Philosophes.org
Structure
  1. En raccourci
  2. Des origines à la succession de Théophraste
    1. De Lampsaque à Athènes
    2. Le précepteur d’Alexandrie
    3. L’élection à la tête du Lycée
  3. Le « Physicien » et la réforme du Péripatétisme
    1. Le rejet du « Moteur Immobile »
    2. La critique de la téléologie
    3. Le monde comme organisme : matière et force
  4. Les innovations scientifiques et psychologiques
    1. L’existence du Vide (Kenon)
    2. Le siège de l’âme : la psychologie naturaliste
    3. L’intellect comme sensation
  5. Le crépuscule du Lycée et la postérité de Straton
    1. La direction de l’école et son testament
    2. Une postérité paradoxale
Philosophes.org
Image fictive de Straton de Lampsaque, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
  • Aristotélisme
  • Biographies

Straton de Lampsaque (c. 335 – c. 269 av. J.-C.) : Le naturalisme au cœur de l’École péripatéticienne

  • 23/10/2025
  • 9 minutes de lecture
Total
0
Shares
0
0
0

INFOS-CLÉS

Nom d’origineStrátōn (Στράτων)
OrigineLampsaque (Ionie, Grèce antique)
Importance★★★★
CourantsPéripatétisme (École d’Aristote)
ThèmesPhysikos* (Le Physicien), Naturalisme, Rejet de la téléologie, Le Vide, Athéisme méthodologique

Successeur de Théophraste à la tête du Lycée, Straton de Lampsaque est une figure capitale et paradoxale de l’aristotélisme. Surnommé « le Physicien », il engage l’École péripatéticienne dans une voie radicalement naturaliste, critiquant les fondements métaphysiques de la doctrine d’Aristote pour ne conserver que sa méthode empirique, qu’il pousse jusqu’à ses ultimes conséquences.

En raccourci

Straton de Lampsaque (vers 335-269 av. J.-C.) était un philosophe grec et le troisième directeur (scolarque) de l’école d’Aristote, le Lycée. On le surnommait « le Physicien » car il a radicalement réorienté l’école.

Alors qu’Aristote expliquait le monde par un Dieu « Moteur Immobile » (une cause externe) et des « causes finales » (un but pour tout), Straton a tout rejeté. Pour lui, il n’y a pas de Dieu transcendant. L’univers fonctionne tout seul grâce à des forces naturelles qui sont à l’intérieur de la matière elle-même.

Il a pris le contre-pied d’Aristote sur plusieurs points clés. Il a affirmé que le vide existait (ce qu’Aristote niait), ce qui était nécessaire pour expliquer comment les objets bougent. Il a aussi soutenu que l’âme n’était pas immortelle et qu’elle était simplement une fonction du cerveau.

Il a poussé l’aspect scientifique et empirique de l’aristotélisme à sa limite. Il a transformé la philosophie d’Aristote en un « naturalisme » pur, voire un « matérialisme athée », ce qui en fait un penseur très moderne. Son influence a cependant décliné après sa mort, et son école n’a pas pu rivaliser avec les nouvelles philosophies (Stoïcisme et Épicurisme).

Des origines à la succession de Théophraste

De Lampsaque à Athènes

Né vers 335 av. J.-C. à Lampsaque, une cité grecque prospère de l’Hellespont (actuelle Turquie), Straton grandit dans un milieu intellectuellement fertile. Lampsaque avait été la patrie d’Anaxagore et vit Épicure y enseigner brièvement avant son installation à Athènes. C’est sans doute l’effervescence intellectuelle de l’époque, dominée par les grandes écoles athéniennes, qui pousse Straton à se rendre dans la capitale de la philosophie.

Il rejoint le Lycée, l’école fondée par Aristote, et devient l’élève de Théophraste. Aristote lui-même est mort en 322 av. J.-C., mais son esprit et ses méthodes de recherche imprègnent l’institution. Théophraste, botaniste et observateur méticuleux, a poursuivi l’œuvre du maître en accentuant l’aspect empirique de la recherche. Straton se révèle rapidement un disciple brillant, se distinguant par une affinité particulière pour la « philosophie naturelle », c’est-à-dire l’étude de la physique, de la biologie et du cosmos.

