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Structure
  1. En raccourci…
  2. Les fondements ontologiques de la critique : la hiérarchie du réel
  3. La critique épistémologique : l’art comme ignorance
  4. La critique psychologique : l’art et les passions de l’âme
  5. L’art dans la cité : éducation et corruption
  6. La beauté sensible et l’ascension vers l’intelligible
  7. Les réponses artistiques : défense et illustration de la mimesis
  8. L’héritage contemporain : art, vérité et responsabilité
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La critique platonicienne de l’art et de la poésie

  • 24/01/2025
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La critique platonicienne de l’art et de la poésie constitue l’un des débats esthétiques les plus durables de la philosophie occidentale, questionnant radicalement la valeur de la création artistique au regard de la vérité et de la justice.

En raccourci…

Platon entretient avec l’art une relation passionnelle et tumultueuse qui traverse toute son œuvre. D’un côté, il use magnifiquement de la beauté littéraire pour séduire ses lecteurs – ses dialogues comptent parmi les chefs-d’œuvre de la prose grecque. De l’autre, il développe une critique implacable de l’art et de la poésie qui va jusqu’à bannir les poètes de sa cité idéale.

Cette contradiction apparente révèle en réalité la cohérence profonde de sa pensée. Pour Platon, l’art pose un problème fondamental : il nous éloigne de la vérité au lieu de nous en rapprocher. Cette accusation s’enracine dans sa théorie des Idées, qui distingue le monde sensible que nous percevons du monde intelligible des essences éternelles.

Selon cette conception, un lit fabriqué par un artisan imite déjà imparfaitement l’Idée éternelle du Lit. Le peintre qui représente ce lit sur sa toile produit donc une copie de copie, une imitation d’imitation qui nous éloigne encore davantage de la réalité véritable. L’art devient ainsi, par nature, trompeur et illusoire.

Cette critique dépasse la simple esthétique pour toucher aux fondements mêmes de l’éducation et de la politique. Dans la République, Platon s’inquiète de l’influence des poètes sur l’âme des citoyens. Homère, vénéré comme l’éducateur de la Grèce, transmet des images des dieux indignes – des divinités colériques, jalouses, menteuses – qui corrompent la jeunesse. Les tragédies, en représentant des héros qui cèdent à leurs passions, risquent d’affaiblir le courage des futurs gardiens de la cité.

Cette méfiance vis-à-vis de l’art révèle une préoccupation constante de Platon : le pouvoir de fascination de l’illusion. L’art séduit par sa beauté sensible mais détourne l’âme de sa vocation véritable – la contemplation des Idées éternelles. Il flatte nos sens et nos émotions au lieu d’exercer notre raison.

Pourtant, Platon ne condamne pas tout art. Il admet une forme d’art éducatif, guidé par la philosophie, qui aiderait les citoyens à s’élever vers le Bien. Les mathématiques, par exemple, conduisent l’esprit vers l’intelligible pur. Certaines musiques, par leurs harmonies, peuvent éveiller l’âme à l’ordre cosmique.

Cette tension entre condamnation et possibilité de réhabilitation traverse toute l’histoire de l’esthétique occidentale. Les créateurs ont alternativement cherché à justifier leur art par sa valeur morale et éducative, ou au contraire revendiqué son autonomie face aux exigences de la vérité.

L’accusation platonicienne garde une actualité troublante à l’ère des images numériques et des réalités virtuelles. Nos écrans ne nous offrent-ils pas des simulacres de plus en plus séduisants qui risquent de nous détourner du réel ? La critique platonicienne nous rappelle que toute création artistique pose la question de son rapport à la vérité et de sa responsabilité éthique.

Au final, Platon nous lègue moins une condamnation définitive qu’une interrogation permanente : que attendons-nous de l’art ? Doit-il nous consoler par ses illusions ou nous éveiller à la vérité ? Cette question traverse tous les débats esthétiques contemporains et révèle la fécondité durable de la réflexion platonicienne.

