie) pour accomplir des miracles afin d’impressionner les masses ignorantes et d’établir des lois morales. Il s’agit d’une démystification radicale du merveilleux. Selon lui l’univers est un système clos, ordonné et intelligible, régi par des lois naturelles immuables.

Héritage et postérité

La morale sans immortalité

Pietro Pomponazzi meurt à Bologne en 1525. Son œuvre la plus controversée, De incantationibus, n’est publiée qu’en 1556 à Bâle, dans un contexte protestant plus ouvert à la critique.

L’un des aspects les plus durables de sa pensée est sa tentative de fonder une morale indépendante de la rétribution future. Si l’âme est philosophiquement mortelle, pourquoi être vertueux ?

Pomponazzi répond que la vertu est sa propre récompense. L’homme vertueux atteint le bonheur ici et maintenant, car il réalise la perfection de sa nature rationnelle. Le vice, à l’inverse, est sa propre punition, car il dégrade l’homme. Il sépare ainsi l’éthique de la promesse du paradis ou de la crainte de l’enfer, posant les bases d’une morale laïque.

L’influence sur la pensée moderne

L’impact de Pomponazzi fut considérable. Bien qu’il ait toujours protesté de son orthodoxie catholique, sa méthode ouvrait une brèche décisive dans l’édifice scolastique qui liait philosophie et théologie. En affirmant l’autonomie de la raison philosophique, même lorsqu’elle mène à des conclusions contraires à la foi, il a tracé la voie de la philosophie moderne.

Il a directement influencé le courant des libertins érudits (rien à voir avec le libertinage) au 17ᵉ siècle, qui liront ses œuvres, souvent « entre les lignes », comme une défense masquée de l’athéisme ou du matérialisme. Des penseurs comme Giordano Bruno, Lucilio Vanini (brûlé pour hérésie) et plus tard les philosophes des Lumières verront en lui un précurseur, un champion de la libre-pensée contre le dogmatisme.

Pietro Pomponazzi demeure une figure charnière entre le Moyen Âge et la modernité. Ancré dans la tradition aristotélicienne, il a utilisé les outils de cette même tradition pour en saper les certitudes théologiques. Son naturalisme radical et sa défense de l’autonomie de la raison, menée avec une prudence stratégique face à l’Inquisition, ont contribué de manière décisive à la sécularisation de la pensée occidentale.

 

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