Sa réputation d’érudit et de penseur original dépasse les murs du Lycée. Il se lie d’amitié avec Démétrios de Phalère, homme politique et péripatéticien qui gouverne Athènes. L’étendue de son savoir est telle qu’il acquiert une renommée internationale, ce qui lui vaut une invitation prestigieuse.

Le précepteur d’Alexandrie

À l’instar d’Aristote, qui fut le précepteur d’Alexandre le Grand, Straton est appelé à la cour d’un grand souverain hellénistique. Vers 294 av. J.-C., il est invité à Alexandrie par Ptolémée Ier Soter, le général d’Alexandre devenu roi d’Égypte. Ptolémée lui confie l’éducation de son fils et héritier, le futur Ptolémée II Philadelphe.

Ce séjour à Alexandrie est déterminant. Straton se retrouve au cœur du plus grand projet intellectuel de l’époque : la création du Muséion et de la Grande Bibliothèque. Il ne se contente pas d’enseigner ; il participe à l’impulsion scientifique de la nouvelle métropole. Il y fréquente les plus grands savants de son temps, notamment les médecins Hérophile et Érasistrate, dont les travaux sur l’anatomie humaine et le système nerveux influenceront sa propre psychologie. Il aurait également encouragé Aristarque de Samos, l’astronome qui, le premier, proposa un modèle héliocentrique de l’univers.

Cette immersion dans un milieu où la science empirique (médecine, astronomie, mathématiques) est reine conforte Straton dans ses propres inclinations. Il y développe une vision du monde où l’observation et la causalité mécanique priment sur la spéculation métaphysique.

L’élection à la tête du Lycée

Pendant ce temps, à Athènes, Théophraste vieillit. À sa mort, vers 287 av. J.-C., son testament désigne Straton comme son successeur à la tête du Lycée (le scolarque). Ce choix est significatif : Théophraste, en choisissant l’exilé d’Alexandrie, privilégie la continuation de la recherche scientifique et physique, peut-être au détriment d’autres disciples plus présents mais moins portés sur les sciences de la nature.

Straton quitte l’Égypte et retourne à Athènes pour prendre la direction de l’école. Il hérite d’une institution prestigieuse, mais confrontée à un défi existentiel. Le paysage philosophique a changé. Les écoles hellénistiques, le Jardin d’Épicure et le Portique de Zénon (les Stoïciens), dominent désormais la scène. Elles proposent des philosophies axées sur l’éthique, le bonheur individuel (ataraxie) et la paix de l’âme, répondant aux angoisses d’un monde politiquement instable. Le Lycée, avec ses recherches encyclopédiques, semble déconnecté de ces préoccupations.

Face à cette concurrence, Straton fait un choix audacieux. Il ne tente pas d’imiter les nouvelles écoles en se focalisant sur l’éthique. Au contraire, il décide de renforcer ce qui fait la spécificité du Péripatétisme : l’étude de la nature. Mais il le fait en opérant une révision radicale de la doctrine du fondateur.

Le « Physicien » et la réforme du Péripatétisme

Le surnom de Straton, ho Physikos (« le Physicien »), n’est pas anodin. Il indique que l’intégralité de sa philosophie se réduit à l’étude de la nature (physis). Il entreprend une critique systématique de la métaphysique d’Aristote, qu’il juge superflue et incohérente au regard de l’observation empirique.

Le rejet du « Moteur Immobile »

Le pilier central de la métaphysique d’Aristote est le Premier Moteur Immobile : un Dieu transcendant, immatériel, acte pur et pensée de la pensée. Cette entité est nécessaire chez Aristote pour expliquer le mouvement éternel du cosmos. Il meut l’univers non pas comme une cause efficiente (en le poussant), mais comme une cause finale (en se faisant désirer par lui).

Straton juge cette construction spéculative inutile. Pour lui, il n’est pas nécessaire de postuler une cause externe et immatérielle pour expliquer le mouvement. La nature (physis) possède en elle-même son propre principe de mouvement. Il n’y a pas besoin d’un Dieu transcendant pour expliquer pourquoi une pierre tombe ou pourquoi un animal grandit. Les causes du mouvement sont immanentes à la matière.

Selon les témoignages de Cicéron et de Plutarque, Straton affirme que toute activité divine est superflue. La nature est une force inconsciente et autonome. Cette position, qui vide le divin de toute fonction cosmologique et providentielle, est interprétée par les auteurs antiques comme un athéisme de fait. Straton libère la physique de la théologie.