Les fondements ontologiques de la critique : la hiérarchie du réel

La critique platonicienne de l’art ne peut être comprise qu’à partir de la métaphysique qui la sous-tend, c’est-à-dire la théorie des Idées et la distinction fondamentale entre monde sensible et monde intelligible. Cette ontologie hiérarchique établit une échelle de la réalité qui place l’art au niveau le plus bas de l’être, comme imitation d’une imitation déjà défaillante.

Dans l’allégorie de la caverne, Platon illustre cette hiérarchie par l’image des prisonniers enchaînés qui prennent les ombres projetées sur la paroi pour la réalité elle-même. Ces ombres correspondent exactement à ce que produit l’art : des simulacres qui nous détournent de la contemplation des objets réels, et plus encore de celle des Idées éternelles qui constituent la vérité ultime.

Cette conception établit trois niveaux de réalité : les Idées éternelles et parfaites, les objets sensibles qui participent de ces Idées, et les images artistiques qui imitent ces objets. L’artiste se trouve ainsi relégué au troisième rang dans l’ordre de la vérité, produisant des copies de copies qui s’éloignent toujours davantage de leur modèle originel.

Cette hiérarchisation ne relève pas d’un mépris aristocratique pour l’activité manuelle, mais d’une analyse rigoureuse des conditions de la connaissance. Pour accéder à la vérité, l’âme doit se détourner du sensible vers l’intelligible, du multiple vers l’un, du changeant vers l’éternel. L’art, en nous attachant aux apparences sensibles, entrave ce mouvement de conversion philosophique qui constitue l’essence même de l’éducation.

Le livre X de la République développe cette critique par l’exemple célèbre du lit. Il existe d’abord l’Idée du Lit, unique et éternelle, créée par Dieu. L’artisan fabrique ensuite des lits particuliers qui imitent cette Idée. Le peintre qui représente un de ces lits produit une œuvre « éloignée de trois degrés de la nature » et « compagne de l’ignorance ».

Cette analyse révèle que la mimesis artistique ne constitue pas une simple reproduction neutre mais une forme de connaissance dégradée qui nous maintient dans l’illusion. L’artiste ne connaît ni l’Idée du lit ni même l’usage véritable de l’objet qu’il représente : il ne reproduit que l’apparence extérieure, la superficie visible des choses.

La critique épistémologique : l’art comme ignorance

La critique platonicienne de l’art se double d’une analyse épistémologique qui révèle l’ignorance fondamentale de l’artiste concernant ce qu’il représente. Cette ignorance ne relève pas d’un défaut accidentel mais de la nature même de l’activité artistique qui se contente des apparences sans interroger l’essence des choses.

Platon développe cette analyse par une comparaison systématique entre trois types de producteurs : le créateur de l’Idée (Dieu), l’utilisateur de l’objet (l’artisan et l’usager), et l’imitateur (l’artiste). Seul l’utilisateur possède une connaissance véritable de l’objet car il en connaît la fonction, les qualités et les défauts par l’usage quotidien.

L’artisan qui fabrique l’objet ne possède qu’une connaissance de second rang car il ne fait qu’appliquer des règles techniques sans maîtriser l’usage final de sa production. Mais l’artiste occupe le rang le plus bas car il ne connaît ni l’usage ni même la fabrication de ce qu’il représente : il se contente de reproduire l’aspect extérieur sans comprendre la fonction.

Cette critique vise particulièrement Homère, considéré par les Grecs comme la source de toute éducation. Platon observe ironiquement qu’aucune cité n’a confié son gouvernement au poète, qu’aucune guerre n’a été gagnée grâce à ses conseils stratégiques, qu’aucune invention technique ne lui est attribuée. Si Homère avait vraiment possédé les connaissances qu’il met en scène, pourquoi se serait-il contenté de les imiter au lieu de les pratiquer ?

