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Structure
  1. Qu’est-ce que la communication indirecte?
  2. Pourquoi Kierkegaard utilisait-il autant de pseudonymes?
  3. Quel est le rôle exact du silence dans cette philosophie?
  4. Cette communication indirecte a-t-elle encore un sens ?
  5. L’individu face au bruit
    1. Sources
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  • Philosophies

Le silence de Kierkegaard : pourquoi la vraie communication évite les mots

  • 05/01/2025
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Søren Kierkegaard a bâti son œuvre sur un paradoxe : pour dire la vérité existentielle, il faut éviter de la dire directement. Il utilise silence, ironie et pseudonymes. Pourquoi cette stratégie ? Et que nous apprend-elle sur la difficulté d’être soi-même ?


En 1843, les lecteurs de Copenhague découvrent Crainte et Tremblement. L’ouvrage explore l’angoisse d’Abraham, prêt à sacrifier son fils Isaac sur ordre de Dieu. Mais l’auteur n’est pas Søren Kierkegaard. Le livre est signé d’un certain « Johannes de Silentio », Jean du Silence.

Pourquoi se cacher derrière un nom si explicite ? Kierkegaard, déjà connu dans les cercles intellectuels, ne cherche pas l’anonymat. Il met en scène une idée fondamentale : les vérités les plus profondes, celles qui touchent à la foi ou au sens de la vie, ne peuvent être simplement enseignées comme des mathématiques. Elles doivent être vécues. Et parfois, elles exigent le silence.

La question centrale de Kierkegaard est de savoir comment communiquer une vérité subjective dans un monde obsédé par l’objectivité. Comment « devenir soi-même » quand la culture ambiante et même la philosophie (notamment celle de Hegel) nous poussent à nous fondre dans des systèmes abstraits ?

Exploronsla stratégie de la « communication indirecte » et le rôle du silence. Nous verrons pourquoi il utilisait des pseudonymes, ce que cette méthode implique pour la notion de vérité, et comment cette approche reste pertinente à l’ère de l’information instantanée.

En 2 minutes

• Kierkegaard s’oppose à l’idée que la vérité est un savoir objectif (comme chez Hegel) ; il affirme que la vérité est « subjectivité ».

• La « communication indirecte » (ironie, pseudonymes) est sa méthode pour forcer le lecteur à s’impliquer personnellement, au lieu de consommer passivement une doctrine.

• Les pseudonymes ne sont pas des masques, mais des « expériences de pensée » incarnant différentes étapes de la vie (esthétique, éthique, religieuse).

• Le silence, notamment chez Abraham dans Crainte et Tremblement, représente la limite du langage éthique face à l’absolu de la foi.

• Sa critique de la « foule » et du « bavardage » de son temps trouve un écho puissant dans notre ère numérique.

Qu’est-ce que la communication indirecte?

Chez le philosophe danois Søren Kierkegaard (1813-1855), la communication indirecte est une stratégie d’écriture qui refuse de livrer une conclusion ou une vérité « prête à l’emploi ». C’est l’opposé d’un manuel, d’un traité systématique ou d’un cours magistral.

Cette méthode utilise l’ironie, la parabole, les dialogues fictifs et, surtout, une série de pseudonymes. L’objectif n’est pas d’informer le lecteur, mais de le provoquer. Il s’agit de créer un espace, souvent déroutant, où le lecteur est forcé de réfléchir à sa propre existence et de faire un choix.

Prenons un exemple concret. Au lieu d’écrire un essai titré « Pourquoi l’hédonisme mène au désespoir », Kierkegaard crée un personnage, « A », dans son ouvrage Ou bien… Ou bien… (publié par l’éditeur Victor Eremita – encore un pseudonyme). Ce personnage vit esthétiquement, cherche le plaisir immédiat, et exprime lui-même son propre désespoir dans ses écrits, comme le célèbre Journal du Séducteur. Le lecteur n’est pas informé du désespoir ; il le rencontre de l’intérieur.

Cette approche naît d’un contexte précis. Kierkegaard s’attaque à deux cibles principales. La première est l’Église d’État danoise, qu’il juge embourgeoisée, devenue une simple convention sociale vidée de la passion et du paradoxe du christianisme primitif.

La seconde cible est le philosophe alors dominant en Europe, G.W.F. Hegel. Pour Hegel, la philosophie est un « Système » totalisant qui explique tout : la nature, l’histoire, la religion. Dans ce Système, la réalité progresse dialectiquement vers l’Absolu, et l’individu n’est qu’un moment passager.