La critique de la téléologie

En supprimant le Moteur Immobile, Straton démantèle logiquement un autre pilier aristotélicien : la téléologie, c’est-à-dire l’explication par les causes finales. Pour Aristote, tout dans la nature a un « but » (telos). Les paupières existent pour protéger l’œil ; la pluie tombe pour faire pousser les plantes.

Straton inverse la causalité. Il soutient que les processus naturels se produisent par nécessité (anankè). La pluie ne tombe pas pour faire pousser le blé ; elle tombe parce que des causes mécaniques et nécessaires (l’évaporation, la condensation, la pesanteur) l’y contraignent. Le fait que le blé pousse est un résultat concomitant, non la finalité du processus.

Il remplace le « en vue de » par le « parce que ». En cela, il se rapproche davantage des atomistes, comme Démocrite, que d’Aristote. Pour Straton, la nature est une machine aveugle, un organisme qui fonctionne selon ses propres lois internes, sans intention ni plan préétabli.

Le monde comme organisme : matière et force

Quelle est donc cette force interne à la nature ? Straton ne suit pas les atomistes jusqu’au bout. Il ne réduit pas tout à des atomes et au vide. Sa physique est un dynamisme ou un hylozoïsme (doctrine selon laquelle la matière est animée).

Il conserve les quatre éléments d’Aristote (terre, eau, air, feu), mais rejette le cinquième, l’éther, la substance divine et incorruptible des cieux. Pour Straton, les cieux sont faits des mêmes éléments que le monde sublunaire, principalement le feu.

Il explique le mouvement non par la géométrie (le « haut » et le « bas » absolus d’Aristote), mais par les qualités fondamentales de la matière : le chaud et le froid. Le chaud est un principe actif et ascendant (légèreté), le froid est un principe passif et descendant (lourdeur). L’univers est un équilibre dynamique entre ces deux forces fondamentales. La pesanteur n’est pas une tendance vers un « lieu naturel », mais une force active inhérente aux objets.

Les innovations scientifiques et psychologiques

La réputation de Straton « le Physicien » repose aussi sur ses recherches empiriques et ses arguments quasi-expérimentaux, qui illustrent sa méthode naturaliste.

L’existence du Vide (Kenon)

L’une de ses thèses les plus célèbres est sa défense de l’existence du vide, en opposition directe avec Aristote. Aristote avait formulé le célèbre horror vacui (« la nature a horreur du vide »), arguant que le vide est une contradiction logique et une impossibilité physique (le mouvement, selon lui, nécessitant un milieu).

Straton, en physicien, utilise des observations pour prouver le contraire. Il ne postule pas un vide infini comme les atomistes, mais un vide interstitiel ou « micro-vide » : de petites parcelles de vide disséminées à l’intérieur de la matière.

Ses arguments, rapportés par les commentateurs, sont ingénieux. Comment la lumière peut-elle traverser un corps solide comme le verre, si celui-ci n’est pas « poreux », c’est-à-dire rempli de vide ? Comment un liquide peut-il être comprimé, ou l’air condensé, si leurs particules ne peuvent pas se rapprocher en remplissant des espaces vides ?

Il est célèbre pour ses démonstrations utilisant des clepsydres (horloges à eau). Il montre qu’un vase rempli d’eau, si son ouverture supérieure est hermétiquement bouchée, ne se vide pas par le trou inférieur. L’eau est « retenue » par la force du vide qui se créerait au-dessus d’elle, prouvant que la nature « résiste » à la création d’un vide d’un seul tenant. Mais, inversement, si l’on souffle de l’air dans un tuyau plongé dans l’eau, les bulles qui remontent prouvent que l’air peut pénétrer un autre corps (l’eau), ce qui implique que des vides existent pour permettre ce passage.

Ces expériences, qui seront reprises et développées par les ingénieurs d’Alexandrie comme Philon de Byzance ou Héron, placent Straton aux origines de la méthode expérimentale.

Le siège de l’âme : la psychologie naturaliste

La naturalisation du cosmos s’applique logiquement à l’homme. Straton développe une psychologie qui rompt radicalement avec le dualisme de Platon et même avec l’hylémorphisme complexe d’Aristote.

Aristote avait situé le principe directeur de l’âme (le « sens commun ») dans le cœur. Il avait aussi postulé un Intellect (Nous), peut-être immatériel et immortel, séparé du corps.