Cette analyse révèle l’ambiguïté fondamentale de l’art qui prétend à l’universalité tout en se contentant de la superficie. L’artiste semble tout connaître car il peut tout représenter, mais cette universalité apparente masque en réalité une ignorance totale des essences véritables.

Cette critique épistémologique prépare la critique éthique en montrant que l’art ne peut fonder aucune science véritable ni guider l’action morale. En nous donnant l’illusion de connaître ce que nous ne faisons qu’entrevoir, l’art nous détourne de la recherche difficile mais nécessaire de la vérité.

La critique psychologique : l’art et les passions de l’âme

L’analyse platonicienne de l’art ne se limite pas à des considérations ontologiques et épistémologiques : elle révèle également les effets psychologiques pernicieux de l’activité artistique sur l’équilibre de l’âme. Cette critique psychologique constitue peut-être l’aspect le plus original et le plus durablementinquiétant de l’analyse platonicienne.

Selon la psychologie tripartite développée dans la République, l’âme humaine comprend trois parties : la raison qui doit gouverner, le courage qui doit obéir, et les appétits qui doivent être maîtrisés. L’art menace cet ordre hiérarchique en s’adressant directement aux parties inférieures de l’âme, réveillant les passions et affaiblissant l’autorité de la raison.

La tragédie illustre parfaitement cette perversion psychologique. En représentant des héros qui cèdent à la douleur, à la colère ou au désir, elle nous invite à compatir avec ces faiblesses et, par contagion émotionnelle, elle réveille en nous les mêmes passions. Le spectacle de la souffrance d’Achille pleurant Patrocle risque d’affaiblir la résolution stoïque du futur gardien face à ses propres épreuves.

Cette critique ne vise pas les émotions en général mais leur stimulation artificielle par l’art. Platon ne reproche pas à l’homme de souffrir quand il perd un proche, mais il condamne l’art qui cultive complaisamment cette souffrance et nous y fait prendre plaisir. Cette perversion transforme la douleur naturelle en jouissance esthétique et affaiblit notre capacité de résistance face à l’adversité.

La comédie n’échappe pas à cette condamnation car elle nous habitue à rire de ce qui devrait nous indigner moralement. En rendant aimables les vices et ridicules les vertus, elle pervertit notre jugement moral et nous fait prendre le mal pour le bien.

Plus subtilement, Platon analyse les effets de la musique sur l’âme. Certains modes musicaux amollissent le caractère, d’autres l’endurcissent excessivement. Seules les harmonies qui reproduisent l’ordre cosmique et favorisent l’équilibre psychique mériteraient d’être conservées dans la cité juste.

Cette critique psychologique révèle que l’art n’est jamais neutre : il éduque toujours, mais dans quel sens ? S’il peut contribuer à la formation du caractère vertueux, il peut tout aussi bien la corrompre en flattant nos instincts les moins nobles.

L’art dans la cité : éducation et corruption

La critique platonicienne de l’art trouve son application politique dans la réflexion sur l’éducation des futurs gardiens de la cité juste. Cette dimension pédagogique révèle que l’enjeu de l’art dépasse l’esthétique pure pour toucher aux fondements mêmes de la justice sociale.

Dans l’éducation traditionnelle grecque, Homère et Hésiode jouent le rôle d’éducateurs universels. Leurs récits forment l’imagination morale des jeunes Grecs et leur transmettent les modèles de conduite héroïque. Platon découvre dans cette fonction éducative un danger majeur : ces poètes transmettent des images des dieux et des héros indignes de servir de modèles.

Les dieux homériques se querellent, mentent, trahissent leurs serments, cèdent à leurs passions. Comment des futurs gardiens éduqués par de tels modèles pourraient-ils développer les vertus de justice, de tempérance et de courage nécessaires à leur fonction ? Cette corruption de l’imaginaire moral risque de saper les fondements mêmes de la cité juste.