Kierkegaard trouve cette abstraction monstrueuse. Pour lui, Hegel a oublié ce que c’est que d’exister. Il lui reproche d’avoir construit un palais magnifique (le Système) mais de vivre lui-même dans une simple cabane à côté (son existence personnelle). La philosophie systématique ignore l’angoisse, le choix, la foi et la mort de l’individu singulier.

La communication directe, celle du professeur Hegel qui expose son Système, présuppose que la vérité est un objet à transmettre. Mais pour Kierkegaard, la vérité existentielle n’est pas un « quoi », c’est un « comment ». C’est le sens de sa célèbre formule du Post-scriptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques : « La subjectivité est la vérité ».

Cela ne signifie pas qu’il suffit de croire que 2+2=5 pour que cette équation devienne vraie Cela signifie que pour les questions de vie ou de mort, de foi ou de sens, la « vérité » ne réside pas dans l’exactitude d’une proposition, mais dans la passion et l’authenticité de l’appropriation par l’individu.

Si un professeur ou un parent vous dit comment vivre, il vous vole votre propre choix et votre propre responsabilité. C’est ce que l’on entend parfois chez des personnes qui expliquent « je suis devenu (médecin,ou avocat, ou ingénieur, ou banquier…) parce que c’était ce que mes parents voulaient, mais j’aurais préféré être (fermier, ou menuisier, ou pilote…)

La communication indirecte est donc une « ruse » socratique. Elle place des obstacles pour forcer le lecteur à s’engager personnellement et à découvrir sa propre voie.

Pourquoi Kierkegaard utilisait-il autant de pseudonymes?

Les pseudonymes de Kierkegaard ne sont pas de simples noms de plume pour cacher son identité. Il faut les voir comme des avatars dans un jeu de rôle philosophique, où chaque avatar incarne une vision du monde complète et cohérente.

Imaginez un débat sur « la meilleure façon de vivre ». Au lieu d’un seul philosophe (Kierkegaard) qui argumente pour une seule thèse, il crée plusieurs personnages. Il y a « A », l’esthète (dans Ou bien… Ou bien…), qui vit pour l’instant et le plaisir. Il y a le Juge Wilhelm (dans le même livre), spécialiste en éthique, qui défend le mariage, le devoir et la responsabilité. Il y a Johannes de Silentio (Crainte et Tremblement), qui explore l’abîme de la foi.

Kierkegaard lui-même se décrit comme un « régisseur » de théâtre. Ces personnages ne sont pas ses porte-paroles. Au contraire, il les laisse développer leurs arguments jusqu’au bout, souvent en contradiction les uns avec les autres.

Ces visions du monde correspondent à ce que Kierkegaard nomme les « stades d’existence » ou sphères de vie. Le premier est le stade esthétique. L’esthète vit dans l’immédiateté. Il refuse le choix durable et l’engagement pour ne pas se lier. Sa méthode pour éviter l’ennui est la « rotation des cultures » (varier les plaisirs). Mais cette vie de possibilités infinies, sans jamais choisir, mène inévitablement au désespoir, car elle est vide d’un « soi » cohérent.

Le second stade est l’éthique. Il est représenté par le Juge Wilhelm. L’éthicien, lui, a choisi. Il a choisi le mariage, son travail, la responsabilité morale. Il vit dans le « général » (les règles morales universelles). Il trouve un « soi » social et moral par la répétition de ses engagements. Sa vie a un sens.

Mais l’éthique a aussi ses limites. Elle ne peut pas gérer l’exception absolue ou la réalité du péché. C’est là qu’intervient le troisième stade, le religieux. Ce stade est exploré par des pseudonymes comme Johannes de Silentio ou le plus exigeant, Anti-Climacus (auteur de La Maladie à la mort).

Ces personnages explorent la foi comme un « saut » (Sprung) absurde, une relation singulière avec Dieu qui défie la raison (le Paradoxe) et qui peut même suspendre l’éthique (le cas d’Abraham).

La conséquence de cette méthode est radicale : le lecteur est placé devant un choix. Il ne peut pas simplement demander : « Alors, que pense vraiment Kierkegaard ? ». L’auteur s’efface. Le lecteur doit se demander : « Moi, laquelle de ces vies me semble la plus vraie ? Suis-je un esthète ? Un éthicien ? Ou dois-je chercher ailleurs ? ».