Straton, influencé par ses contacts avec les médecins d’Alexandrie, réfute ces deux points.
Premièrement, il localise le centre de la conscience, le hegemonikon (terme stoïcien qu’il reprend), non pas dans le cœur, mais dans le cerveau, plus précisément dans l’espace « entre les sourcils ». Il observe que c’est là que convergent les nerfs optiques et auditifs.
Deuxièmement, il unifie l’âme. Il n’y a pas de facultés séparées (végétative, sensitive, intellective). L’âme est une seule substance, un souffle matériel (pneuma) qui circule dans le corps, prend sa source dans le cerveau et se déploie dans les sens.

L’intellect comme sensation

Sa thèse la plus radicale concerne la pensée. Pour Straton, l’intellection (la pensée) n’est rien d’autre qu’une sensation ou le mouvement résiduel d’une sensation. Il n’y a pas de « pensée pure » ou de « concept » séparé de l’expérience sensible. Penser, c’est percevoir, ou se souvenir d’une perception.

Cette position est un empirisme radical. Elle a une conséquence métaphysique majeure : si l’âme est un pneuma matériel et si la pensée n’est qu’un processus physique lié aux sens, alors l’âme ne peut pas survivre à la dissolution du corps. Straton, logiquement, nie l’immortalité de l’âme. Elle est une fonction du corps, et elle meurt avec lui.

Le crépuscule du Lycée et la postérité de Straton

La direction de l’école et son testament

Straton dirige le Lycée pendant dix-huit ans, de 287 à 269 av. J.-C. Il maintient l’accent sur la recherche scientifique, mais sa philosophie ne parvient pas à attirer les foules comme le font le Stoïcisme et l’Épicurisme. Sa vision du monde, un univers mécanique, sans Dieu ni providence, sans immortalité de l’âme, est intellectuellement exigeante mais moralement austère. Elle n’offre pas le réconfort éthique que recherchent ses contemporains.

Nous savons par Diogène Laërce qu’il fut un auteur prolifique, mais l’intégralité de son œuvre a disparu. La perte de ses traités est l’une des plus dommageables de l’Antiquité, car ils représentaient l’alternative scientifique au platonisme et au stoïcisme qui allaient dominer la pensée tardive.

Son testament, également préservé, montre un homme ordonné et dévoué à son école. Il lègue le Lycée, sa bibliothèque (y compris, vraisemblablement, les manuscrits originaux d’Aristote et Théophraste) et ses propres écrits à son successeur, Lycon de Troas.

Une postérité paradoxale

La postérité de Straton est double. D’un côté, il est l’homme sous la direction duquel le Lycée a entamé son long déclin philosophique. En coupant l’école de sa racine métaphysique, il l’a privée de son identité. Son successeur Lycon fut, semble-t-il, davantage un orateur mondain qu’un philosophe profond. Le Péripatétisme s’est dissous dans l’éclectisme et les études littéraires, cessant d’être une force philosophique vive.

D’un autre côté, l’influence scientifique de Straton fut considérable, bien que souterraine. Ses travaux sur le vide et la mécanique ont nourri la tradition d’ingénierie d’Alexandrie. Ses critiques de la métaphysique ont continué d’être discutées (et généralement réfutées) par les commentateurs ultérieurs, ce qui nous a permis de les conserver.

Straton de Lampsaque demeure le grand dissident interne de l’aristotélisme. Il fut celui qui tenta de résoudre les tensions de la pensée du maître en choisissant résolument le pôle empirique contre le pôle métaphysique. Il a poussé l’étude de la physis si loin qu’il n’a plus eu besoin d’une méta-physique. En créant un naturalisme intégral, athée et matérialiste deux siècles avant Lucrèce, il a formulé une vision du monde dont la modernité continue de frapper les historiens de la philosophie et des sciences.