Platon propose donc une refonte complète de l’éducation poétique selon deux critères fondamentaux : la vérité théologique et l’utilité pédagogique. Les récits sur les dieux doivent les présenter comme parfaitement bons, justes et immuables. Les histoires de héros doivent encourager la vertu plutôt que de complaire aux faiblesses humaines.

Cette réforme ne vise pas à supprimer toute poésie mais à la soumettre à la philosophie. Les poètes admis dans la cité devraient être des auxiliaires des philosophes-rois, traduisant en images sensibles les vérités intelligibles pour les rendre accessibles aux âmes moins développées.

Cette conception utilitaire de l’art soulève la question de sa liberté créatrice. Platon semble sacrifier l’autonomie artistique à l’impératif politique, transformant l’artiste en propagandiste de l’idéologie officielle. Cette tension entre liberté artistique et responsabilité sociale traverse encore nos débats contemporains sur le rôle de l’art dans l’éducation.

Cependant, cette critique ne condamne pas l’imagination en tant que telle mais appelle à sa régulation rationnelle. L’art peut devenir un instrument de formation morale à condition d’être guidé par la connaissance du bien et du juste plutôt que par la seule recherche de l’effet esthétique.

La beauté sensible et l’ascension vers l’intelligible

Paradoxalement, Platon ne condamne pas toute forme de beauté sensible. Phèdre et le Banquet révèlent une conception plus nuancée qui fait de la beauté un tremplin possible vers la contemplation de l’intelligible. Cette esthétique positive complexifie la critique de l’art en distinguant entre beauté dégradée et beauté éducatrice.

Dans Phèdre, Platon explique que la beauté possède un privilège unique parmi les Idées : elle « resplendit » dans le monde sensible de manière plus évidente que la justice ou la tempérance. Cette visibilité de la beauté peut réveiller en l’âme le souvenir de sa contemplation antérieure des Idées et déclencher l’élan amoureux qui la reconduit vers l’intelligible.

Cette analyse ouvre la possibilité d’un art authentiquement philosophique qui utiliserait la beauté sensible comme médiation vers l’intelligible. Mais cet art devrait renoncer à la mimesis trompeuse pour devenir transparent à la vérité qu’il révèle.

Le Banquet développe cette conception par la description de l’ascension érotique qui conduit de l’amour d’un beau corps à la contemplation de la Beauté en soi. Cette progression révèle que l’art véritable devrait être initiatique : conduire l’âme de la beauté sensible à la beauté intelligible au lieu de l’enfermer dans la contemplation des apparences.

Certains arts semblent naturellement orientés vers cette fonction éducatrice. Les mathématiques, par leur pureté rationnelle, élèvent directement l’esprit vers l’intelligible. Certaines musiques, par leurs proportions harmonieuses, reproduisent l’ordre cosmique et favorisent l’équilibre de l’âme.

Cette esthétique positive suggère que la critique platonicienne vise moins l’art en général qu’un certain type d’art : celui qui se complaît dans l’imitation illusoire au lieu de servir la vérité. Un art véritablement philosophique devrait être possible, qui utiliserait la beauté pour conduire vers le bien plutôt que pour détourner de lui.

Les réponses artistiques : défense et illustration de la mimesis

La critique platonicienne a suscité tout au long de l’histoire des réponses créatrices qui révèlent la fécondité du débat initié par le philosophe. Ces réponses ne se contentent pas de réfuter Platon : elles enrichissent la réflexion esthétique en révélant des dimensions de l’art que l’analyse platonicienne n’avait pas envisagées.

Aristote développe la première réponse systématique dans sa Poétique en réhabilitant la mimesis par la théorie de la catharsis. Pour Aristote, l’art ne se contente pas d’imiter les apparences : il révèle l’universel à travers le particulier et procure ainsi une forme de connaissance spécifique.

La tragédie, en particulier, ne corrompt pas l’âme mais la purifie par l’éveil de la pitié et de la crainte suivi de leur purification. Cette catharsis transforme les émotions destructrices en expérience esthétique libératrice qui éclaire la condition humaine.