Cette méthode est ce que Kierkegaard appelle la « maïeutique », un terme emprunté à Socrate. Socrate, par ses questions, prétendait « accoucher » les esprits de leurs propres idées. Kierkegaard, par ses pseudonymes, tente d’accoucher le lecteur de sa propre existence. L’objectif est de rendre le lecteur « attentif » à lui-même.

Notions clés

• Subjectivité (comme vérité) : L’idée que la vérité la plus importante n’est pas un fait objectif, mais l’engagement passionné et personnel d’un individu dans son existence.

• Stades d’existence : Les trois sphères de vie que Kierkegaard explore (souvent via ses pseudonymes) : l’esthétique (plaisir, immédiateté), l’éthique (choix, devoir, société) et le religieux (relation absolue à l’Absolu, paradoxe).

• Maïeutique : L’art « d’accoucher les esprits ». Chez Kierkegaard, c’est la méthode indirecte pour amener quelqu’un à la conscience de soi, sans lui imposer une vérité.

• Angoisse (Angest) : Différente de la peur (qui a un objet précis), l’angoisse est le « vertige de la liberté », le sentiment ressenti face aux possibilités infinies de notre propre existence.

• Le Paradoxe : Concept central du stade religieux. La foi (par exemple, celle d’Abraham ou l’Incarnation) est un paradoxe car elle transcende la raison humaine et l’éthique universelle.

Quel est le rôle exact du silence dans cette philosophie?

Si la communication indirecte utilise des mots, même de manière détournée, le silence, lui, marque la limite absolue du langage. C’est le point où la communication humaine s’arrête, et où l’individu se retrouve seul face à l’Absolu.

Le silence est exploré de la manière la plus intense dans Crainte et Tremblement. Le pseudonyme, Johannes de Silentio, analyse la figure biblique d’Abraham. Abraham reçoit l’ordre divin de sacrifier son fils Isaac. Il ne peut expliquer cet ordre à personne.

S’il essaie de le justifier à sa femme Sarah, à son serviteur ou à Isaac lui-même, il sera inévitablement pris pour un fou ou un meurtrier. Le langage qu’Abraham devrait utiliser est celui de l’éthique, le « général ». L’éthique dit : « Tu ne tueras point » ou « Un père doit protéger son fils ».

Mais l’ordre de Dieu est « singulier » et absolu. Il place Abraham au-dessus de l’éthique universelle, dans une « suspension téléologique de l’éthique ». Abraham est donc contraint au silence. Ce silence n’est pas un simple mutisme ; il est la marque de sa relation privée et incompréhensible (pour les autres) avec Dieu. Il ne peut pas traduire son expérience de la foi en termes rationnels ou sociaux.

Mais le silence a aussi une fonction positive. Il n’est pas seulement l’échec du langage, il est la condition de l’écoute. Kierkegaard est un critique féroce de ce qu’il nomme « L’Époque Actuelle » (titre d’un de ses pamphlets).

Il décrit son époque comme une ère de « bavardage » (Snak), de « nivellement » (Nivellering) et note que c’est l’avènement du « public ». Le « public » est cette abstraction, cette « foule », où les opinions circulent sans que personne ne soit l’auteur ou le responsable de quoi que ce soit. La presse et les médias de masse de son temps créent un bruit de fond constant qui empêche l’individu de se retrouver seul avec lui-même. Que dirait-il aujourd’hui !

Dans cet environnement de bruit inutile, le silence devient une ascèse nécessaire. C’est un acte de résistance pour se soustraire au bruit de la foule et devenir un « Individu Singulier » (den Enkelte). Ce n’est qu’en faisant silence que l’on peut s’entendre exister et, pour Kierkegaard, peut-être entendre la voix de l’Absolu.

Certains critiques voient dans ce silence une glorification de l’irrationnel. L’objection principale est que si la vérité la plus haute est silencieuse et purement subjective, comment peut-on la distinguer de la folie ? Si Abraham est un « chevalier de la foi », comment le différencier d’un fanatique qui entendrait des voix ?

Kierkegaard (via Johannes de Silentio) admet cette ambiguïté. C’est précisément ce qui fait l’angoisse de la foi. Il n’y a aucune garantie extérieure, aucun « système » (philosophique ou religieux) pour valider le choix d’Abraham. Le silence isole l’individu dans sa responsabilité absolue.