Total
0
Shares
Share 0
Tweet 0
Share 0
Sujets liés
  • Aristotélisme
  • Matérialisme
  • Métaphysique
  • Naturalisme
  • Physique
Article précédent
Image fictive de Saint François d'Assise, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
  • Biographies
  • Chrétienne

Saint François d’Assise (c. 1181/1182-1226) : L’imitation du Christ et la fraternité universelle

  • 23/10/2025
Lire l'article
Article suivant
Image fictive d’Adam Ferguson, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
  • Biographies
  • Philosophie moderne

Adam Ferguson (1723-1816) : Le conflit comme moteur de la société civile

  • 23/10/2025
Lire l'article
Vous devriez également aimer
Image fictive d’Adam Smith, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie moderne

Adam Smith (1723-1790) : La sympathie morale et la naissance de l’économie politique

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive d’Adam Ferguson, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie moderne

Adam Ferguson (1723-1816) : Le conflit comme moteur de la société civile

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive de Saint François d'Assise, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
Lire l'article
  • Biographies
  • Chrétienne

Saint François d’Assise (c. 1181/1182-1226) : L’imitation du Christ et la fraternité universelle

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive de Suhrawardi, philosophe persan du XIIᵉ siècle - cette représentation imaginaire ne correspond pas au personnage historique réel
Lire l'article
  • Biographies
  • Islamique

Suhrawardi (1155-1191) : Le maître de la philosophie illuminative

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive de Thomas Hill Green, précisant qu’elle ne le représente pas réellement.
Lire l'article
  • Biographies

Thomas Hill Green (1836–1882) : L’idéalisme au service du bien commun

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive de Thomas Metzinger, philosophe allemand contemporain - cette représentation imaginaire ne correspond pas au personnage réel
Lire l'article
  • Biographies
  • Philosophie analytique

Thomas Metzinger (1958-) : La conscience comme modèle phénoménal du soi

  • Philosophes.org
  • 23/10/2025
Image fictive d'Albert le Grand, précisant qu’elle ne le représente pas réellement
Lire l'article
  • Biographies
  • Chrétienne

Albert le Grand (c. 1200-1280) : L’intégration d’Aristote et la fondation de la philosophie naturelle chrétienne

  • Philosophes.org
  • 20/10/2025
Image fictive d’Albinus, précisant qu’il ne le représente pas réellement
Lire l'article
  • Biographies
  • Platonisme