Cette réhabilitation aristotélicienne influence durablement la tradition occidentale en légitimant l’autonomie de l’art face aux exigences morales directes. L’art possède sa logique propre et sa vérité spécifique qui ne se réduisent pas à l’illustration de vérités préétablies.

La Renaissance développe une apologétique de l’art qui transforme l’artiste en « second créateur » capable de rivaliser avec la nature divine. Cette conception prométhéenne inverse complètement la hiérarchie platonicienne en faisant de l’art une activité créatrice supérieure à la simple imitation.

Le romantisme radicalise cette réhabilitation en faisant de l’artiste un voyant capable d’accéder à des vérités inaccessibles à la raison commune. L’art devient ainsi non plus l’ennemi de la vérité mais son révélateur privilégié par des voies que la philosophie conceptuelle ne peut emprunter.

L’art moderne pousse cette logique à son terme en revendiquant son autonomie complète face à toute fonction représentative. L’art abstrait, en particulier, échappe par nature à la critique platonicienne de la mimesis puisqu’il ne prétend plus imiter quoi que ce soit d’extérieur à lui-même.

L’héritage contemporain : art, vérité et responsabilité

La critique platonicienne de l’art conserve une actualité saisissante dans notre époque de prolifération des images et de virtualisation croissante de l’expérience. Les questions soulevées par Platon – rapport de l’art à la vérité, influence sur les comportements, responsabilité sociale de l’artiste – traversent tous nos débats esthétiques contemporains.

L’industrie culturelle de masse réactualise l’inquiétude platonicienne concernant les effets de l’art sur les masses. Les débats sur la violence à la télévision, l’influence des jeux vidéo, la manipulation publicitaire révèlent que la question du pouvoir de l’image sur les comportements n’a rien perdu de sa pertinence.

Les nouvelles technologies numériques créent des formes inédites de simulacre qui dépassent même les craintes platoniciennes. La réalité virtuelle, les deepfakes, les univers de synthèse posent la question de la distinction entre réel et artificiel avec une acuité inconnue dans l’Antiquité.

L’art contemporain lui-même interroge souvent son rapport à la réalité et à la vérité. L’art conceptuel, les installations, les performances explorent les limites de la représentation et questionnent le statut ontologique de l’œuvre d’art.

Cette réflexivité révèle que les artistes contemporains ont intégré la leçon platonicienne : ils ne peuvent plus créer innocemment sans s’interroger sur le statut de vérité de leur production et sur sa fonction sociale.

Les débats sur l’art engagé, l’esthétisation de la politique, la marchandisation de la culture révèlent que la tension platonicienne entre beauté et vérité, plaisir esthétique et formation morale, reste au cœur de nos préoccupations.

La critique platonicienne nous lègue ainsi moins des réponses définitives qu’une exigence permanente : celle de penser ensemble la beauté, la vérité et la justice sans sacrifier aucune de ces valeurs aux autres. Cette exigence constitue peut-être l’héritage le plus précieux et le plus actuel de la réflexion esthétique platonicienne.

En définitive, Platon ne nous offre pas une condamnation dogmatique de l’art mais une interrogation philosophique féconde sur ses conditions de légitimité. Cette interrogation reste ouverte et continue de nourrir notre réflexion sur le rôle de l’art dans l’existence humaine et la vie sociale. La grandeur de la critique platonicienne réside peut-être dans cette capacité à maintenir vivante la question de la responsabilité artistique sans jamais la clôturer par une réponse définitive.

Pour approfondir

#Politique
Platon — La République (Flammarion)

#Amour
Platon — Le Banquet (Flammarion)

#Éthique
Platon — Apologie de Socrate — Criton (Flammarion)

#Corpus
Platon — Œuvres complètes (Flammarion)

#GuideDeLecture
Luc Brisson & Francesco Fronterotta — Lire Platon (PUF)

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