D’autres philosophes, notamment ceux de la tradition communicationnelle (comme Jürgen Habermas bien plus tard), verraient cette approche avec suspicion. Pour eux, la vérité et l’éthique se construisent dans le dialogue, dans la capacité à justifier ses actions publiquement. Le silence kierkegaardien est, de ce point de vue, antisocial, voire dangereux.

Cette communication indirecte a-t-elle encore un sens ?

L’approche de Kierkegaard semble étonnamment pertinente à l’ère numérique. Nous vivons dans une culture de la communication directe poussée à l’extrême : tutoriels, « life hacks »,  explications bidon filmées sur Tik Tok, et flux constants d’informations objectives en apparence, subjectives en réalité.

Pourtant, cette abondance d’information coexiste avec une quête de sens souvent formulée en termes « d’authenticité » ou de « vécu ». La critique kierkegaardienne de « L’Époque Actuelle » ressemble étrangement à la nôtre.

Le « nivellement » (Nivellering) qu’il décrivait est le processus par lequel la discussion publique constante réduit toutes les idées au même niveau d’importance. Un débat théologique profond et un mème sur un chat peuvent avoir le même « poids » dans un flux d’actualité. Cela crée, selon lui, une « époque sans passion ».

La « foule » anonyme est l’espace des commentaires sur internet, où l’indignation est forte mais l’engagement personnel souvent faible. Kierkegaard dirait que nous sommes devenus des « spectateurs » de notre propre vie, plutôt que des « acteurs ».

Dans ce contexte, la communication indirecte survit. Un film qui ne donne pas de réponse morale claire, un roman qui présente un narrateur non fiable, ou même un mème ironique qui force le spectateur à décoder le sous-texte, utilisent tous des formes de communication indirecte. Ils nous demandent de combler les vides et de nous positionner.

Sur le plan personnel, la philosophie de Kierkegaard nous interroge sur la manière dont nous partageons nos expériences les plus importantes. Lorsqu’on tente d’expliquer une expérience de deuil, un amour profond ou une conviction spirituelle, les mots directs semblent souvent inadéquats, voire réducteurs.

On utilise alors des métaphores, des histoires, ou parfois, on choisit le silence. Ces stratégies indirectes ne visent pas à transférer un fait, mais à évoquer un état chez l’autre, dans l’espoir qu’il puisse comprendre de l’intérieur.

L’héritage de Kierkegaard se retrouve aussi dans la psychothérapie existentielle. Cette approche ne vise pas à donner des « solutions » au patient, mais à l’aider (par la maïeutique) à confronter sa propre liberté, son angoisse face au néant, et à construire son propre sens.

L’individu face au bruit

Nous avons commencé avec un auteur caché, Johannes de Silentio, méditant sur un père silencieux, Abraham. Cette mise en abîme n’était pas un jeu littéraire. C’était une invitation.

Kierkegaard nous laisse dans la même position que ses lecteurs de 1843. Face à ses textes, nous ne trouvons pas de système rassurant ni de réponses toutes faites. Nous trouvons des miroirs, des provocations et des silences.

Sa critique du « bavardage » médiatique résonne avec force aujourd’hui. L’œuvre de Kierkegaard est une architecture conçue pour que nous nous heurtions à nous-mêmes, loin du bruit de la foule.


Sources

  • Clair, André. Pseudonymie et paradoxe. La pensée dialectique de Kierkegaard. Vrin, 1976.
  • Hannay, Alastair. Kierkegaard: A Biography. Cambridge University Press, 2003.
  • Kierkegaard, Søren. Crainte et Tremblement (trad. P-H. Tisseau & E. M. Jacquet-Tisseau). GF Flammarion, 2000.
  • Kierkegaard, Søren. Post-scriptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques (trad. P. Petit). Œuvres complètes, tome 10. Éditions de l’Orante, 1977.
  • McDonald, William. « Søren Kierkegaard ». The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Winter 2023 Edition), Edward N. Zalta & Uri Nodelman (eds.).

Pour approfondir

#Foi et éthique
Søren Kierkegaard — Crainte et tremblement (Rivages poche)

#Biographie
Joakim Garff — Søren Kierkegaard, une biographie (1813-1855) (Lambert-Lucas)

#Étude classique
Jean Wahl — Études kierkegaardiennes (Vrin)

#Introduction contemporaine
Vincent Delecroix — Singulière philosophie : Essai sur Kierkegaard (Éditions du Félin)

#Vulgarisation
Robert Ferguson — Petits préceptes de vie selon Kierkegaard (Pocket)

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