Albinus (c. 150 ap. J.-C.) : la systématisation du platonisme

  • Philosophes.org
  • 20/10/2025

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

octobre 2025
LMMJVSD
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031 
« Sep    
Tags
Action (22) Aristotélisme (16) Bouddhisme (52) Connaissance (27) Conscience (35) Cosmologie (23) Critique (20) Dao (36) Dialectique (30) Droit (13) Démocratie (17) Empirisme (14) Esthétique (14) Franc-maçonnerie (24) Herméneutique (22) Histoire (24) Justice (25) Langage (12) Liberté (29) Logique (33) Mathématiques (15) Matérialisme (13) Modernité (18) Morale (66) Métaphysique (38) Nature (17) Philosophie politique (14) Phénoménologie (19) Politique (18) Pouvoir (24) Raison (23) Rationalisme (21) Sagesse (73) Sciences (20) Société (14) Spiritualité (24) Stoïcisme (30) Théologie (19) Tradition (19) Vertu (23) Voie (37) Vérité (13) Éducation (14) Épistémologie (20) Éthique (102)
Affichage des tags
Économie Catalepsie Prédiction Déconstruction Connotation Engagement Honneur Atomisme Bouddhisme Dépassement Philosophie analytique Métamorphoses Finalisme Géométrie Différance Franc-maçonnerie Transformation Opinion Grandeur Nationalisme Fatalisme Beauté Philosophie de l’information Maîtrise de soi Spontanéité Prophétie Motivation Vertu Souveraineté Constructivisme Réversibilité Pardon Mystique Confession Pluralité Provocation Réalité Empirisme Humanisme Méthode Amitié Pulsion Mathématiques Physique Fidélité Sophistique Éducation Inégalité Durée Esprit Internalisme Substance Consolation Création Tradition Deuil Amour Modération Intellect Physiologie Indétermination Néant Impératif Populisme Herméneutique Ennui Syntaxe Langage Émotions Altérité Philosophie première Libre arbitre Individualisme Éléatisme Croyances Possible Exégèse Réforme Surveillance Littérature Communautarisme Responsabilité Jugement Esthétique Modalité Ascétisme Totalitarisme Démonstration Logos Hospitalité Névrose Oisiveté Karma Rivalité Privation Marxisme Théorie Travail Révélation Phénoménologie École Altruisme Terreur Population Visage Politique Tolérance Usage Choix Transfert Indifférence Mort Questionnement Dialectique Aristotélisme Sciences Volonté Fortune Ambiguïté Désir Justice Acceptation Soupçon Christianisme Renaissance Dao Contrat social Décadence Comportement Intuition Existence Âme Transmission Inconscient Colonialisme Condition humaine Presse Pessimisme Règles Déontologie Objectivité Philosophie du langage Synchronicité Fiabilisme Métaphysique Autorité Socialisme Technique Cynisme Savoir Cycles Déterminisme Corps Méditation Paradigmes Matière Gouvernement Risque Technologie Système Téléologie Attention Morale Contemplation Compréhension Intelligence artificielle Modélisation Pouvoir Sacrifice Représentation Psychanalyse Tyrannie Monisme Raison Autonomie Paradoxes Utopie Narrativité Flux Syncrétisme Optimisme Universaux Misère Intelligence Certitudes Société Philosophie religieuse Propositions Absolu Falsifiabilité Épicurisme Sublime Athéisme Ontologie Catharsis Silence Dieu Nihilisme Médias Temporalité Richesse Bien Éveil Histoire Médecine Expression Exemplarité Janséisme Autrui Sensibilité Civilisation Persuasion Vérité Égoïsme Narration Salut Philosophie de la nature Scolastique Tautologie Connaissance Légitimité Géographie Sens Mémoire Abduction Gestalt Devoir Mythe Démocratie Clémence Folie Vacuité Personnalité Aliénation Sagesse Sociologie Zen Séduction Détachement Musique Agnosticisme Nature Interpellation Relativisme Subjectivité Justification Métaphore Commentaire Grâce Quotidien Philosophie de l’expérience Reconnaissance Eudémonisme Révolution Cognition Solitude Situation Providence Syllogisme Ironie Statistique Probabilités Principe Passions Progrès Sacré Dilemme Dualisme Angoisse Conversion Sciences humaines Pragmatisme Philosophie de l’art Normalisation Communication Infini Temps Institutions Théologie Conscience Mouvement Identité Habitude État Illusion Mécanique Trace Archétypes Compassion Formalisation Opposés Droit Anarchisme Philosophie de la religion Sexualité Bonheur Rites initiatiques Éloquence Complexité Essentialisme Souffrance Induction Thomisme Philosophie de la culture Mal Individuation Axiomatique Éthique Climat Finitude Voie Controverse Individualité Contrôle Référence Narcissisme Philosophie naturelle Cosmologie Ataraxie Hédonisme Confucianisme Maïeutique Philosophie de l’esprit Fondements Anthropologie Rêves Intentionnalité Holisme Logique Doute Linguistique Perception Authenticité Réalisme Pari Traduction Trauma Utilitarisme Péché Typologie Spiritualité Critique Modernité Culpabilité Communisme Alchimie Harmonie Philosophie sociale Foi Entropie Résilience Possession Négativité Neurologie Propriété Psychologie Expérience Théodicée Haine Impérialisme Idéalisme Unité Apeiron Symbole Scepticisme Thérapie Réfutation Erreur Féminisme Destin Pédagogie Naturalisme Causalité Violence Discipline Idées Immanence Nécessité Réincarnation Émancipation Évolution Philosophie de la technique Philosophie des sciences Épistémologie Plaisir Humilité Contradiction Autarcie Stoïcisme Libéralisme Praxis Judaïsme Philosophie morale Être Sémantique Liberté Prédestination Relation Séparation Philosophie politique Pluralisme Astronomie Romantisme Purification Art Rhétorique Religion Culture Observation Guerre Synthèse Déduction Contingence Émanation Interprétation République Cartésianisme Capitalisme Charité Désespoir Nominalisme Action Transcendance Adversité Matérialisme Influence Impermanence Bienveillance Fonctionnalisme Rationalisme Devenir Changement Allégorie Réductionnisme Nombre Égalité Rupture Simplicité Existentialisme Panthéisme Positivisme Singularité Réduction Illumination Éternité Ordre Divertissement Idéologie Médiation Expressivité Taoïsme Monadologie Spiritualisme Dialogue
Philosophes.Org
  • A quoi sert le site Philosophes.org ?
  • Politique de confidentialité
  • Conditions d’utilisation
  • Contact
  • FAQ – Questions fréquentes
  • Les disciplines d’intérêt pour la philosophie
La philosophie au quotidien pour éclairer la pensée

Input your search keywords and press Enter.